Archives de la catégorie: 'marché du travail'

09 mars 2011

Loin des membres de la génération “Y” que l’on décrit parfois dans le milieu du travail comme des individualistes-opportunistes qui passent leur temps sur les réseaux sociaux, un sondage Ipsos pour Nokia publiée le 3 mars fait apparaître une génératon attachés à des valeurs plutôt traditionnelles : le bonheur, le travail, l’honnêteté.

Interrogés par Internet sur le thème de la “réussite”, cet échantillon représentatif de 1003 jeunes de 15 à 34 ans estime que la réussite signifie d’abord “atteindre les objectifs que l’on s’est fixés” (97%) puis “l’accomplissement de soi” (96%) et enfin “le bonheur” (93%).

La réussite, selon eux, dépend de la capacité à saisir des opportunités (94%) mais pas au prix de devoir écraser les autres (pour 91%). Le travail est la qualité personnelle citée le plus (31%) comme nécessaire pour réussir, devant la détermination (27%). D’autres qualités «vertueuses» arrivent en tête comme l’honnêteté (24%) et l’ouverture d’esprit (22%).

Bill Gates et Barack Obama sont les personnalités qui symbolisent le mieux la réussite (pour respectivement 36% et 29% des jeunes interrogés), deux «héros» qui incarnent là encore des valeurs classiques, bien loin de l’individualisme parfois reprochés à la génération des 15-30 ans.

GENEROSITE ET CHANGEMENT

L’un a fait montre de sa générosité à travers sa Fondation, l’autre a incarné le changement et a obtenu le Prix Nobel de la Paix.

Les entreprises qui représentent le plus la réussite sont les grosses entreprises liées à Internet ou l’informatique : Google d’abord (citée par 29% des jeunes interrogés), suivie de Facebook (28%), Microsoft (23%) et Apple (22%).

L’enquête révèle également la façon dont les jeunes de 15 à 34 ans recherchent un emploi ou un stage.

Encore une fois, ce sont des moyens traditionnels qui sont préférés : la candidature spontanée (89%), le réseau familial, d’amis ou de collègues (82%), la réponse à des petites annonces soit sur des sites spécialisés (71%) soit sur le site de l’employeur (66%) soit dans la presse (57%).

Les réseaux sociaux professionnels ou Facebook sont relativement moins utilisés (36% et 31%) et sont jugés moins efficaces pour trouver un emploi ou un stage que les canaux traditionnels.

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08 mars 2011

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) publie à l’occasion de la Journée mondiale de la femme une étude portant sur plus de 12 500 cadres en France.

Les femmes investissent de plus en plus les postes de cadres - 34% en 2011 contre 23% il y a 20 ans - mais leur carrière ne suit pas le même chemin que celle des hommes. 11 % des femmes cadres occupent un poste à forte responsabilité, contre 23 % des hommes.

LES ECARTS SE CREUSENT A PARTIR DE 35 ANS

Une différence qui s’explique par leurs obligations familiales. La carrière des cadres décolle entre 30 et 40 ans, observe l’APEC, une période défavorable pour les femmes. Jusqu’à 35 ans, femmes et hommes progressent dans la hiérarchie à peu près au même rythme. Mais à partir de 35 ans, les écarts se creusent : les femmes de 35-39 ans sont 65 % à animer une équipe contre 74 % des hommes cadres. A partir de 40 ans, cette proportion progresse chez les hommes (76 %) alors qu’elle baisse chez les femmes (64 %).

Pour les femmes, la période de 30 à 40 ans est souvent synonyme de congé maternité, et de moins de flexibilité sur les horaires de travail : 9 % des femmes cadres travaillent à temps partiel contre 1 % des hommes. Des responsabilités familiales qui nuisent à leur carrière. Les entreprises en ont pris conscience et incitent les pères à s’impliquer davantage dans leur vie familiale (voir sur ce blog).

