Discussion:Fédération syndicale unitaire

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vlan, tiré de : http://congres.fsu.fr/~php2004/article.php3?id_article=12
Ryo 17 déc 2003 à 09:45 (CET)

Commentaire déplacé de la page d'article :

Cet article a reçu une nouvelle fois l'aval de la FSU ce jour, lundi 19 avril 2004.

Quelqu'un connaît-il les différences de positions entre courants sur l'éducation. Cela permettrait de mieux les différencier que par des rapprochements politiques toujours très approximatif. FP 25 juillet 2005 à 15:38 (CEST)[répondre]


Luc Bentz 1er janvier 2006

  1. L'aval de la FSU peut être utile (pour vérifier qu'il n'y ait pas d'erreur), mais il serait aussi douteux de lui donner un imprimatur sur la page que de demander à la seule UNSA Éducation d'écrire l'histoire de la FEN. ;-)
  2. Il faut en la matière conserver un certain recul. C'est pourquoi (voir ma page personnelle !) je ne m'y aventurerai qu'avec précaution. Mais aujourd'hui, U&A, avec 71% des mandats au congrès fédéral, atteint à elle seule la majorité des deux tiers.
  3. Il me paraît cependant fortement réducteur aujourd'hui de qualifier la tendance Unité & Action de tendance proche du PC pour diverses raisons :
  • le courant U&A s'est éloigné du PC. Même s'y les militants du PC s'y retrouvent « naturellement », ils n'y appliquent pas la doctrine du parti.
  • Dans les années quatre-vingt, nombre de militants du PC l'ont quitté sans quitter U&A (de la même manière, mutandis mutandis, que nombre de militants UID s'étaient écartés de la SFIO fin des années cinquante/début des années soixante en raison de la politique algérienne du gouvernement Mollet). (Commentaire tout à fait personnel : cela peut expliquer l'engouement des militants de la FSU pour une organisation comme ATTAC dans laquelle ils trouvent le débouché politique qu'ils n'ont pas par ailleurs, alors même qu'ils n'ont pas de raison de rejoindre, par exemple, la LCR).
  • Au SNES, dans les années soixante et après, le courant U&A comprenait des militants engagés ailleurs. Un certain nombre de membres de la Convention des institutions républicaines (le mouvement de François Mitterrand, distinct de la SFIO, à l'époque de la FGDS) étaient militants U&A; Dans les années soixante-dix, un socialiste comme Jean-Petite fut secrétaire général adjoint du SNES (tout comme Jean-Louis Auduc dans les années quatre-vingt).
  • S'y ajoute l'attirance de fait pour la tendance majoritaire dans le syndicat, parce que, le plus souvent, des sans parti, comme disait la formulation classique du PC, étaient satisfaits de la gestion corporative et surtout administrative du syndicat.
  • Surtout, on aurait tort de considérer, sauf peut-être à l'École émancipée, que les tendances aient été homogènes idéologiquement sur les questions éducatives. Le SNES UID s'opposait vivement aux SNI sur la question des cours complémentaires. Sur la conception du rôle de l'école, de sa transformation et des pratiques pédagogiques en général, il y a sans doute moins d'écarts entre le SNUIPP (syndicat FSU du premier degré) et le SE-UNSA, qui, toutes choses restant égales par ailleurs, portent l'un et l'autre somme toute la tradition du SNI, qu'entre le SNUIPP et le SNES. De la même manière, nombre de militants UID du SNES avant la scission étaient fortement opposés à la thèse de l'école fondamentale (celle qui correspondait le plus au plan Langevin-Wallon de la Libération) développée par le SNI au début des années soixante-dix. Les identités culturelles premier et second degré sont fortes, et structurées par les syndicats ; c'est sans nul doute par là que passent les débats éducatifs : les tendances nationales sont des collectifs qui procèdent de leurs homologues au sein des syndicats et des sections (et dans les sections fédérales, des différentes sections syndicales).
  • Il y a une erreur que je rectifie : Pierre Juquin n'a pas conquis la direction du SNES en 1967. Il était responsable des intellectuels au PC. C'est sans doute lui qui suivait la tendance, mais il n'était pas sur les listes syndicales. La direction, en 1967, a été assurée par André Drubay et Étienne Camy-Peyret, le premier venant de l'ancien SNES (enseignement général) et le second de l'ancien SNET (lycées techniques, le SNET-écoles de 1945), le SNES et le SNET ayant fusionné dans le SNES classique, moderne et technique en 1966. [Le côté classique et moderne venait de la fusion de 1949 entre le SNES des lycées classiques et le Syndicat national des collèges modernes, les anciennes écoles primaires supérieures]. Étienne Camy-Peyret, militant Unité-Action de toujours, n'était pas inscrit au PC, par exemple.
  • Il en va de même pour l'École émancipée. Si les militants trotskystes s'y retrouvent (sauf les lambertistes passés à FO en 83-84), c'est un courant qui a toujours été plus vaste et qui d'ailleurs, à l'origine, se situait dans la mouvance anarcho-syndicaliste. Même s'il n'y a pas de surprises idéologiques de ce fait, la tendance a toujours eu une vie autonome.

Une des questions que je me pose est de savoir s'il ne faudrait pas renvoyer à la section concernant les tendances dans la FEN. Mais, en tout cas, assimiler U&A au PC, directement ou indirectement, me paraît excessif ! Le courant des années quatre-vingt-dix est assez sensiblement différent du courant dit cégétiste des années cinquante.

Sur ATTAC : il n'y a pas de proximité plus marquée avec l'École émancipée (voir ce que j'ai dit plus haut à propos d'Unité&Action). La proximité me semble être avec la FSU (sauf peut-être les militants plus proches des lambertistes). En revanche, si la FSU n'est pas, en tant que telle, un des fondateurs d'ATTAC, ses trois principaux syndicats (SNUIPP, SNES, SNESup) appartiennent au collège des personnes morales fondateurs d'ATTAC. Ce sont trois syndicats à majorité (nette) U&A.


Retraites 2010

La rédaction modifiée ce jour portait un jugement de valeur sur le conflit 2010 ("la FSU a été, avec la CGT, l'organisation la plus active" - de mémoire selon le sens). Il convient d'adopter ici une formulation plus neutre. Bentz (d) 21 novembre 2010 à 21:38 (CET)[répondre]