Thouraya Jeribi Khémiri

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Thouraya Jeribi Khémiri
ثريا الجريبي الخميري
Illustration.
Fonctions
Ministre tunisienne chargée de la Relation avec les instances constitutionnelles et la Société civile

(4 mois et 23 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Hichem Mechichi
Gouvernement Mechichi
Prédécesseur Ayachi Hammami
Successeur Poste supprimé
Ministre tunisienne de la Justice

(6 mois et 6 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh
Gouvernement Fakhfakh
Prédécesseur Mohamed Karim El Jamoussi
Successeur Mohamed Bousseta
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Tunis (Tunisie)
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendante
Fratrie Ghazi Jeribi
Diplômée de Université de Tunis
Profession Magistrate

Thouraya Jeribi Khémiri, ou Thoraya Jeribi Khmiri (arabe : ثريا الجريبي الخميري), née le à Tunis, est une magistrate et femme politique tunisienne, ministre de la Justice en 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est licenciée en droit et obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat en 1985 à la faculté de droit de Tunis. Elle effectue également un troisième cycle en droit[1],[2].

Elle gravit ensuite les échelons dans le domaine de la magistrature, en Tunisie. Elle est magistrate dans les tribunaux de première instance de Monastir, Tunis et Sousse. Ensuite, elle devient juge à la Cour de cassation, avant d'être nommée, en 2015, présidente du tribunal de première instance de Tunis[2]. Elle enseigne aussi à l'Institut supérieur de la magistrature et à l'Académie militaire de Fondouk Jedid[3].

En , elle est nommée ministre de la Justice au sein du gouvernement d'Elyes Fakhfakh[4]. Elle n'appartient à aucun parti politique. C'est par ailleurs une première en Tunisie qu'une femme est désignée à la tête d'un ministère régalien[1],[4].

Son nom figure sur la liste des ministres proposée par Hichem Mechichi, le de la même année, pour devenir ministre de la Relation avec les instances constitutionnelles et la Société civile[5]. Elle occupe ce poste à partir du . Le , Mechichi annonce la suppression du poste[6]. Le , il met officiellement fin à ses fonctions de ministre[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est la fille d'Ali Jeribi, un militant nationaliste actif durant la période du protectorat français ; elle est aussi la sœur de Ghazi Jeribi, lui aussi juriste, magistrat et ancien ministre de la Justice[8], et la cousine de Maya Jribi[9].

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Thouraya Jeribi Khemiri, ministre de la Justice proposée », sur nessma.tv, (consulté le ).
  2. a et b « Qui sont les six figures féminines du gouvernement d'Elyes Fakhfakh », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
  3. « Biographie de Thoraya Jribi Khémiri proposée au poste de la ministre de la Justice », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Officiel : la composition du gouvernement Fakhfakh », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  5. « Tunisie – Officiel : la composition du gouvernement Mechichi », sur webdo.tn, (consulté le ).
  6. « Remaniement ministériel : la liste des ministres proposés », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  7. (ar) « Mechichi met fin aux fonctions de Thouraya Jeribi », sur ar.tunivisions.net,‎ (consulté le ).
  8. « Thouraya Jeribi : 1re femme ministre de la Justice en Tunisie », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  9. « Qui est Thouraya Jeribi, la nouvelle ministre de la Justice ? », sur actuexpress.net, (consulté le ).
  10. (ar) « Fête nationale de la femme 2020 : liste des décorées de la part de Kaïs Saïed », sur kapitalis.com,‎ (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]