7 000 EUROS DE MOINS QUE LES HOMMES

Dotées de responsabilités moindres, les femmes cadres n’accèdent pas aux mêmes salaires. Leur rémunération annuelle brute atteint en moyenne 43 000 euros soit … 7 000 euros de moins que les hommes.

L’écart se creuse avec l’âge : il atteint 14 000 euros pour les cadres de plus de 55 ans ! A poste égal et compétence égale, les différences de salaire restent importantes. Par exemple, un homme de moins de 35 ans cadre dans la fonction administration/finance gagne en moyenne 41 000 euros brut par an. Pour une femme travaillant dans la même fonction, ce salaire moyen descend à 37 000 euros…

Aglaé de Chalus

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07 mars 2011

Alors que, dans la plupart des pays de la planète, la reprise économique est bel et bien là - ou en passe d’arriver -, les entreprises s’interrogent sur les moyens d’attirer et de retenir les compétences dont elles auront besoin, selon une étude du cabinet de conseil en gestion des ressources humaines Towers Watson menée en septembre 2010 auprès de 700 firmes à travers le monde.

51% d’entre elles considèrent la perte de leurs compétences clés comme un facteur qui peut entraver leur croissance. Pourtant, seulement 25 % d’entres elles estiment qu’elles ont les capacités suffisantes pour les retenir… 30 % des entreprises constatent en effet un désengagement croissant de leurs salariés. Un effet qui est surtout ressenti dans les firmes occidentales, puisque c’est un problème pour 39% des entreprises européennes et 44% des entreprises américaines.

ASSURER LA RELEVE

Deuxième challenge pour les entreprises, le remplacement des équipes dirigeantes.

Avec les départs en masse des baby-boomers, beaucoup de postes se retrouvent vacants et seules 21% des entreprises se disent capables d’organiser la relève managériale.

Un problème d’autant plus inquiétant qu’un tiers seulement d’entre elles (29%) considèrent qu’elles ont la capacité d’attirer de nouveaux talents. 33% des entreprises asiatiques, par exemple, reconnaissent que les salaires qu’elles pratiquent ne sont pas assez compétitifs.

L’enquête permet aussi de détecter des différences géographiques majeures en matière de réduction des coûts salariaux.

Les entreprises européennes sont ainsi plus nombreuses que celles des pays émergents (Asie et Amérique latine) ou d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) à réduire leur personnel (respectivement 26%, 3%, 9% et 25%), à geler les recrutements (19%, 5%, 14% et 10%), à geler ou réduire les salaires (11%, 8%, 9% et 8%). La reprise en Europe se fait décidément attendre plus qu’ailleurs.

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04 mars 2011

Quand il s’agit de recruter un nouveau salarié, les employeurs Espagnols sont plus rapides que les Français : 30 % des recruteurs espagnols déclarent pourvoir un poste en moins d’une semaine, alors que 32 % des Français ont besoin de 4 à 5 semaines pour trouver leur candidat idéal, comme la plupart des autres recruteurs européens, selon les résultats d’une enquête publiée par le cabinet de recrutement internationale Robert Half, publiée le 24 février.

18 % des recruteurs belges et italiens vont, eux, jusqu’à étaler leur processus de recrutement sur plus de 10 semaines !

L’étude analyse aussi le nombre d’entretiens que les employeurs estiment nécessaires pour recruter un candidat : en moyenne, deux ou trois entretiens suffisent selon 64% des personnes interrogées.

5 ENTRETIENS EN ALLEMAGNE

Mais à y regarder de plus près, les pratiques diffèrent là aussi suivant le pays : en Allemagne, 33 % des recruteurs ont besoin de plus de cinq entretiens pour dénicher la perle, alors que 22 % des employeurs tchèques, 17 % des Irlandais et 15 % des Français se contentent d’un entretien.

Et pour être sûr de ne pas passer à côté du parfait candidat, dans certains pays les recruteurs n’hésitent pas à rencontrer de - très - nombreux postulants.

