Villefranche-de-Rouergue

commune française du département de l'Aveyron

Villefranche-de-Rouergue
Villefranche-de-Rouergue
Vue de Villefranche depuis le calvaire Saint-Jean d'Aigremont.
Blason de Villefranche-de-Rouergue
Blason
Villefranche-de-Rouergue
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
(sous-préfecture)
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
(chef-lieu)
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Sébastien Orcibal (MRSL)[1]
2020-2026
Code postal 12200
Code commune 12300
Démographie
Gentilé Villefranchois, Villefranchoise
Population
municipale
11 720 hab. (2021 en diminution de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 256 hab./km2
Population
agglomération
12 469 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 12″ nord, 2° 02′ 06″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 544 m
Superficie 45,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Villefranche-de-Rouergue
(ville-centre)
Aire d'attraction Villefranche-de-Rouergue
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Villefranche-de-Rouergue
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://villefranche-de-rouergue.fr

Villefranche-de-Rouergue est une commune française du sud de la France située dans le département de l'Aveyron, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie.

La ville possède le label « Grand Site d'Occitanie » ainsi que celui de « ville d'art et d'histoire » avec le « pays des bastides du Rouergue ».

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Maleville, Morlhon-le-Haut, La Rouquette, Saint-Rémy, Sanvensa, Savignac, Toulonjac, Le Bas Ségala et La Bastide-l'Évêque.

  Toulonjac Saint-Rémy Maleville  
Savignac N Le Bas Ségala
O    Villefranche-de-Rouergue    E
S
La Rouquette Sanvensa Morlhon-le-Haut

Géologie et relief modifier

Villefranche-de-Rouergue se situe dans la vallée de l'Aveyron en Rouergue, sur la faille géologique qui sépare le Causse (terres à blé) du Ségala (terre à seigle). Cette faille d'orientation Nord-Nord-Est/Sud-Sud-Ouest traverse Bouillac (Aveyron) (sur le Lot), Villefranche-de Rouergue, borde Monteils (Aveyron) (à l'est) et Najac (à l'ouest), traverse finalement Laguépie avant de disparaître sous les nombreuses couches sédimentaires caractéristiques du nord du Languedoc toulousain.

Hydrographie modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 962 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE (12) - alt. : 330 m, lat : 44°22'18"N, lon : 2°01'25"E
Records établis sur la période du 01-07-1988 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,6 3,1 5,5 8,8 12,1 14 13,8 10,6 8,4 4,2 1,6 7
Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,6 11,2 14,9 18,7 21 21 17,2 13,6 8,4 5,7 12,6
Température maximale moyenne (°C) 8,8 10,3 14,2 17 21,1 25,3 28,1 28,1 23,7 18,6 12,6 9,7 18,1
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
13.01.03
−15,5
06.02.12
−12,9
01.03.05
−4,7
07.04.21
−2,1
06.05.19
1,6
01.06.06
5,7
15.07.16
4,2
29.08.1998
0,7
25.09.02
−7
25.10.03
−11,3
23.11.1988
−13,9
24.12.01
−15,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
20,7
01.01.22
24,5
27.02.19
26,8
29.03.23
29,2
29.04.05
34,1
21.05.22
40,8
27.06.19
40
24.07.19
43
12.08.03
36,1
12.09.22
34,4
01.10.23
24,7
07.11.15
20
31.12.21
43
2003
Précipitations (mm) 74,6 58,9 65,6 93,2 88,4 73,4 48 59,8 68,2 74,8 82,1 78,1 865,1
Source : « Fiche 12300004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Habitat et logement modifier

En 2013, selon INSEE, la part de logements vacants est de 16 % à comparer aux 9,17 % nationaux.

Voies de communication et transports modifier

Axes ferroviaires modifier

 
La gare.

La gare de Villefranche-de-Rouergue est située sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac-Gare[7], elle est desservie par des trains express régionaux du réseau TER Occitanie[8].

Axes routiers modifier

La commune de Villefranche-de-Rouergue est desservie par les routes D926 (ex Nationale 126), D922 (ex RN122) et D911 (ancienne RN111 axe Tonneins-Cahors-Millau) ainsi que des petites routes d'intérêt local comme la D24 qui va de Toulonjac à Cajarc.

Transports en commun modifier

Le réseau de transport urbain Bastibus sera lancé le mercredi 1er juin 2022.

Le Bastibus se compose de 3 lignes, qui ont toutes pour point de départ la gare SNCF :

  • la ligne 1 (bleue) est la plus longue et la plus régulière : elle dessert l’hôpital, la Madeleine, les Gravasses, Aqualudis et le stade, la maison de retraite Sainte-Claire, la bastide, la place Fontanges, Treize-Pierres, le Tricot et Penevayre,
  • la ligne 2 (rouge) dessert 5 fois par jour le Bosquet, l’hôpital, les Croates, la gendarmerie, Rulhe et la bastide,
  • la ligne 3 (verte) dessert matin et soir la bastide, Penevayre, l’avenue de Toulouse, Treize-Pierres, la route de Montauban, Laurière, Beauregard et Sainte-Claire.

