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Iran: l'option militaire existe, selon Mullen

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Le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen, a répété dimanche que l'option militaire pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire "était sur la table depuis longtemps" mais qu'il fallait "se concentrer sur le dialogue" avec Téhéran.

"Nous avons réfléchi à différents scénarios militaires depuis fort longtemps et j'ai indiqué à de nombreux interlocuteurs que nous avions différentes options sur la table", a souligné le chef d'état-major interarmées lors de l'émission "GPS with Fareed Zakaria" sur la chaîne CNN dimanche.

L'amiral Mullen "ne croit pas une seconde" que le programme nucléaire iranien est strictement civil comme l'affirment les autorités iraniennes.

"Les informations et les renseignements que nous avons disent précisément le contraire. L'Iran est toujours en bonne voie de développer des armes nucléaires (...), de les mettre sur un missile et de les utiliser", a souligné le responsable militaire.

"Je continue de penser qu'il est important de se concentrer sur le dialogue, d'engager la conversation (avec les autorités iraniennes, ndlr), mais de le faire de manière réaliste, pour essayer de savoir si l'Iran va dire la vérité, accepter de discuter et faire quelque chose", a souligné l'amiral, qui de par sa fonction est l'un des principaux conseillers militaires du président Obama.

L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) ont convenu de reprendre en principe le 5 décembre leurs discussions à propos du programme nucléaire iranien, interrompues en octobre 2009.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin une nouvelle résolution condamnant l'Iran et renforçant les sanctions économiques internationales contre Téhéran pour son refus notamment de suspendre l'enrichissement d'uranium.

Les Occidentaux redoutent que l'Iran, malgré ses dénégations, ne cherche à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil.


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L'Egypte élit ses députés, dans un climat tendu entre pouvoir et islamistes

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Les Egyptiens votaient dimanche pour le premier tour des élections législatives dans un climat tendu entre le parti au pouvoir, dont la victoire ne fait de doute pour personne, et les islamistes, officiellement interdits mais présents dans de nombreuses circonscriptions.

Les électeurs, traditionnellement peu motivés par des scrutins jugés joués d'avance et souvent marqués par des violences, étaient peu nombreux à se rendre aux urnes en début de matinée au Caire et à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A Suez (nord-est), des centaines de délégués de candidats soutenus par les Frères musulmans et d'autres opposants se sont rassemblés devant le siège de la police, affirmant que l'accès aux bureaux de vote leur était refusé. Quelque 40 millions d'électeurs, sur 82 millions d'Egyptiens, sont appelés à renouveler l'Assemblée du peuple qui compte 518 sièges -508 ouverts au vote et dix attribués par le président Hosni Moubarak. Le second tour est prévu le 5 décembre.

Le journal gouvernemental Al-Ahram a appelé les électeurs à "choisir le plus grand Parlement de l'histoire de l'Egypte". Le quotidien indépendant Al-Masri al-Youm estime quant à lui que le pays sortira soit "honoré" soit "humilié" de ces élections, en fonction des conditions dans lesquelles se déroulera le vote. El-Arabi, le journal du parti nassérien (opposition de gauche), parle de son côté des "pires élections dans l'histoire de l'Egypte".

La police a renforcé la sécurité aux abords de bureaux de vote, après une campagne électorale marquée par de nombreuses manifestations et arrestations. D'importants effectifs de policiers en civil étaient notamment présents aux alentours des bureaux dans plusieurs quartiers du Caire et d'Alexandrie.

Le Parti national démocrate (PND) de M. Moubarak a promis de laminer la représentation parlementaire des Frères musulmans, qui avaient raflé un cinquième des sièges en 2005. La confrérie islamiste, officiellement interdite mais tolérée dans les faits, soutient 130 candidats se présentant comme "indépendants". Elle a dénoncé une vaste campagne d'arrestations et d'intimidations de la part du pouvoir à l'encontre de ses militants au cours des dernières semaines.

A Alexandrie, Omar Mahmoud, un marchand ambulant, affirme "ne pas voir l'intérêt de voter, car les députés pratiquent le chacun pour soi". "Admettons que je vote, qu'est-ce que cela changerait?", s'interroge-t-il. Montrant son index couvert d'encre, Assem Nourredine, employé dans une entreprise privée de la ville et partisan du PND, estime en revanche que "voter, c'est important".

Dans le quartier populaire de Choubra, au Caire, Rasmiya Abdel Hadi, 50 ans, assure qu'elle votera pour le candidat islamiste, un médecin, "parce qu'il représente nos intérêts" et qu'il "soigne les gens gratuitement". "De toute façon, je voterais pour n'importe quel candidat qui ne soit pas du PND", assure de son côté Moustafa, un chauffeur de taxi du Caire.

