21 mars 2011

S’attaquer aux droits des travailleurs limite la compétitivité de l’économie… C’est le cri d’alarme lancé par un célèbre professeur de droit de l’université de Cambridge, Simon Deakin, dans une interview publiée sur le site de la Cambridge Judge Business School, l’école de management de la prestigieuse université britannique.

Selon la théorie économique, explique le Pr. Deakin, diminuer les coûts indirects de l’emploi salarié augmente la compétitivité d’une économie nationale vis-à-vis de ses concurrents.

C’est ce que prétend faire la coalition libérale-conservatrice au pouvoir en Grande-Bretagne, qui a annoncé la simplification des procédures aux “tribunaux de l’emploi” (l’équivalent des prud’hommes français) : le délai accordé aux employeurs pour apporter la preuve de leur bonne conduite en cas de contestation sur les procédures de licenciement est porté de un à deux ans, afin de décourager les employés de porter plainte et d’ajouter encore à la flexilibilité du marché du travail britannique.

ECONOMIE INTENSIVE EN SAVOIR

Mais selon le professeur Deakin, “il existe un nombre croissant de preuves que les droits des travailleurs sont bons pour l’innovation et l’économie du savoir. Si nous continuons à remettre en cause le cadre couramment admis des droits sociaux admis au sein de l’Union européenne, cela deviendra fortement dommageable pour la compétitivité du Royaume-Uni” face à ses concurrents européens.

“Ce dont nous avons réellement besoin, explique-t-il, c’est d’une main d’oeuvre hautement qualifiée, d’une économie intensive en savoir, et cela ne peut venir d’une diminution des droits des travailleurs et d’une incitation à les employer sur une base flexible et précaire. Cela ne se fera que si une sorte de contrat social sous-tend la relation entre les travailleurs et les dirigeants”.

Si même les Britanniques le disent…

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Commentaires

  1. Précarité = angoisse, mal-être et perte d’efficacité.
    C’est équation peut paraitre trop simple.
    Pendant 20 ans j’ai travaillé en tant que prestataire de service. J’ai vu l’emploi se précariser depuis la sortie des écoles jusque dans les centres de recherche de grand groupes privés, l’administration, les lignes de production, les bureaux d’étude. Et aussi observé des gens avec les boites de calmant pour tenir le coup.
    Il y a un équilibre à trouver entre précarité et trop de sureté de l’emploi.

  2. Tout ceci est fort bien décrit pour les emplois de haute qualification.
    Cela s’avère aussi vrai pour les emplois de faible niveau de qualification. Car que demande-t-on à un job : revenus et/ou stabilité.
    Or pour nombre de jeunes il n’y a ni l’un ni l’autre.
    Un faible niveau du revenu peut être compensé par sa stabilité. Il assure un statut, permet une stabilisation des relations affectives, permet des projets mobilisateurs. Cet ensemble renforce la confiance en soi. Ceci conditionne l’intégration dans la cité, l’économie et légitime les règles civiques, les rendant ainsi acceptables.
    Certes, il faut veiller à ce que nul n’abuse de cette chance. On doit savoir et pouvoir l’organiser.
    Ceci s’appelle un cercle vertueux.
    Instabilité et baisse du pouvoir d’achat des salaires engendre un vortex descendant économique mais aussi civique. Il est largement à la base du communautarime et de l’incivisme.

    Décidémént les britaniques nous en apprendront toujours en matière de république, fut elle monarchique.

  3. “Un faible niveau du revenu peut être compensé par sa stabilité”
    J’approuve. C’est la base de la fonction publique dont la sécurité de l’emploi est critiquée sans cesse mais ou les salaires et les perspectives d’avancement sont bien plus faible que dans le privé (je parle des grosses boites).

    C’est bien le couple “Flexibilité / salaire” qu’il faut optimiser, et ne pas chercher à grapiller sur les deux plans au risque de démotiver le travailleurs et lui faire perdre sa productivité…

  4. Bondzou’ !!!

    Nous, les Tinois, on ligoule bien fol en vous lizang !!! Han han han !!!

    Blague à part : c’est bien beau sur le papier, mais la réalité, c’est les avantages comparatifs de l’ami Ricardo (avec la page wikipedia très bien détaillée). Le problème avec les Chinois, c’est qu’ils sont capables de produire à la fois le vin et le fromage (Cf le premier schéma).