Une cartographie du réseau Bastibus est aussi accessible en ligne sur https://www.agilbus.fr/bastibus ; à chaque arrêt, il est possible de scanner un QR Code pour obtenir en temps réel l’info de l’heure d’arrivée précise du bus.

Toponymie modifier

Villefranche est la francisation du toponyme occitan Vilafranca. En 1919, le qualificatif « de Rouergue » est ajouté au nom officiel de la commune[9].

Histoire modifier

 
Ephèbe en bronze de Villefranche-de-Rouergue, IIIe siècle - musée Saint-Raymond.

Préambule modifier

 
Place Notre-Dame et son marché.

Les bases d'un premier établissement furent jetées sur la rive gauche de l'Aveyron en 1099 par Raymond IV de Saint-Gilles, à l'emplacement de sites métallifères exploités depuis l'Antiquité[10]. Le seul lieu de culte consistait en une chapelle antérieure nommée Saint-Carpil - actuellement Saint-Jean d'Aigremont au sommet de la colline appelé aujourd'hui « le Calvaire »[11].

Lorsque les Capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse par le mariage d'Alphonse de Poitiers avec l'héritière du comté Jeanne de Toulouse, fille du dernier comte Raymond VII, l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac, siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie raymondine. Alphonse de Poitiers décida de créer ex nihilo une ville nouvelle sur la rive droite à quelques kilomètres de là et d'y transférer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances. Il fonda donc Villefranche-de-Rouergue en 1252 dotée de franchises et d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville.

Moyen Âge modifier

 
Place Notre-Dame.
 
Marché place Notre-Dame.

Jean des Arcis[Hist 1], sénéchal de Rouergue, créa la nouvelle ville de toutes pièces, en lui donnant un plan quadrillé ou plan en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu privilégié des activités commerçantes, aujourd'hui place Notre Dame. Un emplacement fut prévu pour construire l'église qui avait manqué à la première fondation. La première pierre de la Collégiale Notre-Dame fut posée en 1252. La construction de cette église commença par l'abside et s'étala sur trois siècles. Le clocher-porche resta inachevé, l'allure massive de son assise traduisant l'ancienne ambition des Villefranchois de l'emporter par la hauteur de la tour de leur collégiale par rapport à celle de la cathédrale de Rodez. Les guerres et la pénurie de subsides contrecarreront leurs projets. La toiture coiffant la tour ne sera posée qu'en 1585.

En 1256, une charte des coutumes est établie et accordée par Alphonse de Poitiers et le roi Louis IX. Elle réglemente les transactions commerciales et confirme la ville dans son rôle de lieu d'échanges. Riches marchands et nobles s'y installent. Un couvent de Cordeliers est mentionné en 1290. La construction du Pont des Consuls ou Vieux-Pont date du XIVe siècle. Le roi Philippe le Bel concéda, le samedi avant les Rameaux de 1298, que les habitants de La Bastide-l'Évêque devraient contribuer à la construction du pont sur l'Aveyron. Il existe, dans les archives de l'hôtel de ville, un acte daté de 1321 relatant la construction d'un pont de pierre sur l'Aveyron pour un prix de 200 livres. Certains mémoires indiquent que le pont était déjà construit en 1331. Un acte du contraint les habitants de Morlhon à participer à la réparation du pont. Ce pont avait deux tours, une sur chaque pile. En 1336, la fontaine publique du Griffoul sur la place de la Fontaine est aménagée. Plus tard, en 1347, la ville se dote de remparts. La grande Peste sévit en 1348-1349. La ville construit l'hôpital Saint-Martial à côté de la collégiale pour soigner les malades. Environ 3 000 personnes meurent, la construction de la collégiale et des remparts est interrompue.

 
Chartreuse Saint-Sauveur : plan.

En 1356, au début de la guerre de Cent Ans, les consuls se plaignent des grands frais et dépenses liés à l'achat de vêtements et de nourriture qui sont faits par les bourgeois de la ville traduisant un comportement qui ressemble à de l'insouciance. En , les principaux privilèges de Villefranche sont confirmés à la fois par des lettres du duc d'Anjou et par Charles V le . Par ces lettres, le siège du sénéchal, du juge-mage et du trésorier de la sénéchaussée de Rouergue sont fixés à Villefranche. Puis, au mois de est créé à Villefranche un atelier monétaire royal, qui existera jusqu'en 1556[12].

Charles VII offre des vitraux à l'église Notre-Dame, en 1443, lors de sa venue à Villefranche. La construction de la chartreuse Saint-Sauveur commence en 1452, à la suite d'une donation testamentaire d'un riche marchand de la ville, Vésian Valette, en 1450. Les moines s'installent dans la chartreuse en 1458. Les travaux seront terminés en 1528. En 1455 la chapelle Saint-Jacques est élevée, la ville étant une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle partant du Puy-en-Velay. Un hôpital est construit pour accueillir les pèlerins et une confrérie se crée en 1493 pour s'occuper de ces lieux.

Époque moderne modifier

 
La chapelle des Pénitents-Noirs
Photo d'Eugène Trutat (fin XIXe siècle).

