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1898 violoneux / 313 albums
Mise à jour : avril 2024


René Torterat
René Torterat.jpg
Lumière sur un violoneux
NomRené Torterat
Période 1889 - 1979
CommuneMontigny
Pays traditionnelChampagne berrichonne
DépartementCher (18)Voir sur la carte des violoneux
Aire culturelleBerry

Ce site a pour objectif de rassembler, sous une plateforme numérique, une partie des informations disponibles au sujet des violoneux de France métropolitaine aux XIXe et XXe siècles, afin de pouvoir constituer un outil d'inventaire facilitant l'étude de ces musiciens et de leurs pratiques. La période couverte est principalement délimitée par les violoneux nés entre la fin de l'Ancien Régime et le début de la Seconde Guerre mondiale. Les aires culturelles étudiées sont pour l'instant l'Anjou, l'Auvergne, le Béarn, le Berry, le Bourbonnais, la Bresse, la Bretagne, le Châtillonnais, la Corse, le Dauphiné, la Gascogne, le Haut-Agenais, l'Île-de-France, le Limousin, la Lorraine, le Maine, la Marche, le Morvan, le Nivernais, la Normandie, le Perche, le Périgord, la Petite Montagne du Jura, le Poitou, le Quercy, la Saintonge, la Savoie et le Vivarais.

Vous naviguez actuellement sur la version "mobile" du site, qui est allégée pour faciliter la lecture sur smartphones et petites tablettes. Elle ne présente pas toutes les fonctionnalités de la version "bureau".


Introduction

A l'aube des années 1970 en France, très peu de choses étaient connues des violoneux. La croyance générale était qu'ils avaient pour beaucoup disparu et que leur musique était en grande partie perdue. En effet, dans les années 1930 et notamment dans le Massif central, l'engouement pour l'accordéon chromatique avait supplanté le violon dans les manifestations populaires, et la génération suivante n'avait pas perpétué la pratique de cet instrument moins sonore tombé en désuétude. Néanmoins, suite à la découverte inopinée de quelques-uns des derniers violoneux par des musiciens issus du mouvement folk, plusieurs opérations de collectages ont été initiées dans les années 1970, organisées par des passionnés autodidactes et bénévoles qui mesuraient alors l'urgence de la situation. A la faveur de leur inestimable travail, de nombreux violoneux de la dernière génération ont ainsi pu être recensés, rencontrés et enregistrés. C'est donc grâce à tous ces enquêteurs souvent auto-formés, à leur dévouement à la tâche, à leur publication de documents issus de ces recherches, puis à la mise en ligne de leurs enquêtesenquêtes par des organismes tels que l'AMTA, le CRMTL, le COMDT, le CERDO, le CMTRA, Dastum, la Loure, la MMSH ou encore le RADdO, que ce site a pu voir le jour.

La multitude d'informations rendues publiques et dispersées dans de nombreux documents de natures diverses (comptes rendus d'enquêtes, mémoires de fin d'études, ouvrages édités, livrets de disques, sites officiels, blogs personnels…) aura rendu nécessaire la création d'un outil numérique permettant de les regrouper et de s'enquérir sur le sujet de façon simple et rapide (cf. section "Genèse"). Cette facilité d'accès est rendue possible notamment grâce aux suggestions du moteur de rechercherecherche, aux multiples liens hypertextes entre violoneux, aux encadrés d'informations générales, à la classification en catégories et index dédiés, au tableautableau dynamique, à la cartecarte détaillée, aux recoupements avec les archivesarchives et documents via des liens externes ciblés, et aux connexions avec la discographiediscographie référencée. Le site se veut également clair dans sa présentation et transparent dans la citation de ses sources.

