Archives de octobre, 2008

31 octobre 2008

   14-06_oct20_cover_small.1225500812.jpg   Les medias en parlent peu, pour ne pas propager la haine, mais ce qui circule sous le manteau est terrifiant.
Voir ici ce contre quoi se bat Barack Obama, l’air de rien.
Les conservateurs paniquent. Imaginez la Cour suprême de Barak Obama…

   Focus on The Family appelle les pasteurs à diffuser une video dimanche dans les Eglises pour inciter les “value voters” à se rendre aux urnes (que sont les “value voters” devenus cette année ?)

    Côté info: voir cette interview de Barack Obama sur quelques dossiers, sur lesquels il nous tardait d’avoir des précisions:
- Guantanamo: fermeture “rapidement” (”quickly”) mais il faut d’abord revoir les dossiers (d’après les think tanks qui ont travaillé sur la question, une commission de sages pourrait revoir les cas un par un)
- Négociations avec les Talibans: Bob Gates a approuvé l’idée. Barack Obama est circonspect. Tout dépend avec qui, et si des résultats peuvent être escomptés.
Bref, du sérieux.

    Côté McDo, le Barack-Barnum continue.

frontrow_hdr_e.1225500289.jpgAprès avoir dépensé 3 millions de dollars en 30 minutes de pub, la campagne Obama a encore besoin de vos 5 dollars.
    Donnez, donnez, et vous aurez peut-êre la chance de gagner une place au Grant Park de Chicago (on vous paiera le billet d’avion..) pour la soirée électorale.
    Barack vous promet d’être assis au premier rang de l’Histoire…

Pallowin

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   Ce n’est pas parce qu’il y a crise que Halloween va être moins fêté.
Au contraire. Après deux ans de campagne, c’est le grand défoulement.

Les tenues Sarah Palin ont la cote. L’intéressée a été surprise de l’entendre.
- “Oh ? That’s kind of bizarre”
Très couru aussi:
-Joe le plombier (Il suffit d’un crâne chauve et d’un “plunger”)
- Pig with lipstick

   Plus scary, l’avocat de Pennsylvanie (un démocrate) qui remonte jusqu’à la Cour suprême pour obtenir l’original du certificat de naissance de Barack Obama.
   Du côté conspirationniste, les e-mails continuent à vibrillonner.
 

(Photo Susan Biddle)

29 octobre 2008

Si vous avez raté Barack Obama sur NBC, BET, FOX, CBS etc.. vous pouvez encore l’attraper sur Comedy Central.
Ce soir, c’est Barack prime and full time.

Trente minutes de super-production.
On dirait le décor de Denver, sauf qu’on est passé deriière les colonnes.
On est presque dans le Bureau Ovale (un peu West Wing quand même)

Barack Obama, très structuré, simple, développe son plan en trois parties. Ici la santé, là, l’éducation. Thèse, antithèse, synthèse.
Les (possibles) prochains membres de son cabinet défilent sur l’écran: Bill Richardson, Tim Kaine..

Et la fin en feu d’artifice: du réel dans la pub; de la pub live.
On croirait un saut en parachute sur la Place de la concorde le 14 juillet. Live, on arrive en Floride sur la scène du meeting du candidat.
Pile pour les 2 dernières minutes du discours, dans un timing parfait.

Quelle discipline, quelle maestria. Tout chez Obama est bien réglementé.
Après ça, on lui donne les clefs sans discuter…
Les clefs et tout le reste: la maison, l’argent du bailout, le déficit, l’Iran, les mortgages, les créances toxiques (n’a-t-il pas désamianté Atfeld Gardens à Chicago ?)…
Si Barack peut s’occuper de tout pendant qu’on regarde le base-ball..  

Joe again

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   En cette fin de campagne, les grands mots volent bas.

   Joe le plombier a participé à son premier rassemblement pour McCain. Fox News était sur place.
Joe a dit betcha (ou à peu près) quand un militant lui a dit qu’un vote pour Obama était une menace pour Israël (“a vote for the death to Israel”)
   - “I’ll go ahead and agree with you on that.“ 

    Sans son T-shirt, Joe est apparu transformé. Fox News ne lui a pas demandé s’il avait eu lui aussi un crédit chez Neuman Marcus.
   Il a dit qu’il parlait “avec ses tripes”
- “I’m honestly scared for America”. 
   Le plombier craint le marxisme rampant.
- “I love America. I hope it remains a democracy, not a socialist society. … If you look at spreading the wealth, that’s honestly right out of Karl Marx’s mouth”.