Les Augustins s'installent à Villefranche en 1487. La chapelle est construite en 1520. Il y eut aussi un collège où ils dispensèrent leur enseignement ; toutefois ces bâtiments furent détruits au début du XIXe siècle. En 1497, l'incendie des bâtiments place Notre-Dame va entraîner la reconstruction des maisons autour de la place. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est construite en 1510 près du lieu du miracle des treize pierres sous l'épiscopat de François d'Estaing. C'est d'abord une chapelle, construite par les consuls de la ville, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié qui fut invoquée contre les calamités. La fin des guerres de religion, la Contre-Réforme et la fin du concile de Trente va entraîner le développement des confréries de Pénitents. En 1609 la confrérie des Pénitents Bleus de Saint-Jérôme est fondée en l'honneur du « Très Saint Sacrement de l'autel » ainsi que, trente-deux jours plus tard, celle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est agrandie en 1629. Raymond Bonal[13], chanoine de Villefranche, y fonde le premier séminaire du Rouergue qui est reconnu officiellement par l'évêque de Rodez, Charles de Noailles, en 1648[14]. Il est à l'origine de la création d'une société de prêtres qui va gérer jusqu'à douze séminaires.

La peste sévit de nouveau en 1628 et élimine un tiers de la population. En 1643, la jacquerie des Croquants amène environ 10 000 paysans révoltés aux portes de Villefranche[Hist 2].

Les deux tours du Pont des Consuls furent démolies en 1730. Le un très important séisme entraîne la destruction de plus de 600 habitations (niveau VIII sur l'échelle MSK qui va de I à XII)[15]. Malgré tout, Villefranche atteint son apogée en 1779 lorsqu'elle devient capitale de la nouvelle province de Haute-Guyenne et le reste jusqu'en 1790. Une position qui lui vaudra prospérité économique et consécration intellectuelle. Quatre promenades sont aménagées. Il y a alors 17 lieux de culte. À la veille de la Révolution, la ville compte 10 024 habitants, il y a 6 070 habitants à Millau, 5 605 habitants à Saint-Antonin-Noble-Val et 5 592 habitants à Rodez.

Juridictions modifier

Villefranche-de-Rouergue était le siège du sénéchal ou présidial de Rouergue, ou présidial de Villefranche. Il comprenait dans son ressort d'une part, en Haute-Marche de Rouergue, les justices royales des bailliages de Millau, de Compeyre, de Creyssel, de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Sernin, Roquecezière, ainsi que celles de Pont-de-Camarès et de Saint-Affrique en paréage avec quelques coseigneurs, et d'autre part, dans la Basse-Marche, les justices royales de Najac, Viguerie, Millau, Saint-Antonin, Sauveterre-de-Rouergue, La Salvetat, Peyroles, Villeneuve-d'Aveyron, Peyrusse, Auzits et Clauses-Vignes, ces quatre dernières n'en formant qu'une, ainsi que de Rieupeyroux en paréage entre le roi et le doyen du lieu. À ces justices royales étaient unies celle de Rinhac ainsi que celles de Vinzelles et du Mur-de-Barrez qui étaient engagées au prince de Monaco.

Époque contemporaine modifier

 
Monument aux morts
Guerre de 1870.
 
La halle.

À la Révolution, Villefranche perd son statut de capitale au profit de Rodez, préfecture du nouveau département de l'Aveyron. Elle devient chef-lieu du district de Villefranche-de-Rouergue. Le couvent des Cordeliers est détruit pendant cette même période, ainsi que la tour de garde de la porte de la ville qui servait aussi de prison et se trouvait à l'extrémité du Pont des Consuls.

L'Institut de la Sainte-Famille est fondé le par mère Émilie de Rodat. Le palais de justice est construit en 1861 ; il est occupé de nos jours par l’Hôtel de ville. À côté du bâtiment est érigé un monument en l'honneur des combattants français morts pendant la guerre de 1870 ; il est l'œuvre du sculpteur Aristide Croisy. Les statues figurent trois personnages, un officier et deux soldats, répliques de ceux du monument élevé au Mans en 1885 à la mémoire du général Chanzy et de la deuxième armée de la Loire. Le collège municipal de la Douve, à côté de l'église Saint-Joseph, est établi en 1885 ; puis, en 1887, la ville se dote d'un théâtre.

Le musée municipal est créé en 1913, par Urbain Cabrol, président-fondateur de la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue ; il portera son nom. En 1975, ce musée sera installé dans un hôtel du XVIIIe siècle, place de la Fontaine. La chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat est réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle est consacrée en 1958. La salle capitulaire de l'ancien couvent des Cordeliers sert aujourd'hui de crypte à la chapelle.

La révolte des Bosniaques[16],[17],[18] modifier

Le , pendant l'occupation allemande, la ville de Villefranche-de-Rouergue est le théâtre d'une insurrection au sein d'une unité de la SS. Ce jour-là, quelques éléments du 13e bataillon de génie de la 13e division SS — composé en majorité de Bosniaques, ou Croates musulmans, selon la terminologie d'alors, et d'un quart de Croates catholiques — se rebellent. Le bataillon de génie avait été infiltré par des éléments communistes et parmi eux se trouvait le SS-Untersturmführer (sous-lieutenant) Ferid Dzanic, 25 ans. Ce Bosniaque musulman formé par Tito occupait un poste de chef de section à la 1re compagnie. Il avait avec lui deux camarades, le SS-Haupscharführer (adjudant-chef) Eduard Matutinovic, un Croate de 20 ans, ainsi que le SS-Oberscharführer (adjudant) Lutfija Dizdarevic, un Bosniaque musulman de 22 ans. Unis face au même ennemi, ils avaient réussi à entraîner avec eux le SS-Oberjunker (aspirant) Nicola Vukelic, un Croate catholique nationaliste de 19 ans. Ces quatre hommes représentaient ainsi les différents courants de leurs pays opposés aux Allemands, à l'exception des Serbes.