En France, par exemple, il reste entre 4 et 6 candidats sur la liste finale pour 28% des employeurs, mais pas moins de 11 à 20 pour 12 % d’entre eux ! Les Autrichiens et les Tchèques choisissent un panel un peu moins large : il reste moins de trois candidats pour les dernières étapes du recrutement pour 37 % des Autrichiens et 39% des Tchèques.

L’étude a été réalisée par le groupe Robert Half en avril-mai 2010, auprès de 2 400 managers en charge du recrutement dans 13 pays (dont l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, l’Italie, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la République Tchèque et la Suisse) sur la base d’un échantillon représentatif d’entreprises.

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02 mars 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

La notoriété et la réussite commerciale de sa marque constituent un facteur d’attractivité important pour un employeur.

Les jeunes diplômés, ingénieurs comme managers, retiennent ainsi comme “attractifs”, en raison de leur “succès commercial”, les mêmes entreprises “grand public”, correspondant le mieux à… leur propre consommation : Coca-Cola, Ikea, Google

PEPSICO ET AUCHAN CULTIVENT LA DIFFERENCE

Les seules entreprises qui départagent ingénieurs et commerciaux dans ce palmarès sont, pour les commerciaux, PepsiCo, Procter&Gamble et Kraft Foods, moins connues du grand public, mais grands fournisseurs de “business cases” dans les écoles, et, pour les ingénieurs, Auchan (où ils vont faire leurs courses ?), Nestlé et LVMH.

A noter cependant que les premières places sur ce critère ne correspondent pas forcément à une forte attractivité tous critères confondus, où ni Coca-Cola ni Ikea n’apparaissent dans les dix premiers.

En revanche, L’Oréal, Google et Danone figurent à l’horizon des jeunes diplômés tant pour leur succès commercial que pour leur attracitivité d’employeur.

Ecoles de commerceSuccès commercial
Entreprise Classement 2010
Coca-Cola Enterprise 1
IKEA 2
L’Oréal 3
Google 4
Microsoft 5
Ferrero 6
PepsiCo 7
Danone 8
Procter & Gamble 9
Kraft Foods 10

 

Ecoles d’ingénieur Succès commercial
Entreprise Classement 2010
IKEA 1
Google 2
Auchan 3
Danone 4
Nestlé 5
L’Oréal 6
Microsoft 7
Ferrero 8
LVMH 9
Coca-Cola Enterprise 10

Top 10 des entreprises les plus attractives, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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01 mars 2011

54% des recruteurs jettent votre CV lorsqu’ils estiment qu’il n’est pas assez «personnalisé».

C’est ce que révèle une étude publiée le 1er mars pour le site de recrutement en ligne Careerbuilder.

Deuxième erreur jugée impardonnable, la longueur du CV : 33% d’entre eux ne le lisent pas dès qu’il dépasse trois pages.

Les autres erreurs qui écartent automatiquement un CV de la pile sont le manque de lisibilité (pour 31% des recruteurs), les fautes d’orthographe ou de frappe (pour 12%), le fait d’avoir copié-collé l’annonce d’offre d’emploi dans le CV - si, si, ça arrive ! (pour 8%) et enfin l’absence de lettre de motivation (pour 6%).

Certains CV comportent des erreurs ou des maladresses un peu plus inattendues…

CV ECRIT EN VERS 

Interrogés sur les CV les plus inhabituels auxquels ils avaient eu à faire, l’un d’eux cite le cas où les seuls mots écrits étaient le nom et le numéro de téléphone du candidat, suivis de la phrase « Je veux du travail ! » ; un autre était écrit en vers…

Ces erreurs, ou ces tentatives d’originalité, sont d’autant plus handicapantes que le recruteur n’accorde que peu de temps à la lecture de la correspondance des candidats : près de 3 employeurs sur 10 disent passer une minute ou moins à examiner chaque CV, 19% ne prennent que 45 secondes ou moins !

