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Près de quatre mois après son arrivée à Paris pour des problèmes de santé, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, est en route pour Alger. Selon nos informations, l'avion officiel de la présidence de la République algérienne - un avion médicalisé - a fait l'aller-retour dans la journée pour rapatrier Bouteflika. L'appareil s'est posé peu après 16 heures à l'aéroport Houari-Boumediene.
Les pires rumeurs avaient circulé sur l'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika, certaines le donnaient même pour mort. Une mise en scène télévisée où on voyait le président discuter avec son Premier ministre dans un salon de la résidence médicalisée des Invalides avait tenté de rassurer l'opinion algérienne. Filmée sans le son, cette séquence a, au contraire, accrédité un état de santé défaillant : on le dit aphasique et hémiplégique.
Des sources médicales affirment que certaines de ses fonctions vitales sont très atteintes, remettant en cause la version selon laquelle l'ancien ministre des Affaires étrangères de Houari Boumediene avait été hospitalisé pour un AVC mineur. Abdelaziz Bouteflika quitte donc Paris, mais dans quel état ?
REGARDEZ les dernières images publiques d'Abdelaziz Bouteflika, diffusées le 12 juin dernier lors de son hospitalisation à Paris :
Espérons que, le jour venu, la succession de Bouteflika se fasse en douceur. L’Algérie est riche potentiellement et pourrait être un grand pays. Que l'oligarchie régnante laisse sa place. Sinon des nations étrangères, dévoreuses, la laisseront exsangue.
Bouteflika, un combattant de la première heure, un ministre des Affaires étrangères hors-pair a -t-il réussi ses présidences ? L'opinion tant interne qu'externe est pour le moins partagée. Toujours est-il que pour 2014, il semble qu'il soit au moins médicalement contraint de passer son tour. Mais son retour annoncé avec autant de retard sur la dépêche de l'AFP et la caractère laconique du communiqué officiel donnent à penser que trouver un successeur consensuel ne sera pas une partie de plaisir. Les enjeux politiques intérieurs sont gigantesques et l'Armée ne peut se permettre le moindre faux pas car pour elle les enjeux sont stratégiques pour elle-même et dans la conjoncture du printemps arabe et des risques terroristes au Sud du pays(Inn Amenas) Toutes les chancelleries s'accommodent d'une transition sous "contrôle" de l'Armée. Mais le candidat doit être connu et il semble que l'actuel conseiller Ibrahimi en poste aux Nations Unies soit le mieux indiqué car non impliqué depuis longtemps dans les guerres de clan internes.
Non monsieur ce qui est répugnant c'est de n'avoir pas de devoir de mémoire et de manquer de respect aux milliers de morts civils et militaires notamment après un cessez le feu qui n'a pas été respecté par cet individu. Evidemment il a droit aux soins, Oui, mais dans son pays [...]