    Moralité, le seul échappatoire qu’il nous reste, c’est de nous rendre leader sur les secteurs ou l’on sera capable de maintenir un avantage comparatif: le nucléaire, l’éducation supérieure, les nanotechnologies, les biotechs. Des secteurs de pointe.

    Et pour notre tourneur-fraiseur, il sera toujours en concurrence avec le tourneur-fraiseur philippin. Autrement dit, il est voué à la disparition. C’est la mondialisation. C’est comme ca. Et les altermondialistes ont beau proposer d’autres projets, ceux-ci seront voués à l’échec puisque TOUS les pays émergents SAVENT qu’ils ont beaucoup beaucoup beaucoup à y gagner à s’ouvrir à la mondialisation puisque les pays développés sont prets à consommer (à crédit, cela va de soi)…

    DONC, ce qui est vrai pour l’employé qualifié, le cadre, ne l’est pas pour l’employé non qualifié. Les seuls emplois non qualifiés qui subsisteront seront ceux qui ne peuvent s’exporter ou se télécharger : coiffeur, toiletteur, manucure… Services à la personne, en gros. Le reste, tout se fera au Vietnam. Eh oui, la Chine c’est déjà has-been, ils commencent à avoir une consommation intérieure digne de ce nom…

  5. Singha, vous etes resté bloqué aux années 90/2000.

    Ce modèle de la compétitivité pour les postes ultra-qualifiés et du RMI / solidarité nationale à partir de la répartition des richesses produite par la frange “high revenues”, c’est le modèle des sociales démocraties de la fin des années 90… et ça ne marche pas ! Car l’assistanat des moins qualifiés pose de gros problèmes sociaux et un sentiment de déclassement. Quel pacte social avec qq dont on explique que la société n’a pas besoin ? profiter d’une société riche à laquelle on n’apporte rien ? C’est un vrai problème.

    Par ailleurs, le modèle de l’externalisation de la production dans des pays moins développés se heurte à la question écologique : petrole rare = petrole cher = pas vraiment compétitif de produire ailleurs et d’importer… sans parler des émissions de gaz à effet de serre et de la fin des ressources naturelles à faible cout…

    Bref, votre société telle que décrite a été r≥vée par des technocrates à un moment, mais elle n’aura pas lieu !

    Relocalisation des productions, baisse de la consommation, baisse de la production et baisse du temps de travail… Oui, je suis d’accord sur la société de service, mais sans la partie internationale : juste, une production locale, plus chere, de meilleure qulité, qui dure plus longtemps.. un autre modèle total

  6. suzette: et qu’est-ce qui a changé, depuis les années 90 ? Le taux de chômage est toujours le même, les délocalisations toujours aussi importantes (les relocalisations à coup de subventions ne servent pas à beaucoup plus qu’à creuser davantage les déficits, malheureusement) et les transferts de technologie finissent d’achever les entreprises qui possédaient un savoir-faire développé sur des années de R&D. Aujourd’hui, la Chine sait fabriquer notre TGV. A moindre coût. En attendant quoi ? les avions EADS ? Ils ont déjà transféré une partie de leur savoir-faire. La seule qu’il nous reste où nous sommes leaders suffisamment incontestés pour faire plier les Chinois, c’est la technologie EPR. C’est la seule. Cherchez pas, tout le reste, ils savent faire, ou ils sauront très vite.

  7. Quant au “consommer local, quitte à consommer plus cher”, on ne ferait que refuser aux pays émergents le droit de se développer en exportant. Attitude égoïste au possible, et extrêmement destructif même pour nous d’un point de vue économique, puisque ceux qui ont déjà des difficultés aujourd’hui en auraient davantage demain (il est plus rapide de détruire des emplois que d’en créer). La seule issue, c’est la spécialisation et l’innovation.