L'exactitude et l'exhaustivité du contenu ne peuvent cependant pas être assurées : les faits rapportés peuvent notamment avoir été filtrés par les souvenirs des informateurs, mais aussi par la forme des sources dans lesquels ils ont été rapportés. Pour ces raisons, chaque lecteur est invité à faire preuve de prudence vis à vis des informations présentées. Un certain recul est à prendre quant à leur véracité, et il est recommandé de consulter les sources elles-mêmes, mais aussi la source des sources, surtout lorsqu'une recherche approfondie est entreprise. Enfin, la neutralité de point de vue étant primordiale, aucun jugement personnel ne sera émis sur le site à propos des informations collectées.

Le site recense actuellement 1898 violoneux et 313 albums. Il est en construction permanente : des articles seront ajoutés ou améliorés, les informations seront corrigées ou recadrées, en fonction de la découverte de nouveaux documents et des remarques formulées par les auteurs et enquêteurs cités ou par les visiteurs souhaitant contribuer. S'il s'agit de votre première visite, vous pouvez consulter l'index. Vous pouvez aussi naviguer sur la carte détaillée pour mieux repérer les zones couvertes. Chaque violoneux possède son article dédié, auquel vous pouvez accéder en cliquant sur son nom. Prenez le temps également de parcourir la discographie référencée sur le site.
S'il s'agit de votre première visite, vous pouvez consulter le tableau des violoneux qui dresse une liste des musiciens référencés. Vous pouvez aussi naviguer sur la carte détaillée pour mieux repérer les zones couvertes. Chaque violoneux possède son article dédié, auquel vous pouvez accéder en cliquant sur son nom au sein de l'index, du tableau, ou sur la carte. Prenez le temps également de parcourir la discographie référencée sur le site.

Les informations rassemblées ici sont majoritairement extraites de documents publiés bien avant la création de ce site. Aucune donnée confidentielle n'est divulguée. Si vous avez de nouvelles informations à apporter, des corrections à soumettre, ou une quelconque question ou requête à formuler, n'hésitez pas à contacter l'administrateur en écrivant par e-mail à l'adresse admin@violoneux.fr (cf. section "Contribuer").

Remerciements

En premier lieu, l'administrateur du site Violoneux.fr souhaiterait témoigner de son extrême reconnaissance envers l'ensemble des enquêteurs qui ont permis à ces informations de parvenir jusqu'à nous, et dont l'énorme travail d'enquête et de collectage aura contribué à ce que la musique des violoneux soit encore transmise et jouée aujourd'hui.

L'administrateur aimerait également exprimer toute sa gratitude envers les personnes qui, par leur enthousiasme et leurs encouragements, leurs remarques et leurs conseils, ou par leurs apports personnels de documents et d'informations pour le site, ont pu contribuer à la création de cette plateforme. Ces remerciements s'adressent notamment à : Chantal Abad, Philippe Ancelin, Armaury Babault, Yvon Balez, Eric Barnaud, Daniel Bernard, Baptiste Bertoux, Thierry Bertrand, Alain Besnier, Arnaud Bibonne, Stéphanie Biraud, Jean Blanchard, Guillaume Blin, Pèire Boissière, Thierry Bonhomme, Pascal Boudy, Paul Bouffet, André Bourbal, Perrine Bourel, Michel Boureux, Michaël Bourry, Pascal Bouvet, Milène Bouvier, Séverine Bruna, Laurence Catinot-Crost, Stéphane Chabrier, Georges Charbonnel, Luc Charles-Dominique, Samuel Chenal, Maxime Chevrier, Geneviève Chuzel, Renée Collet, Michel Colleu, Stéphanie Coulais, David Cousineau, Eric Cousteix, Yvon Davy, Gilles de Becdelièvre, Yves Defrance, Jean-Marc Delaunay, Eric Desgrugillers, Daniel Detammaecker, Philippe Donaire, Joël Drault, Martine Dubreuil, Sylvestre Ducaroy, Laurence Dupré, Olivier Durif, Françoise Etay, Michel Evêque-Mourroux, Claude Fournier, Stéphane Gadroy, Anne Garzuel, François Gasnault, Véronique Harter-Georgel, Béatrice Georget-Tard, Philippe Gerland, Pascal Guérin, Philippe Guicheman, Didier Jeandel, Jean-Luc Joseph, Gwenael Kivijer, Marion Labau, Alexandra Lacouchie, Etienne Lagrange, Jacques Lanfranchi, Michaël Lainard, Bernard Lasbleiz, Gilles Lauprêtre, Jean-Jacques Le Creurer, Denis Le Vraux, Emilie Legrand-Lafoy, Loig Legrand-Lafoy, Baptiste Loosfelt, Cédric Loosli, Thierry Martin, Yvon Martin, Patrice Martinot, Romain Mary, Raphaël Maurel, Patrick Mazellier, Eric Montbel, Florence Morizet, Christian Morvan, Chritian Oller, Jérôme Ouvrier-Bonnaz, Solange Panis, Bernardu Pazzoni, Didier Perre, Jean-Michel Péru, Thierry Picard, Françoise Picot, Bernard Pivette, Camille Raibaud, Pierre Rebaud, Olivier Richaume, Jean-Claude Rieu, Johan Rimbod-Vorzet, Ludovic Rio, Hugues Rivière, Mathieu Rosati, Gilles Sabatier, Gwenaëlle Sarrat, Alexandre Seli, Jean-Pierre Simonnet, Tiennet Simonnin, Vincent Sionneau, Olivier Sirgue, Benjamin Tard, Airi Vaher, Robin Vargoz, Zsófi Várkonyi, Jean-Paul Verger, Xavier Vidal, Christian Vignon et Jean-François Vrod.