   Le marxisme est le mot à la mode dans cette fin de campagne.

Barbara West, une présentatrice de télé de Floride, a interrogé Joe Biden.
- Obama entend répartir la richesse. N’est-il pas marxiste ?
- Are you joking ? a demandé Biden.
La video a été vue par 2 millions de personnes.
   La campagne Obama, elle, ne plaisante pas. La chaine WFTV de Orlando est privée d’interviews jusqu’à nouvel ordre….

  

28 octobre 2008

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Palin joue le rôle de Bush 2004 pour les démocrates. Elle stimule la créativité. Les humoristes et les parodies. 
Exemple: Palin à la Maison Blanche. Voir : ici

27 octobre 2008

Curieux retour en arrière aujourd’hui.
La campagne s’est tout à coup emballée.
Revoilà le Barack Obama des grandes foules, incantatoire, sombre.
Il présente son “closing argument”.

Et revoilà le pasteur Wright.
Les républicains s’étaient retenus de l’utiliser.
Mais comme les e-mails envoyés sous le manteau ne “sortent” pas, un comité du parti républicain a diffusé cette attaque anti-Obama sur le pasteur.

CBS se demande d’où vient l’argent.
Quelque peu de Goldman Sachs apparemment.
- La liste des donateurs ressemble à un “Who’s Who of the Wall Street collapse”CBS: “The Obama campaign has just vacuumed up the money in this cycle, specifically from Goldman Sachs, Obama has received over $740,000, as opposed to McCain’s $220,000.
   Not to mention that the former head of Goldman Sachs, Robert Rubin, is Obama’s chief economic advisor - and two current executives are bundling for him (David Heller and Bruce Heyman). “Bundlers” are mega-fundraisers who, critics say, get special access.
Another big Obama bundler is Citicorp’s Michael Froman. Obama’s even tapped him to help put together his new administration.
Obama has tripled McCain’s haul from Lehman Brothers interests.
Citigroup, Morgan Stanley and JP Morgan Chase? More, more and lots more to Obama”. 
Le Boston Globe résume la situation.
La moitié à peu près de la fortune d’Obama vient de donateurs qui contribuent pour moins de 200 dollars.
C’est la limite fixée pour publier le nom des contributeurs.
Les républicains ont demandé à la FEC de vérifier si ce ne sont pas des financiers qui contournent la loi.

About half of Obama’s nearly half-billion-dollar fund-raising haul has come from having millions of small donors give less than $200, the cut-off for reporting the names of the donors. (The Republicans have asked the Federal Election Commission to make sure these small donors are legitimate, and that larger donors aren’t simply finding creative ways to divide up their contributions.)

Diet Obama

Plus de 100.000 personnes à Denver.
La vague est de retour.

D’après NBC, la marque “Obama” a dépensé autant cette année en publicité que Geico.
Extrait de Meet the Press:

- MR. BROKAW:  That fact is that Obama did go back on his word about accepting public financing.  He went to private sector.  He is spending a ton of money. Is this the end of public financing in American politics, Chuck?

- MR. TODD:  3/4 billion dollars is what he is going to raise.  This is–his ad campaign is going to be more than Geico, OK?  For this, for this last year.  His brand more than, I think, Diet Coke.  About…

MR. BROKAW:  McDonald’s.

MR. TODD:  Yeah.  About equal for what McDonald’s is.
This is an astronomical figure, and, and it is going to trouble a lot of folks because how, this is, once again, every time government tries to rein in campaign finance system, the–money finds like, you know, it’s like this thing in “Jurassic Park” where the Jeff Goldblum character says, “Life finds a way.” Money always finds a way no matter how you rule it, and this is happening again. 

 

 

25 octobre 2008

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Est-il lui aussi pressé d’en finir ?
W. a déjà voté.
Par correspondance, assis à son bureau à La Maison Blanche.

