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Réélu président de la Bolivie, Evo Morales exclut « toute négociation politique » avec l’opposition

Son rival à l’élection, Carlos Mesa, a dit auparavant « rejeter » le dépouillement final, « une fraude électorale ». Il réclame un second tour.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 octobre 2019 à 02h49, modifié le 27 octobre 2019 à 11h02

Temps de Lecture 1 min.

Malgré les tensions en Bolivie, Evo Morales a écarté toute éventualité d’un second tour. Le président bolivien a également exclu, samedi 26 octobre, « toute négociation politique » avec l’opposition, qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 20 octobre. « Je veux vous dire qu’ici il n’y a pas de négociation politique, ici on respecte la Constitution et on respecte le parti qui a gagné les dernières élections », a-t-il déclaré alors que la contestation se poursuit en divers endroits du pays.

Lors d’un discours à Cochabamba, dans le centre du pays, le chef de l’Etat, dont la réélection, dès le premier tour, est officielle depuis la proclamation vendredi des résultats définitifs, a voulu répondre aux déclarations à la presse de son rival à l’élection, Carlos Mesa. Un peu plus tôt, celui-ci avait dit « rejeter » le dépouillement final, « ses conséquences politiques et juridiques » qui résultent selon lui d’« une fraude électorale et bafouent la volonté du peuple ».

Le centriste continue de réclamer un second tour, une demande soutenue par l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Organisation des Etats américains (OEA), la Colombie et l’Argentine. Carlos Mesa a promis que les manifestations, qui avaient commencé dès le soir de l’élection, allaient s’intensifier à partir de lundi.

Les manifestations se poursuivent

Des manifestants, qui ont grimé une photographie du président élu, rassemblés à La Paz.

Derrière des barricades érigées aux carrefours, des milliers de personnes continuaient samedi d’envahir les rues des principales villes du pays, coupant la circulation et agitant des drapeaux nationaux. A La Paz et à Santa Cruz, capitale économique du pays et bastion de l’opposition devenue le centre névralgique de toutes les manifestations, les Boliviens ont envahi les supermarchés, désormais soumis à des horaires d’ouverture partiels avec la grève commencée mercredi, pour s’approvisionner.

« Nous avons besoin des uns et des autres, pour lutter et obtenir ce second tour et notre démocratie », a écrit sur Twitter Luis Fernando Camacho, le président de l’influent Comité pro-Santa Cruz, une organisation conservatrice rassemblant commerçants, entrepreneurs et simples citoyens, à la tête de la contestation.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Bolivie : Evo Morales revendique sa victoire à la présidentielle

Le Tribunal suprême électoral, l’organisme chargé d’organiser l’élection présidentielle, a officiellement proclamé M. Morales vainqueur vendredi avec 47,08 % des voix contre 36,51 %, soit un écart supérieur à dix points de pourcentage, nécessaire pour s’imposer au premier tour. Evo Morales a invité l’Organisation des Etats américains à réaliser un audit, une proposition qui a été acceptée mais sans qu’on en connaisse les dates ou les conditions, près d’une semaine après la fermeture des bureaux de vote.

Le Monde avec AFP

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