À minuit, avec une dizaine d'autres mutins, ils lancèrent leur opération et pénétrèrent dans l'hôtel Moderne où ils capturèrent les cinq officiers de l'état-major du bataillon, tous des Allemands ethniques originaires des Balkans, qu'ils exécutèrent. Durant le même temps, le reste des mutins s'empara des points clés de la ville, gendarmerie, bureau de poste et gare.

Le docteur Schweiger, médecin du bataillon mais appartenant à la Luftwaffe, aidé d'Halim Malkoc, l'imam de l’unité, décidèrent de contrer la mutinerie. Courant jusqu'à la 1re compagnie, il trouva les cadres d'origine allemande prisonniers et les hommes de troupe prêts au combat. Il se lança alors dans une harangue et leur enjoignit de rester fidèles à leur engagement. De son côté, le docteur rallia sans difficulté les SS de la 20e compagnie.

À partir de h du matin, les troupes reprirent les points clés aux mutins. À h, les SS loyalistes avaient déjà la situation en main, même si le ratissage de la ville s'est poursuivi toute la matinée. Tout était fini lorsque les renforts arrivèrent de Mende et de Rodez, à 14 h.

Sur les 950 hommes du bataillon, les meneurs n'avaient pu en convaincre qu'environ 50. L'attitude des SS montre la fragilité des motivations de ceux qui suivirent. Les combats de la nuit firent entre 20 et 30 morts, tandis que quelques mutins parvinrent à s'enfuir.

Le coup de force fut facilement réprimé par plus des huit dixièmes des soldats du bataillon qui, privés d'officiers, se rangèrent derrière le médecin de l'armée de l'air et l’imam. Leur attitude est aisée à comprendre ; la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans le but de protéger leurs familles des exactions des partisans communistes et des oustachis nationalistes catholiques, aussi ne pouvaient-ils pas suivre une mutinerie menée par ces derniers contre l'autorité allemande, qui seule leur avait offert une aide militaire.

Dix-huit mutins furent condamnés à mort et fusillés, tandis qu'une quinzaine reçut des peines de travaux forcés.

Par sa durée réduite et son ampleur limitée, la mutinerie reste un événement historique mineur. Cela n'empêcha pas certaines autorités de l'utiliser et de le déformer à des fins politiques diverses. En effet, pour que l'histoire puisse être mise en valeur, il fallait des bons et des mauvais. Or, dans un bataillon SS, difficile de trouver des bons. Dès 1945, un rapport français sur l'affaire montre qu'il fut choisi d'appeler « SS » uniquement les officiers supérieurs d'ethnie allemande. De là, le qualificatif fut étendu aux troupes fidèles qui avaient réprimé la mutinerie, si bien que lorsqu'on lit le rapport et ceux qui suivirent, l'impression qui ressort est que les mutins croates furent massacrés par des SS, tous allemands. Un dossier de presse de l'ambassade de Croatie en France affirme même que ce sont des troupes nazies venues de Rodez qui réprimèrent la révolte du bataillon. L'artifice était cependant un peu léger et la question demeurait : « Que faisaient des Croates dans la Waffen-SS ? ». Malgré le fait que les SS bosniaques et croates étaient pour une large majorité des volontaires, on les décréta alors « enrôlés de force ». Quant au nombre des mutins, il fallait le gonfler un peu. Sur son site Web, la mairie parle de la « révolte (...) d'un bataillon de jeunes recrues (...) enrôlées de force par les nazis »[19].

Enfin, il fallait éclairer la mutinerie d'un idéal dépassant le cadre politico-religieux spécifique de l'État indépendant de Croatie auquel les Français n'entendaient rien. Une motivation plus universelle était nécessaire : selon le site web de l'ambassade de France en Croatie, il s'agissait de se « libérer de l'asservissement », motif simple et facile à comprendre.

Dès 1950, le gouvernement communiste yougoslave reprit l'histoire à son compte et fit édifier un monument portant une plaque frappée de l'étoile rouge à l'emplacement du champ des martyrs, lieu où furent fusillés et enterrés les mutins. Il s'agissait de montrer que la Yougoslavie titiste avait lutté partout contre l'oppresseur nazi. En 2006, un nouveau monument fut inauguré, avec la mention « Aux martyrs combattant pour la liberté qui s'insurgèrent contre le nazisme ».

On ne peut remettre en cause le courage de Ferid Dzanic et de ses compagnons. Il reste que la mutinerie n'avait sans doute aucune chance de réussir. Ils n'arrivèrent à convaincre que peu de camarades tandis que l'écrasante majorité du bataillon préféra rester fidèle à la Waffen SS.