Plusieurs organisations de défense des droits civiques ont dénoncé ces derniers jours les conditions dans lesquelles se tient ce scrutin, estimant que les conditions d'un vote démocratique étaient loin d'être réunies. Le président Hosni Moubarak a promis de son côté un vote "libre et régulier". Les Etats-Unis ne sont pas parvenus à obtenir la présence d'observateurs internationaux, une demande vivement rejetée par l'Egypte comme une "ingérence étrangère".

Cette élection sera suivie dans un an par une élection présidentielle, à laquelle M. Moubarak, 82 ans et au pouvoir depuis 29 ans, n'a pas encore dit s'il se présenterait.


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Séoul et Washington montrent leur force, Pyongyang menace

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Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont entamé dimanche une démonstration de force aéronavale au large de la péninsule coréenne sous tension, Pyongyang promettant de riposter "sans pitié" à toute intrusion dans ce qu'il considère son espace maritime souverain.

Ces quatre jours de manœuvres militaires conjointes en mer Jaune, volontairement plus importantes que des précédentes éditions, ont débuté dimanche à 08H00 (23H00 GMT samedi), a indiqué l'état-major sud-coréen des armées. L'US Navy y a engagé l'un de ses porte-avions, Pyongyang mettant en garde sur les "conséquences imprévisibles" de ces exercices au large. Quelques heures après le lancement des opérations, des tirs apparents d'artillerie ont retenti près de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, bombardée cette semaine par Pyongyang.

Un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense a confirmé à l'AFP que des détonations éloignées, pouvant être des tirs d'artillerie, avaient retenti en provenance de Corée du Nord. Elles ont conduit les autorités à ordonner aux résidents de l'île de gagner temporairement des abris de défense, selon un photographe de l'AFP sur place.

Ces événements interviennent cinq jours après les tirs d'obus qui ont visé Yeonpyeong, située tout près de la ligne de démarcation maritime contestée entre Séoul et Pyongyang. Cette attaque d'ampleur inédite depuis la guerre de Corée (1950-1953) a fait quatre morts sud-coréens, deux militaires et deux civils. Les manœuvres américano-sud-coréennes en mer Jaune visent, selon Washington, à "renforcer la dissuasion contre la Corée du Nord". Ces eaux sont considérées jalousement par Pékin, qui s'est dit "opposé à toute action militaire non autorisée à l'intérieur de la zone économique exclusive de la Chine".

Les exercices conjoints sont une "provocation militaire intolérable", a jugé le régime stalinien nord-coréen. Selon un porte-parole du Pentagone, ces opérations "de nature défensive" ne sont "pas dirigées contre la Chine". La pièce maîtresse du dispositif est le porte-avions nucléaire George Washington, qui peut transporter 75 avions dont des chasseurs-bombardiers, ravitaillés en vol, à grand rayon d'action. Il est accompagné des croiseurs lance-missiles USS Cowpens et USS Shiloh, ainsi que des destroyers lance-missiles USS Lassen, USS Stethem et USS Fitzgerald, selon le commandement des forces américaines en Corée du Sud. Les Etats-Unis disposent de 28.500 soldats dans ce pays. Washington a aussi fourni un E8 Joint-STARS, un avion de commandement et de surveillance des cibles terrestres, selon la presse sud-coréenne. "Cet avion va surveiller des cibles (potentielles) terrestres de l'armée nord-coréenne", a expliqué un haut responsable gouvernemental sud-coréen cité par l'agence Yonhap.

Séoul a engagé de son côté six bâtiments de guerre sud-coréens, dont un destroyer lance-missiles de 7.600 tonnes équipé du système Aegis, deux destroyers de 4.500 tonnes, des frégates et des moyens aériens de lutte contre les sous-marins, selon l'état-major général.

Pyongyang a déployé des missiles sol-air près de sa frontière maritime contestée avec Séoul, selon la presse sud-coréenne dimanche. Ces missiles antiaérien SA-2 à guidage par radar semblent potentiellement viser des avions de combat sud-coréens qui voleraient trop près de la ligne de démarcation maritime entre les deux Corées, a assuré une source gouvernementale à Yonhap.

Face aux menaces de déstabilisation de la région, les chefs des diplomaties russe et chinoise, Sergueï Lavrov et Yang Jiechi, se sont entretenus samedi au téléphone. Un haut responsable du gouvernement chinois, le conseiller d'Etat Dai Bingguo, s'est aussi rendu samedi à Séoul pour des entretiens avec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères.