Ayant pu bénéficier de leur documentation, de leurs retours ou de leurs enseignements, l'administrateur souhaiterait par là même remercier les départements de musiques traditionnelles des conservatoires de Bourgoin-Jallieu (CRD de la CAPI Hector Berlioz, Isère), de Limoges (CRR de Limoges, Haute-Vienne), de Lorient (CRD de Lorient, Morbihan), de Quimper (CMAD de Quimper, Finistère) et de Villeurbanne (ENM de Villeurbanne, Rhône).

La mise en place informatique de ce projet aura nécessité l'utilisation de certains logiciels libres, sans lesquels celui-ci aurait difficilement pu aboutir sous cette forme. Sont donc naturellement remerciés les contributeurs du moteur Mediawiki, ainsi que Paul Rosen et Gregory Dyke pour leur bibliothèque abcjs.

Enfin, si une personne estime ne pas avoir été dûment mentionnée sur ce site, qu'elle n'hésite pas à prendre contact avec l'administrateur via l'adresse admin@violoneux.fr, tout en voulant bien l'excuser pour ce regrettable oubli non intentionnel.

Définition

S'il est assez délicat de trouver une définition claire et précise du terme “violoneux”, il est néanmoins possible d'apporter quelques éclaircissements pour celles et ceux qui arriveraient sur ce site sans aucune connaissance sur le sujet. Notons tout d'abord que l'on emploie ce terme aujourd'hui tant en France qu'au Québec, mais qu'il n'était pas nécessairement employé dans chaque aire culturelle étudiée. On parlait par exemple de “sonneur de violon” en Bretagne (i.e. sonnou de violon en gallo ou violonser en breton), de “vyolni” en Savoie, de “violonaïre” dans le Massif central, de “viulini” en Corse, de “vioronnaïre” dans les Hautes-Alpes, voire même plus simplement de “joueur de violon” en Normandie. Le terme de “ménétrier” était parfois utilisé dans d'anciens textes pour désigner des violoneux en Morvan, Berry ou Dauphiné, notamment lors des fameux concours de ménétriers organisés lors de fêtes au XIXe siècle, mais il désignait plutôt à l'origine les joueurs de violon de l'Ancien Régime dont la corporation fut dissoute quelques années avant la Révolution. Les anglophones traduisent eux le mot “violoneux” par “fiddler”, la langue anglaise distinguant en effet les mots “violin” et “fiddle” qui font chacun référence au même instrument selon qu'il est joué par un violoniste dans un contexte de musique savante ou par un violoneux dans un contexte traditionnel. Un dicton anglophone dit d'ailleurs « the violin sings, but the fiddle dances » (le violon chante, mais le “fiddle” danse).