  8. […] Source : Quand trop de flexibilité du travail tue l’économie | Le Monde.fr : à la Une Lire la suite de l’article sur Le Monde Publié dans Le Monde […]

  9. […] View full article on Le Monde.fr : à la Une […]

  10. … Le tourneur fraiseur est en concurrence avec le tourneur fraiseur philippin??? Toujours bienvenu dans la mondialisation! Mais qui est heureux d’acheter une perceuse fabriquer en Chine? Il me semble que la competivite est certe du au salaire mais aussi au temps de travail! Ainsi nos amis allemand sont passer au 40h sans broncher! Et chez eux tout est moin chère! , il y a moin de chômage, etc… Nous seront compétitif que lorsque les travailleur seront au travail plus longtemps, A ce moment la les salaire permettrons d’acheter d’avantage, … Nous avons la chance en Europe c’est d’avoir un savoir faire. A qui la faute de la délocalisation??? Et la vente de tout se savoir qui se perd… C’est la la précarité de l’emploi et de l’Europe c’est dans le faite de tout vouloir moins chère en ayant plus d’aide social. Nous avons déjà énormément il faudrait maintenant comprendre qu’il faut ce mettre au travail. ( en 3 semaine g eu 5 information comme quoi des entreprises recrutait je suis fraiseur et si je perd mon emploi j’en retrouve un directement) je ne pense pas qu’il ait temps de problème de compétitivité mais plus des problème de flemm national… (c’est compréhensible je gagnerai plus au chômage)

  11. Si UN Britannique le dit, nuance.

  12. […] Continue reading here: Quand trop de flexibilité du travail tue l’économie […]

  13. […] Read this article: Quand trop de flexibilité du travail tue l’économie […]

  14. Pour certains nous devrions nous concentrer sur le tertiaire, les hautes technologies, etc. et externaliser la production de biens de consommation courante vers la Chine, les Philippines, etc.
    A très court terme, si on recherche des profits immédiats, pourquoi pas ?
    Mais à long terme que se passera-t’il quand le baril de pétrole sera à 200, 300, 400 USD ou plus ? Comment va t’on les acheminer jusqu’à nous tous ces biens que nous ne serons plus produire ? Et à quel coût ? Et pour le bilan carbone ? Et qu’a t’on fait de nos classes populaires entre temps ?…
    Bref, et si on s’arrêtait 5 minutes pour réfléchir !?…

  15. Totalement d’accord avec singha.

    Même si je déteste l’économie car ça tue l’humain, la seul issue reste en grande partie l’innovation sur le long terme. Le plus cher de tous, c’est la santé. Pourquoi pas proposé des solutions futuriste avec voiture semi électrique ou rénovation des villes ? Là il y aurait du travail

  16. Sincèrement, à l’heure actuelle, personnellement je serais bien flexible coté travail, car contrairement à ce que pense certains, le chômage n’a rien de bon.

    En ASS (allocation spécifique de solidarité) je touche 450 euro/mois, j’ai une facture de 850 euro d’électricité qui vient de tomber (je vis dans un mobil home et me chauffe à l’électricité pour la sécurité).

    Je ne trouve pas de travail car étant reconnu travailleur handicapé, en Cotes d’Armor et en Bretagne centre on ne veut pas embaucher d’handicapés, des responsables m’ont même dit qu’ils préféraient payer les amendes !

    J’ai été voir l’assistance social de Rostrenen, je n’ai le droit à aucune aides, rien de rien, je gagne trop (30 euro au dessus d’un plafond), débrouiller vous seul, sont seul conseil viable !

    Alors flexibilité, quand on n’y arrive pas financièrement a joindre les deux bout, on prend ce que l’on peu faire.

    Merci au resto du cœur, qui sans eux, je n’aurai même pas de quoi manger.

    et ne me dite pas d’aller voir un politique, c’est déjà fait (ma députée) c’est une fin de non recevoir, j’ai écris au président de la fédération du bâtiment des cotes d’Armor, je l’ai relancé, il ne m’a jamais répondu, l’organisme qui est sensé aider les travailleur handicapés (ohé Prométhée) n’a rien fait (dixit la dernière personne qui me suivait: déontologiquement on ne peu pas vous proposer un emploi différent de votre recherche, a cause de vos contraintes, en fait ils se substitues à la médecine du travail).

    Et ce n’est pas faute d’être plus que formé, mon CV ici si cela intéresse quelqu’un pour un emploi en centre >Bretagne ou sur St Brieuc/Lamballe.

    http://poullotfrancois.free.fr/pages/CV.php

    Les jours passent et je m’enfonce, mais je ne fais pas partie de ceux qui peuvent avoir une aide.

