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"Les Voyages de Gulliver" : une version sans relief - pourtant en 3D - du classique de Swift

LEMONDE pour Le Monde.fr | 22.02.11 | 16h48  •  Mis à jour le 22.02.11 | 17h28

 

Jack Black dans le film américain de Rob Letterman, "Les Voyages de Gulliver" ("Gulliver's Travels").

Jack Black dans le film américain de Rob Letterman, "Les Voyages de Gulliver" ("Gulliver's Travels").20TH CENTURY FOX

Depuis la fin des années 1990, Jack Black est l'un des acteurs les plus emblématiques de la comédie américaine contemporaine. De son physique replet, il a fait un atout, le socle d'une personnalité burlesque d'Américain moyen qui s'est parfaitement accordé aux univers de Ben Stiller (Disjoncté, Tonnerre sous les Tropiques), des frères Farrelly (L'Amour extra-large), de Peter Jackson (King Kong), Michel Gondry (Soyez sympa rembobinez) ou encore Harold Ramis (L'An 1 - des débuts difficiles).

Pour un projet comme Les Voyages de Gulliver, une comédie jouant sur les changements d'échelle, il apparaissait comme l'acteur idéal. Encore eut-il fallu qu'il y ait quelqu'un aux commandes. Or cette impression fait de plus en plus défaut à mesure que le film avance.

Tout commence dans un journal new-yorkais où Gulliver (Jack Black donc) végète depuis des années au service courrier, paralysé par le manque d'ambition et de confiance en lui. Ce tire-au-flanc n'a rien de sympathique sauf l'amour qu'il cultive secrètement pour la responsable du service voyages, qui va le sauver.

Poussé par un malentendu, un accès d'audace, et un gros mensonge, il en vient, un jour, à se porter volontaire pour un reportage dans le triangle des Bermudes, qui le conduit tout droit au pays de Lilliput.

Là, il faut se contenter de quelques images emblématiques (le gros Gulliver enserré dans les ficelles des lilliputiens) et une intrigue sans saveur, qui sont clairement de purs prétextes à faire un film en 3D, techniquement raté de surcroît.

LA BANDE-ANNONCE (avec Preview Networks)


Film américain de Rob Letterman avec Jack Black, Jason Segel, Emily Blunt. (1 h 25.)

Isabelle Regnier

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