La presse l’a surnommé le “président invisible”.
Il est absent de la campagne.
Même le film W. d’Oliver Stone n’attire pas. 200px-w_ver4.1224940863.jpg
Il vient trop tard. Ou trop tôt.
A sa sortie, W. est arrivé en queue du box office.
Les spectateurs ont préféré Beverly Hills Chihuahua.
Le New York Times prévoit déjà le “bust” (retombée) des livres anti-Bush.

9782738121486.1224940894.jpgEn attendant (la vie médiatique étant ainsi faite), le boom des livres anti-Obama, un vrai livre de référence sur les origines du mouvement néo-conservateur, par Justin Vaisse, chercheur à la Brookings Institution.

21 octobre 2008

Pour la soirée électorale de Barack à Chicago, la presse a le choix entre des “packages”.
Vous préférez le package super-luxe pour les télés (1870 dollars) ou la formule presse écrite à 935 dollars (prise électrique + chaise au chaud + sandwich).
Il y a une bien possibilité d’avoir une accréditation gratuite. Mais la vue est limitée, il fait froid et on reste debout.

Extrait du menu envoyé ce matin par la campagne:

“The following coverage resource packages are available for purchase:

  • Main Riser Position - $935 (Includes 4 Main Riser Credentials, 5’x8’ Slot on Covered Main Riser and one 20 amp circuit)
  • Main Riser Position with Telecommunications - $1870 (Includes Main Riser Position services, PLUS two unlimited long distance/local phone lines and one wired high speed internet connection)
  • Cut Riser Position - $880 (Includes 4 Cut Riser Credentials, 5’x8’ Slot on Covered Cut Riser, one 20 amp circuit)
  • Cut Riser Position with Telecommunications - $1815 (Includes Cut Riser Position services, PLUS two unlimited long distance/local phone lines and one wired high speed internet connection)
  • Press File Seat - $935 (includes 1 Press File Credential, seat in heated Press File Tent, Power, Cable Television, High Speed Wired Internet Service, Catering)

    Il y a aussi possibilité d’accéder gratuitement aux extérieurs.

    “Credentials to access the General Media Area are available at no cost. Please note that the General Media Area is outdoors, unassigned and may have obstructed views”.

20 octobre 2008

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    Après le retour de Colin Powell, voilà celui de Judith Miller.
La journaliste du New York Times qui croyait aux armes de destruction massive de Saddam Hussein et qui a fait de la prison dans l’affaire Scooter Libby, a été recrutée par Fox News.

19 octobre 2008

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   Un texte intéressant sur les sondages dans le Wilson Quarterly.
Le taux de réponse aux enquêtes décline fortement.
Même en ce qui concerne le Pew research center, institut réputé, seuls 22 % des Américains contactés acceptent de répondre (36 % il y a dix ans).
Ce qui fait augmenter les coûts.
Pour identifier 5000 numéros utiles, il faut 15.000 coups de fil. Dont 1000 vont aboutir à des réponses. Au total, pour chaque sondage, il faut de 30.000 à 40.000 coups de téléphone.
Pour réduire les couts, les sondeurs sont tentés d’utiliser des robo-calls.
- “Pour McCain, press 1″ (that one ?)
Un tiers des sondages sur les primaires démocrates étaient des robo-calls.
De même que la majorité des sondages réalisés jusqu’à la mi-septembre dans les Etats.
A noter que les robo-calls se sont révélés plutôt exacts en 2006 et 2008.

17 octobre 2008

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    Pas très à l’aise, Barack Obama, d’être au Waldorf Astoria, en habit et noeud papillon, alors que la crise rode sans avoir encore atterri.
    Selon la tradition, les deux candidats ont participé au gala de charité de l’archevévêché de New York. Tous les deux ont du prononcer un speech humoristique. Dans la meilleure tradition américaine.

    John McCain a promis qu’il allait remplacer son staff par Joe le plombier (le plombier est devenu tellement populaire que même sur la statue de la Liberté, on a remplacé la torche par une ventouse, a dit David Letterman).
    