    Alors flexibilité, je prends !

  17. Non, Singha n’est malheureusement pas bloqué aux années 90/2000 et se situe bien dans la réalité actuelle. Et la rareté du pétrole n’est pas encore un problème : le transport reste aujourd’hui encore un des postes aux coûts les plus bas dans la chaîne de production (et de nouvelles sources de pétrole commencent à être exploitées : sables bitumineux).
    Par contre, son modèle constitue pour moi une nouvelle fuite en avant :
    1) Réduire notre activité aux services à la personne, nucléaire et R&D en vu de spécialiser notre économie et d’innover entraînerait quand même une probable hausse du chômage, surtout parmi les classes les plus modestes puisque l’ouvrier d’Alstom perd son travail au nom du “droit des pays émergents à se développer” (je ne l’aurais pas appelé comme ça, mais cette vision peut se défendre) = baisse des recettes de l’Etat, probablement accentuée par les crédits d’impôts accordés aux nouvelles entreprises innovantes et spécialisées (il faut bien se donner les moyens de sa politique, en espérant qu’elle compense les pertes d’emplois citées précédemment)
    2) Ces entreprises ont besoin de fonds pour se créer et se développer et vont donc emprunter (probablement à l’étranger vu la frilosité des investisseurs français pour ce qui est nouveau), tout comme les classes moyennes se trouvant de plus en plus en difficulté. Bref, vous aurez compris le sens de mon propos : ne se dirige-t-on pas vers de nouvelles bulles (crédit ou sur l’innovation, comme pour les start-up Internet), l’Etat n’ayant plus les moyens de réellement inciter à la R&D ?
    3) Enfin, tous les pays émergents (production et donc croissance de la richesse) et nous, pays développés (consommation à moindres coûts), avons intérêt à voir un monde globalisé. Mais cette vision écarte tout de même les pays les plus pauvres du monde : que vont-ils devenir ? Nos poubelles pour les déchets chimiques et nucléaires ?

    Alors oui, il s’agit bien de la seule issue. Et au moins, on sait à peu près où elle nous mène.

  18. Se concentrer sur les hautes technologies ca ne peut pas marcher.
    1) SI tous les pays developpes le font, ca va faire de toute facon trop de monde
    2) les pays emergents ne vont pas se contenter de fabriquer betement. D ici 20 ans, les ingenieurs chinois vaudront largement les ingenieurs francais (surtout si les meilleurs d une calsse d age en France vont autre chose comme etude car inge ca ne paye pas). Pour vous donner une idee, regardez l informatique et l inde
    3) decoupler la production de la R&D est en general un non-sens. Experience personelle: en cas de probleme, il est plus facile de rectifier le tir quand l usine est a 50 km qu a l autre bout du monde avec des gens qui parlent une langue que cous ne comprenez pas.
    Si l Allemagne nous met une bonne raclee commercialement c est en parti car elle n a pas abandonnée toute la production

    Pour revenir a l article d origine. Ayant travaille en France et en Allemagne, je ne peux qu approver. Si vous traitez les gens bien, vous avez plus de resultat qu en les faisant avancer l epée dans les reins.
    Le probleme c est que c est une question de mentalité. En france, on se mefie. Donc d un coté on va essayer de controler, de laisser aussi peu d initiative que possible.
    De l autre, on va de toute facon pas se casser la tete car la hierarchie se moque de votre opinion et s il y a un progres vous n en toucherez pas les fruits
    Si vous ajoutez a ca le fait que les francais sont mal payes (par rapport aux allemands, c est calir) avec un cout de la vie eleve (merci la bulle immobiliere), vous vous dites qu on va droit vers le tiers monde

  19. Il ne devrait pas etre possible d’ecrire un article qui ne fait pas au moins (l’equivalent) de 5 pages papier. Toutes ces news manquent de recherche, d’arguments et de profondeur.