Le traitement mémoriel de l'événement est moins net. Inventant une nouvelle histoire à coups d'exagérations et de contre-vérités, on a transformé la démonstration de fidélité à leur engagement de la majorité des soldats du bataillon en une preuve de leur insoumission.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
L'hôtel de ville.

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

En 1341 Villefranche-de-Rouergue comptait 10 124 habitants et au début du XXe siècle, en 1901, 9 730 habitants[20].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 11 720 habitants[Note 2], en diminution de 1,45 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 4979 3319 2838 8039 5408 7389 0889 7059 613
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 82610 1729 7199 31210 12410 3669 8369 7348 426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 7308 3528 4397 4237 8257 9088 4799 2578 676
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 54010 70912 28412 69312 29111 91912 04011 74211 894
2021 - - - - - - - -
11 720--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[24] 1975[24] 1982[24] 1990[24] 1999[24] 2006[25] 2009[26] 2013[27]
Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 306 303 304 304 304 304 304 304

Son aire urbaine comptait 19 758 habitants et son unité urbaine 12 455 habitants en 2011.

Enseignement modifier

Écoles maternelles modifier

  • 3 publiques :
    • École de la Chartreuse
    • École Pendaries
    • École Robert-Fabre
  • 2 privées :
    • École Notre-Dame
    • École Sainte-Famille

Élémentaires modifier

  • 3 publiques :
    • École de la Chartreuse
    • École Pendaries
    • École Robert-Fabre
  • 2 privées :
    • École Notre-Dame
    • École Sainte-Famille

Secondaires modifier

  • 4 publics :
    • Collège Francis-Carco
    • EREA
    • Lycée Beauregard
    • Lycée Raymond-Savignac
  • 3 privés :
    • Collège Saint-Joseph
    • Lycée Saint-Joseph
    • Institut François-Marty

Manifestations culturelles et festivités modifier

Galas « Tout le monde chante contre le Cancer »

Au mois de juillet, l'association « Tout le monde chante contre le Cancer » se réunit pour réaliser les rêves d'enfants malades. Deux jours de concert, où les vedettes du monde de la chanson, du cinéma, de la télévision ou du sport, chantent pour la recherche contre le cancer de l’enfant. Cette manifestation a cessé après son édition 2015.

Festival en Bastides

Au début du mois d'août, Villefranche-de-Rouergue ainsi que les autres bastides de l'Ouest Aveyron (La Bastide-l'Evêque, Rieupeyroux, Villeneuve d'Aveyron, Sauveterre-de-Rouergue et Najac) accueillent un festival des arts de la Rue, organisé par l'association « Espaces Culturels Villefranchois ».

Festival européen de la Saint Jean

Organisé chaque année depuis les années 1960 par le comité des fêtes de Villefranche-de-Rouergue, il réunit au cœur du centre-ville plus de 25 000 spectateurs pour un corso fleuri animé par de nombreuses troupes folkloriques internationales.

Labyrinthe musical en Rouergue

Chaque année depuis 2012, le Labyrinthe musical en Rouergue propose au mois d'août une programmation musicale autour de trois grands axes correspondant au patrimoine musical de la ville : musique ancienne (en référence aux partitions de la confrérie des Pénitents noirs de Villefranche), jazz (en référence à la collection jazz constituée et entretenue par la Médiathèque de la ville autour de la collection de Hugues Panassié) et occitan.

Santé modifier

Sports modifier

Principaux clubs modifier

5 465 licenciés sportifs, 36 sections, 28 disciplines différentes.

Infrastructures modifier

Événements sportifs modifier

Médias modifier

Le studio de radio CFM, avenue de Toulouse à l'étage du bâtiment du garage Autosur[28].

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 365 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 10 592 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 [I 1] (20 640  dans le département[I 2]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 4] ( % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 8,6 % 12,8 % 11,3 %
Département[I 4] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 304 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (58,2 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 5],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue[Carte 1],[I 6]. Elle compte 6 851 emplois en 2018, contre 7 118 en 2013 et 7 038 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 739, soit un indicateur de concentration d'emploi de 183,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 7].

Sur ces 3 739 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 733 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 82,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

La commune est située dans un département qui compte parmi les taux de chômage les plus bas de France : 5,8 % (France : 10,3 % en 2015, 2e trimestre). Cependant, au niveau local, en 2012, selon l'INSEE, l'indicateur se situe à 16,7 %.

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

1 170 établissements[Note 6] sont implantés à Villefranche-de-Rouergue au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 170 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
96 8,2 % (17,7 %)
Construction 112 9,6 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
415 35,5 % (27,5 %)
Information et communication 20 1,7 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 52 4,4 % (3,4 %)
Activités immobilières 43 3,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
156 13,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
169 14,4 % (12,7 %)
Autres activités de services 107 9,1 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,5 % du nombre total d'établissements de la commune (415 sur les 1 170 entreprises implantées à Villefranche-de-Rouergue), contre 27,5 % au niveau départemental[I 11].

Près de 1 203 entreprises sur le bassin d'emploi de Villefranche.