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Afghanistan: Les Occidentaux en échec, risque de guerre civile après 2014

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Les Occidentaux sont en train d'échouer en Afghanistan, et le retrait de leurs troupes de combat prévu à la fin 2014 risque de précipiter le pays dans la guerre civile, prévient l'institut de recherche International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié samedi.

Neuf ans après son arrivée dans le pays, la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis n'est parvenue ni à neutraliser la rébellion des talibans, ni à susciter l'adhésion de la population, ni à mettre en place un Etat et des forces de sécurité solide, souligne le centre de réflexion basé à Bruxelles.

Plus de 140.000 soldats étrangers, aux deux tiers américains, y sont actuellement déployés pour soutenir le gouvernement du président Hamid Karzaï. Mais malgré l'envoi de renforts occidentaux, l'insurrection a gagné du terrain ces dernières années et inflige de plus en plus de pertes aux alliés (662 morts cette année, après 521 en 2009, selon le site internet spécialisé icasualties.org), nourrissant l'impopularité de cette guerre en Occident.

"Peu d'éléments indiquent que les opérations (américaines et de l'Otan) ont troublé l'élan de la rébellion.... Les talibans sont plus actifs que jamais et disposent toujours de sanctuaires et de soutiens au Pakistan", note ICG. Le nombre de civils tués a lui aussi augmenté d'un tiers au cours de la première moitié de 2010 (1.171 selon l'ONU), rappelle ICG. La stratégie des Occidentaux repose notamment sur les forces afghanes, censées assurer la sécurité de l'ensemble du pays à partir de la fin 2014, selon le plan adopté la semaine dernière lors du sommet de l'Otan à Lisbonne. Or la police est "corrompue, brutale et rapace" et l'armée manipulée par divers hommes forts, note le rapport.

Insuffisamment entraînées et gangrenées par les désertions, les forces afghanes "n'offrent qu'une piètre résistance aux talibans", souligne ICG, qui en conclut que le retrait graduel des forces occidentales prévu dans ce cadre n'est pas la solution pour l'Afghanistan. "Sans soutien extérieur, le gouvernement s'effondrait, les talibans contrôleraient la plupart du pays et les conflits internes s'aggraveraient, laissant craindre le retour de la guerre civile destructrice des années 1990". "Trop peu a été fait pour développer les institutions politiques, les autorités locales et un système judiciaire efficace, et ce vide a été comblé par les rebelles et les politiciens criminels", déplore ICG, en imputant d'abord cet échec aux "administrations américaines successives".

L'échec des Occidentaux à bâtir un Afghanistan solide est d'autant plus patent qu'ils y ont dépensés des dizaines de milliards de dollars depuis neuf ans. Mais cet afflux a surtout nourrit la corruption, attisé les rivalités au sein des élites afghanes et généralisé l'impunité, souligne ICG.

Le centre de réflexion juge également sévèrement la stratégie de pourparlers de paix prônée par M. Karzaï, auxquels les talibans ont toujours opposé une fin de non recevoir. Pour ICG, cette porte ouverte aux talibans risque d'embraser les rapports déjà tendus entre communautés, et de nourrir l'insécurité. "Cela n'aidera pas les Afghans, ni ne résoudra les problèmes sécuritaires causés par le délitement de l'Etat", souligne Samina Ahmed, directrice d'ICG en Asie du Sud.


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Londres : Siniora participe à une messe pour les martyrs de N-D du Secours à Bagdad

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L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a participé dimanche à une messe de l’Eglise maronite à Londres, pour les martyrs de l’attentat perpétué dimanche dernier en l’église syro-catholique Notre-Dame du Perpétuel Secours à Bagdad.

La messe animée par Père Charbel Kazzi, a été organisée en présence des conseillers Aref el-Abed et Mazen Soueid, et le coordinateur du courant du Futur dans la ville Hassan Jallad, ainsi que le consulat général à l’ambassade du Liban, Marwan Francis.

Père Kazzi a souhaité à l’occasion que la paix embrasse l’Irak, et le Moyen-Orient, soulignant l’importance de la solidarité et la parité islamo-chrétienne.

Ensuite, le Président Siniora a salué les fidèles de la communauté, déclarant que « cette messe est un message à tous les croyants chrétiens et musulmans, qui réaffirme notre engagement en faveur de la coexistence qui caractérise notre région arabe ».

« Ce crime est un crime contre l’humanité, a poursuivi Siniora. Nous dénonçons tout acte de ce genre, et nous employons à renforcer la présence chrétienne et islamique dans l’Orient arabe », a conclu le chef du bloc du Futur.


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