  20. Une bonne partie de nos industries est partie dans les pays à bas coût : nous payons moins certes moins cher, mais les délais d’appro sont conséquents et le niveau de qualité pas toujours au rendez vous.
    Demain, que ferons nous quand les coûts de transport exploseront ? Que ferons nous quand la Chine, par exemple, se concentrera sur son marché intérieur ?
    De grâce n’enterrez pas trop vite notre industrie, ne perdons pas nos savoirs faire car demain nous le paierons au centuple !

  21. site précarité=perte d’efficacité, sécurité de l’emploi=productivité ? C’est pas vraiment l’impression que j’ai à chaque fois que je me rend à la préfecture ou dans nombre d’administrations publiques…

  22. @ singha :

    Vous avez lourdement tord, en europe nous sommes surexposée actuellement a l’ultra dumping social chinois, car le lobbying intensif des “anciens” industriels européens (et aussi américains bien entendu : sont cul & chemise a ce niveau) aujourd’hui produisent tous majoritairement en chine pour réimporter en europe :

    C’est la raison MAJEURE d’ailleurs pourquoi l’europe refuse obstinément que les marchés européens commencent a s’auto-protéger via de la protection douanière sensible :

    Oui sensible surtout pour les grandes marques qui vendent en europe ce qu’ils fabriquent pour des bouchées de pain en chine (ou bol de riz) ce qu’ils fabriquaient pourtant avant en europe ou aux USA principalement il y a encore 20-30 ans ! Après avoir fait des fortunes sur notre dos : profitant de nos marchés et de nos forts pouvoirs d’achats pour faire de l’argent ils ont décidé de partir de l’europe tout en se moquant du fait que c’est principalement a nous consommateurs européens qu’ils doivent de telles fortunes et capitales accumulés !

    D’ou leur lobbying ultra intensif pour que l’europe reste le seul sanctuaire mondial : ou aucun marché nationale n’a le droit hélas d’instaurer des limites douanières pour calmer le jeu !

    Alors que pourtant l’inde, et la chine eux ne se gènent pas pour mettre des taxes douanières lourdes sur nos produits encore fabriqués en europe et importés chez eux !

    La vérité, est que l’europe dans sa forme actuelle de son ultra lobbying doit disparaitre au profit d’une europe qui agira enfin dans l’intéret des peuples européens !

    Et ça commencera par des mesures radicales de taxes sur les mouvements de produits industriels inutiles soumis au sur-transport (pièces détachés qui font 3x le tour de la terre, puis ré-importation en europe après un jolie stage en chine)

    L’europe doit lourdement inciter les marques qui font leur beurre sur l’argent des européens qui peuvent CONSOMMER : a devoir y revoir a 2x avant de s’en aller : via des taxes sur les transports inutiles pour éviter a taper dans le “douanier” sans faire de part des choses

    Et c’est la que des impulsions a une économie vertes via des taxes spécifiques sur les abus du transports maritimes mondiales par les industriels pourrait contraindre a termes les industriels a relocaliser …

    L’europe aussi devrait inciter a la création de label de produits industriels relocalisés ou de performance énergétique via des transports limités qui favoriseront le retour a la compétitivité européenne !

    Mais pour l’instant de telles choses sont inenvisageables : l’euro est un champ de ruine, entièrement a la merci des grandes groupes financiers et industriels qui lui vont décider par lobbying extremement intensif tout et n’importe quoi pour que surtout jamais l’europe se résoud a commencer a taper au porte monnaie du dumping social par le principe du ré-équilibrage “douanier” que pourtant les USA ne s’embètent pas a appliquer, la chine non plus, l’inde non plus (des taxes douanières a + de 50% de la valeur du produit importés ! rendez vous compte ! Que peut on faire contre ça avec une europe aveuglée ou sous une emprise totale qui refuse de riposter par des mesures concrètes qui renverraient la monnaie de la pièce a ceux qui font du 8% de croissance sur notre dos par ce principe ! C’est si facile quand l’ennemie économique ne réagit pas parce que completement gangrenée dans sa propre gangue lobbyiste autour de strasbourg et de bruxelle !)

    Et cette semaine de nouveau indices nous montre que l’europe et bel et bien VENDUE jusqu’a la moelle avec 3 députés européens que les journaux britanniques n’ont eu aucun mal a tenter avec de l’argent pour présenter des lois qui pourraient etre inepte et contre le peuple européen : ils n’en ont rien a foutre !