L’enquête a été menée en ligne par le cabinet d’étude de marché britannique Shape the Future pour Carreerbuilder.co.uk auprès de 757 chefs d’entreprise européens (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Suède), dont 112 français, entre le 17 novembre et le 17 décembre 2010.

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17 février 2011

39% seulement des Français en recherche d’emploi estiment que consulter un site d’annonces d’emplois sur Internet est le moyen le plus efficace de trouver du travail, selon un sondage OpinionWay pour le cabinet de conseil en ressources humaines Précontact, publiée le 16 février (échantillon de 999 personnes de 18 à 55 ans interrogées par Internet et déclarant “surveiller le marché de l’emploi”). 59% d’entre eux consultent pourtant ces sites au moins une fois par semaine, contre 40% les annonces sur papier. Mais plus de 80% estiment que cet exercice nécessite de l’expérience et du professionnalisme.

Par ailleurs, les trois quart (77%) disent ne pas avoir encore utiliser les réseaux sociaux grand public (Facebook etc.) pour entrer en contact avec un employeur potentiel, 10% seulement l’utilisant au moins une fois par semaine. De même, les deux tiers (67%) n’ont pas encore utiliser dans ce but les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, LinkedIn), contre 13% l’utilisant au moins une fois par semaine. Et 3% de l’ensemble considèrent que cet outil de recherche d’emploi est le plus efficace.

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16 février 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour des jeunes diplômés à qui l’on répète à longueur de temps qu’ils devront changer de métier et d’entreprise plusieurs fois dans leur vie professionnelle, que rien n’est jamais acquis et qu’il faut sans cesse améliorer son employabilité, la capacité d’un premier employeur à “développer les compétences professionnelles” de ses recrues est un argument d’attractivité précieux.

A ce jeu, ce sont à nouveau les grands cabinets d’audit et de conseil (Bain, Mc Kinsey, AT Kearney, BCG, Mazars, KPMG, Deloitte, Accenture, PwC) qui sont gagnants, bénéficiant du fait que les métiers du chiffre et de l’audit permettent une plongée formatrice dans le coeur d’entreprises diverses et variées. A noter que cette tendance est aussi forte chez les ingénieurs que chez les managers, et que le cabinet franco-européen Mazars confirme ici qu’il fait jeu égal avec ses concurrents anglo-saxons.

Ce palmarès laisse donc peu de place aux autres secteurs d’activité. On trouve curieusement des entreprises industrielles chez les managers (General Electric, Altran) - qui y voient peut-être l’occasion de se frotter à des réalités qu’ils ne connaissent pas - aux côtés d’entreprises de service à la réputation affirmée (Sodexo, Auchan), alors que ce sont plus logiquement des championnes de l’industrie qui impressionnent favorablement les ingénieurs qui veulent se former (Alcatel-Lucent, Google, Bouygues Immobilier).

Ecoles de commerce

Managers qui vont m’aider à développer mes compétences professionnelles

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
McKinsey & Company 2
A.T. Kearney 3
The Boston Consulting Group 4
General Electric 5
Sodexo 6
Altran 7
Mazars 8
KPMG 9
Auchan 10

 

Ecoles d’ingénieur

Managers qui vont m’aider à développer mes compétences professionnelles

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Mazars 2
The Boston Consulting Group 3
McKinsey & Company 4
Deloitte 5
Accenture 6
Alcatel-Lucent 7
PricewaterhouseCoopers 8
Google 9
Bouygues Immobilier 10

 Top 10 des entreprises les plus attractives, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                  Rang                   Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14

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Embellie sur le marché de l’emploi des cadres

“Dans un marché de l’emploi qui reste dégradé, 2011 va être une année de croissance pour les cadres. Le volume des recrutements va progresser” a annoncé, mardi 15 février, Jacky Chatelain, le directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres, en présentant les prévisions de l’Association pour 2011.

Au total 169.000 à 181.000 cadres devraient être recrutés en 2011 contre 164.000 en 2010, indique le ”Panel APEC entreprise 2011″ publié mercredi 16. La hausse annuelle sera donc de 3% à 10%, en fonction de la croissance du PIB et de l’investissement des entreprises.