Mines de cuivre, de plomb, d'étain, de fer, d'argent. Extraction de phosphates et de pierres de taille.

Entreprises modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :

  • Solevial, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (78 604 k€) ;
  • SA Habilois, hypermarchés (58 911 k€) ;
  • Agri-Pole - Setma, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (46 455 k€) ;
  • Castes Industrie, fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction (37 327 k€) ;
  • U Proximite Sud Ouest - Upso, centrales d'achat alimentaires (34 842 k€).

Agriculture modifier

La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 36
SAU[Note 9] (ha) 1 681

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[32] et enfin à 36 en 2020[Carte 3].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

Vieille bastide modifier

Elle date du XIIIe siècle et c'est une des plus typiques parmi les bastides occitanes avec son plan orthonormé. Elle a gardé nombre de vieilles maisons :

  • Maison Renaissance dite maison Bernays ou maison Jean-Imbert de Dardennes
  • Maison Gaubert, rue Marcellin-Fabre. Elle est construite après l'incendie de 1497
  • Tour d'escalier avec porte gothique flamboyante, rue Étroite
  • Maison Combettes avec une tour carrée du XVIe siècle, rue Sergent-Bories
  • Maison de style Louis XIII, rue Camille-Roques
  • Maison construite en 1754 pour François Obscur, riche marchand, place de la Fontaine (actuel musée Urbain-Cabrol)
  • Maison de style Louis XVI, rue Rouzies-Labastide
  • Fontaine du Griffoul, édifiée en 1336 par les Consuls, place de la Fontaine

Place Notre Dame modifier

  Inscrit MH (1996)[33].

Cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville. L'ancien hôpital Saint-Martial se situe sur cette place et a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste.

Elle comprend : La maison Pomairols ou Maison du Président Raynal, construite après l'incendie de 1497 qui ravagea la place. Les maisons Trebosc, Soulie, Salingardes, du Rieu, Ricard, Palis, Maravelle, Labarie, Ganac, Breton, Bouillac, Armand et Almaric.

Le pavement de la place Notre-Dame a été entièrement rénové en 2013 et accueille à présent une fontaine sèche musicale.

Pont des Consuls modifier

 
Pont des Consuls.
 
Sculpture de l’archange Saint-Michel par Casimir Ferrer sur le pont des Consuls.

Il est appelé aussi Pont-Vieux et fut construit sur l'Aveyron vers 1321, pour remplacer un ancien gué. Il était initialement surmonté de deux tours comme on peut le voir sur le sceau des consuls de Villefranche. Ces tours ont été démolies en 1730. À l'extrémité du pont, l'entrée de la ville était gardée par une grosse tour surmontant la porte qui servait aussi de prison. Cette tour a été démolie entre 1780 et 1790.

 
Vue sur le village depuis le pont des Consuls.

Château de Graves modifier

 
Château de Graves.

  Inscrit MH (1991)[34].

Il s'agit d'un petit château Renaissance construit à partir de 1545 par Jean Imbert Dardenne, riche bourgeois de la ville qui tira sa fortune de l'exploitation des mines de cuivre des environs.

Ancien palais de Justice modifier

 
Ancien palais de Justice.

Il a été construit en 1861 et abrite aujourd'hui l'hôtel de ville.

Parc mémorial des martyrs croates et bosniaques modifier

Ce lieu de mémoire hautement symbolique a été aménagé sur le site du champ des martyrs, là-même où les révoltés sont tombés sous les balles allemandes. Cet espace de recueillement, imaginé par l'architecte croate Ivan Prtenjak et l'architecte paysager aveyronnais Patrice Causse, intègre les sculptures de Vanja Radaus réalisées en 1952 pour Villefranche et offertes par le gouvernement croate.

Édifices religieux modifier

Collégiale Notre-Dame modifier

  Inscrit MH (1892)[35]

La collégiale Notre-Dame date des XIIIe et XVIe siècles. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville.

Ancienne Chartreuse Saint-Sauveur modifier

  Inscrit MH (1840)[36]

C'est un édifice du XVe siècle avec deux cloîtres, dont un de style gothique flamboyant.

  • Chapelle des Étrangers de la chartreuse Saint-Sauveur.

Chapelle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix modifier

  Inscrit MH (1920)[37]

Cette chapelle date du XVIIe siècle. La voûte en bois est entièrement peinte : c'est un rare exemple en Rouergue de construction baroque.

Église Saint-Jacques de Villefranche-de-Rouergue modifier

  Inscrit MH (2003)[38]

Villefranche-de-Rouergue se trouve sur le chemin de Saint-Jacques venant du Puy-en-Velay. Une chapelle a été construite en 1455 par les consuls. Une confrérie a été fondée en 1493 pour s'occuper du lieu et de l'hôpital qui accueillait les pèlerins. La commune en a récemment fait l'acquisition pour en faire un centre d'information sur les chemins de Compostelle.

Église Saint-Augustin de Villefranche-de-Rouergue modifier

Il s'agit de l'église de l'ancien couvent d'ermites de saint Augustin[39], construite à partir de 1520. L'actuelle place des Augustins faisait partie intégrante du couvent.