Un contributeur de Wikipédia propose la définition suivante au sein de l'article dédié : « terme que l'on emploie, en français, pour désigner un joueur de violon qui exécute de la musique populaire ou traditionnelle ». Le dictionnaire en ligne Larousse donne quant à lui la définition suivante : « Violoniste de village qui escorte les noces et participe aux manifestations populaires ». Si le rôle du violoneux a pu différer selon les pays et les régions, il animait généralement les noces, bals et autres fêtes, son répertoire étant majoritairement constitué de mélodies qu'il reproduisait d'oreille. On pourrait peut-être ajouter qu'un violoneux apprenait le plus souvent en dehors de tout cadre académique, mais plutôt en écoutant, en observant, puis en s'essayant à jouer seul ou avec d'autres violoneux. Son apprentissage se faisait donc principalement via le jeu en situation. On disait alors qu'il jouait de routine, ou qu'il était routinier, sa pratique s'inscrivant dans un cadre socioculturel reconnu.

Genèse

Originaire de région parisienne, le créateur de ce site s'est d'abord initié de routine à l'harmonica diatonique durant l'adolescence, via diverses musiques de transmission orale issues de cultures étrangères. Bien des années plus tard, la découverte du répertoire des violoneux du Massif central grâce aux albums d'artistes contemporains déclenchera chez lui un intérêt grandissant pour une musique qu'il n'avait encore jamais soupçonnée.

Tandis qu'il entreprenait alors une démarche d'apprentissage du violon et des styles de jeu de ces violoneux en conservatoire, la nécessité de réaliser un inventaire des sources pour l'aider à appréhender cette culture devint progressivement une évidence. Il prit donc la décision de créer, pour son usage personnel, un outil numérique permettant de naviguer aisément parmi les données et informations récoltées. Après une première maquette mise au point en janvier 2016, et suite aux dialogues entrepris avec plusieurs étudiants, enseignants et enquêteurs, l'utilité pédagogique de cette plateforme apparut clairement et son concepteur fit le choix de rendre le site public en avril 2016 afin qu'il soit consultable par tous. Depuis, le site s'ouvre à d'autres aires culturelles et est régulièrement mis à jour avec de nouvelles informations ou de nouvelles fonctionnalités.

Mémoire

La création du site et l'analyse de son contenu ont été le sujet du mémoire de fin d'études de son concepteur au conservatoire de Quimper (Finistère). Ce document, intitulé « Compte-rendu et réflexions sur la conception d'un inventaire numérique des violoneux de France métropolitaine aux XIXe et XXe siècles », a reçu en juin 2018 l'approbation du jury à l'unanimité au conservatoire de Lorient (Morbihan) et est téléchargeable en suivant ce lien.

Contribuer

Vous pouvez vous aussi contribuer au contenu du site Violoneux.fr : si vous avez des informations ou des documents à apporter, des corrections à soumettre, ou une quelconque requête à formuler, il vous suffit de contacter l'administrateur par e-mail à l'adresse admin@violoneux.fr, en prenant soin de bien citer vos sources. Les contributions personnelles sont mentionnées dans les références des informations et documents rapportés. Il peut par exemple s'agir de détails biographiques sur un violoneux, de photographies, de données d'état civil, de références de livres ou de disques notables, ou encore de liens vers diverses sources sonores ou vidéo non mentionnées ici. Il vous est également possible de contribuer par donation, comme expliqué dans la section suivante.

Faire un don

Ce site n'est pas un projet commercial. Son utilisation est gratuite, sans publicité, et le restera. Vous pouvez cependant, si vous le souhaitez, participer à la pérennité du projet en faisant un don à l'administrateur pour qu'il puisse couvrir les dépenses liées à l'hébergement et à la maintenance de ce site. Pour cela, cliquez sur ce lien.

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Dernière mise à jour du site en avril 2024
Conception, documentation et administration : Sylvain Guehl
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