A Grigny (Essonne), un "corbeau" pollue la campagne des cantonales en jouant sur les peurs et le racisme.
Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon ont fait spécialement le déplacement dans cette ville de Seine-Saint-Denis dont le maire, Stéphane Gatignon, a décidé de soutenir le candidat PS - Europe Ecologie-Les Verts.
"C'est l'application des statuts de Force ouvrière. Quand on a des mandats, on a interdiction d'appartenir aux organes dirigeants d'un parti politique", justifie le secrétaire général de Force ouvrière.
Frappés par un sentiment d'abandon du pouvoir central, les candidats UMP aux élections cantonales dans la Creuse se présenteront, les 20 et 27 mars, sous l'appelation "sans étiquette".
Sous l'impulsion de Christian Estrosi, maire de Nice, et d'Eric Ciotti, président du conseil général, l'UMP fait le ménage dans sa fédération des Alpes-Maritimes.
Le FN compte sur le prochain scrutin pour faire son entrée dans les conseils généraux. Marine Le Pen, qui a policé l'image de son parti, est le moteur des campagnes locales.
La réforme abandonne le scrutin de liste au profit d'un scrutin majoritaire qui ne garantit pas la parité au sein des assemblées départementales et régionales.
Le Val-de-Marne est, avec l'Allier, le dernier département présidé par un communiste. A l'occasion des élections cantonales des 20 et 27 mars, le PS et Europe écologie-Les Verts tentent de reprendre la main au conseil général.
Les listes de candidats vont être mises en ligne par le ministère de l'intérieur, après vérification de l'éligibilité de chaque candidat. Ceux-ci avaient entre le 12 et le 21 février pour s'inscrire en préfecture. 2 023 cantons renouvelés en 2004 et trois autres faisant l'objet d'une élection partielle sont concernés par ce scrutin. Une vingtaine de départements pourraient voir leur majorité basculer.
Les deux socialistes comptent sur les cantonales pour valoriser leur candidature à la primaire socialiste pour la présidentielle.
A l'approche des élections des 20 et 27 mars, des élus de la majorité craignent de perdre une dizaine de départements.
Alors que le rapport Sauvé sur la prévention des conflits d'intérêts souligne l'incompatibilité déontologique du cumul des fonctions de ministre avec un mandat exécutif dans une collectivité territoriale, deux ministres sarkozystes sont en campagne pour conserver leurs mandats de président de conseil général.
Les cantonales, ces élections de second rang et de terroir, couleur sépia et tendance Rotary.
Malgré une législation censée favoriser la parité au sein des exécutifs locaux, les conseils généraux demeurent très masculins. Seuls six sur les 101 que compte la France sont présidés par une femme.
La municipalité (PS) de Strasbourg est à l'origine de cet appel solennel présenté au Sénat pour sensibiliser l'opinion et les pouvoirs publics à cet "impératif démocratique".
Les élections cantonales qui auront lieu les 20 et 27 mars 2011 seront les dernières du genre, avant l'élection en mars 2014 des conseillers territoriaux instaurés par la réforme des collectivités territoriales.
Dernier scrutin avant la présidentielle de 2012, les cantonales des 20 et 27 mars 2011 attisent les élans de l'opposition et inquiètent la majorité. Tour d'horizon des enjeux dans les deux camps.
Les élections cantonales des 20 et 27 mars renouvelleront la moitié des conseillers généraux dans tous les départements, sauf Paris. Les candidats ont jusqu'au 21 février pour s'inscrire.
Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi, le tableau annexé à la loi fixant le nombre de conseillers territoriaux par département et par région.
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