   Super-Barack a dit qu’il n’était pas né dans une étable, contrairement à une croyance répandue, mais sur Krypton et envoyé par son père Jor-el pour sauver la planète.
   Il s’est félicité que McCain et lui dînent à la même table à 18 jours de l’élection, et ce, “sans préconditions”.
   Il  a expliqué que son nom “Barack” voulait dire “that one” en swahili. Quand à son deuxième prénom, il lui a été manifestement donné par quelqu’un “qui ne savait pas que j’allais me présenter à la présidence des Etats-Unis”…

    Redevenu sérieux, McCain a pratiquement reconnu qu’il avait perdu. Il a rendu hommage au moment d’histoire en train de s’accomplir:
- “There was a time when the mere invitation of an African-American citizen to dine at the White House was taken as an outrage and an insult in many quarters. Today, it’s a world away from the cruel and frightful bigotry of that time. And good riddance.
   I can’t wish my opponent luck, but I do wish him well”.
 

16 octobre 2008

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Plutôt que de déprimer à lire la presse française (un peu apocalyptique, non ?), rebondissez avec la presse américaine.
- Voyez le “bright side”, conseille Newsweek.

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    La crise actuelle montre en fait que la Régulation existe (indépendamment de Wall Street).
Plus grand, plus gros, plus encombré : ça ne pouvait plus durer.
A lire dans Utne Reader, l’article :
- “In praise of Economic Pain”.
   L’Amérique a beaucoup de choses à gagner à la récession, dont le retour à la raison.

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- “Sanity: a break from the soul-numbing, environnementally devastating addiction to ever more stuff”.
Les Etats-Unis ont vu une correction de ce type dans le passé. (a “national character correction”).
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, les gens faisaient pousser 30 à 40 % des légumes du pays dans leurs jardins, et ils recyclaient le moindre morceau de métal, de caoutchouc ou de nylon.
- “Our self propelled salvation won’t be for the love of the country but for the love of coin. It’s not a noble cause but it’ll do”.

15 octobre 2008

Débat (suite)

Pourquoi votre co-listier est-il plus qualifié que celui de l’adversaire ? a demandé Bob Schieffer.
- “Sarah Palin is a “role model” pour les femmes“, a dit McCain.
Barack Obama n’a pas osé dire de mal de Sarah…

Mais la vedette n’est pas Sarah, c’est Joe le plombier.
- “Hey Joe”, interpelle John McCain par delà l’écran.
Joe est supposé décider s’il croit qu’il va être à l’amende s’il n’adhère pas au plan santé de Barack Obama.
John McCain affirme qu’il va devoir payer.
 - “Fine: zero“, corrige Barack Obama en regardant Joe dans les yeux (derrière l’écran).
Quoi qu’il en soit, reprend John McCain comme s’il n’avait pas entendu, Barack Obama, c’est plus de taxes et de dirigisme.
Et une amende pour Joe….

Autre vedette dans la discussion sur l’éducation: Michelle Rhee (voir Ici).

Globalement, c’était le meilleur débat.
Sur les trois, un sans-faute de Barack Obama.

Base Ball

Débat dans 5 minutes.
Qu’est-ce qu’un troisième débat peut apporter de plus ?
Le Dow a replongé. Peu importe qui est élu, la crise est là, qui rode.

Enfin, le plus étonnant, dans l’organisation parfaite d’Obama, c’est qu’il a décidé d’acheter 30 minutes de télé en prime time le 29 octobre.
Pile au moment du base-ball.
La Ligue a donné son accord pour reporter le début du match de 8 minutes.
Le match commencera à 8:38 au lieu de 8:20 pour laisser la place à ce que Barack Obama a à dire aux électeurs (ruinés) pour un cout de 500.000 dollars…
Only in America.

13 octobre 2008

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Le Dow a monté de 900 points d’un coup.
1-Qui a enterré le capitalisme américain ?
2-Comment peut-on prendre au sérieux les marchés ?
3-McCain peut-il effectuer un come-back similaire ?

12 octobre 2008

    Election toujours plus historique.
Le candidat républicain promet de botter le “you know what” de son adversaire démocrate dès qu’il en aura l’occasion.

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    Selon le Washington Times, John McCain s’est adressé dimanche à ses partisans au quartier général d’Arlington. Il a reconnu que la crise financière lui avait causé quelques soucis mais il a annoncé un come-back. 