“C’est mieux qu’en 2009 mais toujours moins bien qu’en 2008″, relativise Pierre Lamblin, le directeur des études et recherches de l’APEC. On n’a pas encore retrouvé le niveau d’avant la crise, mais la tendance est à la hausse pour l’emploi des cadres. 

Les “fonctions locomotives” sont toujours le commercial, la recherche et développement et l’informatique. “Ces trois fonctions représentent 6 recrutements sur 10″ souligne Pierre Lamblin. La fonction informatique représente à elle seule 17% des recrutements totaux.

Les nouveautés 2011 résident dans la nature du recrutement. D’une part les employeurs donnent la priorité à l’expérience. “On note une appétence des entreprises pour les cadres de plus de 10 ans et de 20 ans d’expérience” indique M. Lamblin.

Ce qui pénalise l’entrée des jeunes diplômés sur le marché du travail des cadres. Ces derniers ne bénéficient que de 20% des recrutements contre 23% avant la crise. “Les débutants peineront encore cette année pour décrocher un emploi” indique l’APEC, alors que 36% des jeunes diplômés de la promotion 2009 étaient restés sans emploi en 2010. Et la part des contrats à durée déterminée progresse au dépens des CDI. La proportion des CDD a augmenté de 11 points en deux ans pour les jeunes diplômés.

D’autre part, “on retrouve en 2011 des recrutements pour création de poste, alors que ceux de 2010 étaient des recrutements de remplacement” souligne M. Lamblin.

Sur le plus long terme aussi, l’optimiste est de rigueur pour les cadres: “de 2013 à 2015, on reste sur une pente ascendante” indique M. Chatelain. L’APEC prévoit au-delà de 2012, un volume de recrutements annuels supérieur à 200.000.

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08 février 2011

Contrairement à une idée reçue, exercer une activité bénévole durant ses études ne favorise pas l’accès à l’emploi.

Tel est le résultat d’une campagne de testing sur CV réalisée en Ile-de-France par une équipe d’universitaires et de chercheurs du Centre d’études de l’emploi (CEE).

En partenariat avec plusieurs associations, les auteurs de l’étude ont fabriqué treize CV fictifs, identiques en termes de diplômes et d’expériences. Douze d’entre eux mentionnaient en outre une activité de bénévolat dans une association.

ENVOYES A 500 RECRUTEURS

Entre avril et juillet 2010, ces CV ont été envoyés à 500 recruteurs pour des postes réputés en tension, dans les secteurs de la banque et de l’informatique : informaticien, développeur informatique, chargé de clientèle dans la banque-assurance, gestionnaire de patrimoine, etc.

Les résultats de l’étude montrent qu’être engagé dans une activité bénévole n’augmente pas les chances d’être reçu à un entretien d’embauche. Et ceci quels que soient le secteur et le type d’engagement bénévole.

UN IMPACT PEU PROBANT, VOIRE NEGATIF

« Actuellement, dans les professions examinées, les employeurs ne valorisent pas l’engagement bénévole, ni les compétences acquises par les jeunes qui ont exercé ces activités », souligne l’étude.

Sur certains postes, un engagement bénévole peut même desservir, en particulier dans le secteur informatique.

Par exemple, pour un poste de développeur informatique, un candidat sans activité bénévole a eu accès à un entretien d’embauche dans plus de 25% des cas, alors que ce taux tombe à 17,4% pour celui dont le CV mentionne une expérience aux Restos du cœur.

Les employeurs percevraient parfois les activités bénévoles comme «chronophages» et craindraient que le candidat ne se consacre pas pleinement à son poste.

L’étude indique toutefois qu’une fois l’étape du tri sur CV franchie, les candidats témoignant d’une expérience bénévole ont été rappelés avec plus d’insistance que les autres.

Pauline Turuban (avec AFP)

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