Chapelle des Pénitents-Bleus modifier

La chapelle Saint-Jérôme des pénitents bleus[40] est un édifice remarquable par sa qualité architecturale et son importance historique dans la vie religieuse de Villefranche-de-Rouergue. En 1976, la commune rachète le bâtiment et réalise en 1979 les premiers travaux pour la transformer en bibliothèque puis médiathèque. Cette dernière est officiellement inaugurée le .

Chapelle Notre-Dame de Treize-Pierres de Villefranche-de-Rouergue modifier

Elle fut construite à partir de 1510, sous l'épiscopat de François d'Estaing, puis agrandie en 1629 suivant l'inscription latine se trouvant au-dessus de la porte. En 1952, le peintre Nicolaï Greschny (1912-1985) y a peint des fresques en s'inspirant de la tradition de l'art sacré russe.

Église Saint-Joseph de Villefranche-de-Rouergue modifier

Elle fut construite en 1635, en même temps qu'un collège contre les fortifications, par les Pères Doctrinaires qui enseignaient la philosophie et les humanités.

Église Saint-Clair des Pesquiès modifier

Chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat de Villefranche-de-Rouergue modifier

Cette chapelle fut réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle fut consacrée en 1958. Sa crypte est l'ancienne salle capitulaire des Cordeliers où se trouve la châsse de sainte Émilie de Rodat.

Chapelle Sainte-Barbe de Villefranche-de-Rouergue modifier

Elle fut construite en 1711.

Ancien couvent de la Visitation modifier

Chapelle Saint-Jean de Saint-Jean d'Aigremont modifier

Sur le site appelé Calvaire, situé à 4 km de Villefranche-de-Rouergue par la route, se trouve deux édifices religieux. L'église du calvaire, datant du XIXe siècle, et l'église Saint-Jean-Baptiste, beaucoup plus ancienne, premier lieu de culte de la région. Au cours de fouilles, on y a mis au jour en 1994 une base de colonne pré-romane.

Abbaye cistercienne de Loc-Dieu modifier

  Inscrit MH (1989)[41]

L'abbaye de Loc-Dieu est une abbaye cistercienne des XIIe et XVe siècles située à Martiel, à 9 km à l'ouest de Villefranche-de-Rouergue.

  • Chapelle Notre-Dame-des-Champs de Villefranche-de-Rouergue. Inscrite à l'Inventaire général Région Occitanie[42].
  • Chapelle du couvent de la Sainte-Famille de Villefranche-de-Rouergue.
  • Chapelle du Calvaire de Saint-Jean-d'Aigremont.
  • Chapelle du château de Graves.

Patrimoine culturel modifier

Musée municipal Urbain-Cabrol modifier

 
Musée Urbain-Cabrol.

La Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue[43] est fondée en 1913. Urbain Cabrol en est le président-fondateur. Cette société voit sa collection centrée sur l'histoire locale augmenter. Un musée est créé pour la présenter, portant le nom du fondateur[44].

En 1963, la commune de Villefranche-de-Rouergue s'est associée à la Société des Amis de Villefranche pour assurer la gestion du musée[45].

Le musée possède des collections permanentes très variées : minéralogie, préhistoire, archéologie antique, art baroque et mobilier des Pénitents noirs, dermatologie et médecine du XIXe siècle, arts et traditions populaires.

Théâtre municipal modifier

 
Le théâtre municipal.

C'est le que le maire de Villefranche-de-Rouergue, Marcellin Fabre, propose au conseil municipal de construire un théâtre à l'emplacement des anciens bâtiments de la Sénéchaussée devenus siège du Présidial en 1552, sur le quai de la Sénéchaussée[46]. Les travaux commencent dès 1896 sur les plans de l'architecte parisien Ernest Fage. L'inauguration a lieu deux ans plus tard, les 23, 24 et [46]. Après l'enthousiasme du départ, l'intérêt diminuant, la gestion a été confiée à des intérêts privés. L'activité y devint irrégulière. La commune a repris la gestion du théâtre en 1950, mais en l'absence d'investissements pour entretenir le théâtre, il va continuer à se dégrader. Après un accord financier de toutes les collectivités territoriales, des travaux sont entrepris en 1993. Ils ont duré trois ans. Le théâtre rénové est inauguré en , cent ans après le début de sa construction[46]. Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 1993.

Bibliothèque municipale modifier

La bibliothèque municipale a été installée dans l'ancienne chapelle Saint-Jérôme des Pénitents bleus, rue du Sénéchal. La chapelle avait été acheté par la municipalité en 1976. Les premiers travaux de restauration du bâtiment pour le transformer en bibliothèque puis médiathèque sont faits en 1979. La médiathèque a été inaugurée le .

Carillon modifier

 
Carillon de Villefranche-de-Rouergue.

Le clocher-porche de la collégiale Notre-Dame de Villefranche de Rouergue abrite un ensemble de 49 cloches :

Une cloche, logée dans le lanternon posé sur la toiture du clocher, sonne les heures et 48 cloches, d’un poids total d’environ 11 t, installées dans la salle des cloches, située à mi-hauteur du clocher porche de la collégiale, soit à environ 30 m de haut. Elles assurent à la fois sonneries et carillon.