- “We’re a couple points down, OK, nationally, but we’re right in this game,” McCain said to cheers. “The economy has hurt us a little bit in the last week or two, but in the last few days we’ve seen it come back up because they want experience, they want knowledge and they want vision. We’ll give that to America.”

 McCain doit être lundi en Virginie, deux jours avant le dernier débat.

- “We’re going to spend a lot of time and after I whip his you-know-what in this debate, we’re going to be going out 24/7,” a-t-il dit.

10 octobre 2008

A part la cloture de la bourse, ce que toute l’Amérique attendait vendredi était le rapport du procureur indépendant de l’Alaska sur le ”trooper”, le beau-frère de Sarah Palin, un policier que toute la famille Palin a essayé de faire renvoyer de son poste après que son mariage avec la soeur de Sarah eut mal tourné.

(Je plaisante: les Américains n’attendent plus rien sinon que le ciel leur tombe sur la tête à l’ouverture de la bourse lundi. La campagne électorale est devenue le cadet de leurs soucis -surtout que tout le monde croit que Barack Obama a déjà gagné)

Bref, le rapport sur le Trooper de Sarah a été publié après la cloture. Il est aussi abscons que les marchés.

D’un coté, Sarah Palin a “abusé de son pouvoir” tel que défini par le code d’éthique de l’Alaska, en faisant pression pour obtenir l’élimination du beau-frère.
De l’autre, elle avait parfaitement le droit (selon la Constitution) de licencier (pour les raisons de son choix) le fonctionnaire qui a refusé de s’exécuter. Et d’ailleurs ce n’est pas la seule raison pour laquelle elle l’a licencié.

Le rapport se lit comme du Feydeau. Il se révèle que le Trooper avait tiré sur un moose sans permis. 
Le fonctionnaire licencié s’excuse de ne pas être capable de faire plusieurs choses en même temps.

-Mr Monegan: “Being a guy, I can’t multitask that well”.
-Mr Branchflower: “I know the feeling”.

Being a guy ? En voilà un qui a du être traumatisé par Sarah…

08 octobre 2008

Ambiance pitbull en Pennsylvanie.
- “Nobama ! Nobama !”, crie la foule.
Derrière les orateurs, on voit un panneau fait maison (interdit normalement):
- “Unborn babies for John McCain”
John McCain délivre les attaques anti-Obama qui n’ont pas été délivrées en présence de l’intéressé.
- ”I don’t need lessons about the truth. Were I to need one, I would not seek advise from a Chicago politician”.
    Et une attaque qu’il a lancée dans le débat: Obama a reçu plus d’argent de Freddie Mac et Fannie Mae que quiconque.
“Si Obama était le champion des réglementations, pourquoi ne les a-t-il pas soutenues dès le début” ? demande McCain (qui a proposé une loi en 2005, laquelle n’a pas été suivie par les démocrates) .
    Il mentionne de nouveau le projecteur de Chicago…
Dans les subventions spéciales qu’il a demandées, Obama a demandé 300.000 dollars pour un projecteur destiné au planétarium de Chicago.
   - “Par pure coïncidence, le président de ce planétarium s’est engagé à collecter des fonds pour le sénateur Obama”, dit McCain.
    

07 octobre 2008

Deux chaises mi-hautes.
Un tapis rouge, les murs bleus.
Cinq, quatre…
On croirait le décompte de la tour de contrôle: c’est parti.

McCain a une cravate rouge; Obama une bleue.
- Le monde a beaucoup changé depuis votre dernier débat, dit Tom Brokaw

Obama commence.
- The worst financial crisis since the Great Depression, a-t-il dit.
C’est un diagnostic contesté par les conservateurs qui reprochent à la presse -et aux démocrates- d’alimenter la sinistrose…

McCain, un peu destabilisé, par la question:
- Qui au Trésor ?
alors qu’il venait de finir sa première réponse:
- Pas vous, Tom.
Puis la première personne qu’il cite est Warren Buffet, un supporter d’Obama…

McCain attaque sur le “record”, pas le caractère.
Ex aequo pour l’instant.

Tous les deux répondent à l’électrice qui demande pourquoi elle ferait confiance à aucun des deux en disant qu’ils comprennent son “cynisme”.
- “Maybe you don’t go out to dinner so much”, a dit Obama