Parcs et jardins modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Moyen Âge modifier

  • Jean de Pomairols, premier des consuls, décida de rester dans la ville mise en quarantaine lors de la grande peste, son portrait est à la mairie

XVIIe siècle modifier

XVIIIe siècle modifier

XIXe siècle modifier

XXe siècle modifier

Devise et héraldique modifier

Les armes de Villefranche-de-Rouergue se blasonnent ainsi :

De gueules au pont des trois arcades d'argent crénelé de cinq pièces, accosté de deux tours quarrées de même, ouvertes et crénelées aussi de trois pièces chacune, le tout massonné de sable, planté dans les eaux d'argent ardées d'azur et surmonté de la croix occitane d'or, au chef de France.

C'est le pont des consuls ; il a été le premier pont de Villefranche et servait à l'époque de péage. Aujourd'hui, il existe encore mais les deux tours ont été supprimées.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes historiques
  1. Jean des Arcis, chevalier, sénéchal pour Alphonse comte de Toulouse en 1251 et 1253.
  2. À la fin de , plus de 1 200 croquants venus de Najac, Rieupeyroux, Moyrazès, Belcastel, Boussac, Castelnau-Peyralès, Saint-Salvadou, Sauveterre, Colombiès, Marcillac et d'ailleurs accourent à Villefranche. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618. Forts de cette réussite, ils reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche. Mais le gouverneur de la province réussit à les éloigner.
  • Notes générales
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  11. Titre porté par chacun des cinquante membres faisant partie du consistoire ou comité directeur du félibrige.
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France commune de Durenque) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « (718/3) Villefranche-de-Rouergue - Tessionnières », p. 77.
  8. SNCF, « Services & Gares / Gare Villefranche-Rouergue », sur ter.sncf.com, (consulté le ).
  9. Décret autorisant vingt-six communes du département de l'Aveyron à changer de nom. Du . Bulletin des lois de la République française no 260. 1919. p. 3597-3598. Lire sur Gallica.
  10. Urbain Cabrol, Essai de critique historique au sujet d’une ville qui a existé dans la plaine de la Madeleine, près de Villefranche-de-Rouergue, in Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tome 11, 1874-1878 (p. 319-334).
  11. M. Goffinet, « Villefranche-de-Rouergue. Église Notre-Dame », dans Congrès archéologique de France. Figeac, Cahors et Rodez. 100e session. 1937, p. 90-105, Société française d'archéologie, Paris, 1938
  12. Urbain Cabrol, Histoire de l'atelier monétaire royal de Villefranche de Rouergue, Villefranche, 1913.
  13. Bonal, Raymond (1600-1653) (BNF 10300964)
  14. Persée : M. Rigal, La fondation du séminaire de Treize-Pierres en Rouergue (), p. 33-43, dans "Revue d'histoire de l'Église de France", année 1948, numéro 124
  15. Philippe Fauré Le permo-trias des dômes de La Grésigne - Stratigraphie, structure ASNAT 2012 (consultable sur https://asnat.fr/pdf/domes-gresigne.pdf).
  16. LCL PAVELET, Archives nationales, 72 AJ 46, dossier n°4, pièce n°6b, rapport du LCL PAVELET
  17. Magazine l'Histoire n°2019, , p. 47-50
  18. Dossier de presse conjoint ambassade de Croatie en France et mairie de Villefranche-de-Rouergue pour l'inauguration du Parc-Mémorial pour les révoltés de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)
  19. Mairie de Villefranche-de-Rouergue, « Une brochure bilingue éditée par la mairie de Villefranche-de-Rouergue », sur croatie-occitanie.fr (consulté le ).
  20. Le Lot partie Centres d'excursions, p. 259 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 (ISBN 274550049X)
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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  37. Notice no PA00094201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. Notice no PA12000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. Notice no IA12000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. Notice no IA12000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. Notice no PA00094054, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. « Chapelle Notre-Dame des Champs, dite aussi chapelle Notre-Dame de Treize-Pierres », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue
  44. « Villefranche-de-Rouergue. Musée Urbain Cabrol. », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN 2-910763-18-8), p. 436-438
  45. « Le musée municipal Urbain-cabrol », sur Mairie de Villefranche-de-Rouergue.
  46. a b et c « Le théâtre municipal », sur Mairie de Villefranche-de-Rouergue.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Étienne Cabrol, Annales de Villefranche de Rouergue, tome premier (1099-1560), Villefranche-de-Rouergue, 1865, [lire en ligne]
  • Étienne Cabrol, Annales de Villefranche de Rouergue, tome deuxième (1561-1731), Villefranche-de-Rouergue, 1860, [lire en ligne]
  • Villefranche-de-Rouergue, carrefour de la Haute-Guyenne et du Haut-Languedoc, Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue, Villefranche-de-Rouergue, 2008
  • Marcellin (oratorien, Le P.) Rigal, Raymond Bonal et son œuvre : les premiers séminaires dans le Midi de la France, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, , 448 p., In-8 ° (BNF 36257765)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Claude Penel), Vilafranca : Marcièl, Morlhon, La Roqueta, Savinhac, Tolonjac, Valhorlhas / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilafranca, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 475 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-55-6, ISSN 1151-8375, BNF 38977243)

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