    Tant que l’europe ne s’équipe pas d’outils anti-lobbying et de corruption, pour protéger les européens : nous allons continuer de mourrir

    Mais au de la de ça : la seule solution qui va nous rester est une réforme de l’europe et soumettre son executif au sufrage universel direct :

    A terme c’est la seule solution qu’il va nous rester si on veut encore vivre dignement dans 20-30 ans au rythme ou cela va !

    L’europe doit taper du poing sur la table :

    Paf tax douanière, pax taxes sur les dérives écologiques des sur-transports des produits industrialisés qui font 40x le tour de la planète pour rien …

    Et paf a terme des industriels européens qui seront forcés de revenir en europe la queue entre les jambes pour exister a nouveau sur notre marché !

    Ca ne peut plus durer !

    La seule raison pourquoi la chine nous bouffe : c’est parce que nous nous laissons faire, nos dirigeants laissent faire : pour des promesses de quelques airbus, et autres conneries ils ont vendu l’europe aux intérets étranger ou devenu étranger car a la base bien souvent des anciens industriels européen mais qui n’ont plus rien d’européen aujourd’hui si ce n’est un siège social … !

    Tu m’étonnes que la chine en profite !

    Et je serais même pas étonné un jour d’apprendre que bruxelles et strasbourg n’ont jamais rien fait pour protéger nos économies via le douanier pour calmer les chinois qui pourtant se genent eux pas dans l’autre sens (de lourdes taxes pour importer nos produits fait en europe, comme en inde !) tout simplement parce que corrompu a grand coup de valises bourrés de $$$ pour ne surtout rien faire !

    L’europe pourrait repartir a des croissances de 4% si elle se décidait a instaurer des taxes douanières qui deviennent aujourd’hui urgentes tant dans la lutte contre le dumping social que la relocalisation nécessaire des industries pour lutter contre le réchauffement climatique et faire les économies de CO² qu’il y a a faire

  23. @ bénichou : il ne devrait pas être possible d’écrire un commentaire qui ne fait pas au moins 10 lignes.
    Si vous voulez de la recherche et de la profondeur, tournez vous vers votre libraire et lisez des essais.
    Un article donne une information, point final. Celle-ci tient en 10 lignes.

    @ singha : vous parlez de la théorie des avantages comparatifs, qui nécessite une concurrence parfaite, ou les prix sont révélateurs des coûts de production… C’est une belle théorie très utile, qui a fait avancer l’économie…
    Mais elle est incomplète et ne peut pas se plaquer telle quelle en 30 lignes sur la situation de l’économie mondiale. Tiens, juste une question pour vous montrer : depuis quand le prix reflète exactement les coûts de production ? Regardez la politique d’Apple : des prix élevés, et hop, ils se donnent une image de produits haut de gamme. Considérez sinon toute l’industrie des produits de luxe…

  24. J’attends de voir les preuves empiriques des affirmations de ce Professeur.

    J’ai été voir l’article original : il y a rien.

    L’emploi à vie dans l’entreprise existe au Japon, mais pas pour tous les salariés.

    Il serait simple de de vérifier pourquoi et de mesurer les différences de productivité.

    Cela a probablement été fait par de vrais chercheurs….

  25. oui c’est le crédo libéral : “la régression sociale rend compétitif, la compétitivité c’est le progrès, forcement!, donc la régression c’est le progrès”. Orwell c’est bien, mais la réalité dépasse toujours la fiction.

  26. La flexibilité exprime l’adaptation nécessaire au développement économique…
    Mais ce qui est anti-économique, c’est la précarisation des salariés.
    Ce qui est utile, c’est la mobilité.
    Mais pas la précarité.
    Ce qu’il faut donc promouvoir, c’est une MOBILITÉ SÉCURISÉE.

    J’ai publié une longue chronique pour proposer cette mobilité sécurisée, par la solidarité collective des salariés entre-eux :
    - LA RÉFORME DU SALARIAT -
    Lire sur mon blog : textchroniqu

    Jean-Pierre Bernajuzan

  27. @Albert Benichou: aujourd’hui, dans ce merveilleux web 2.0, trouver un vrai article écrit par un vrai journaliste devient perle rare. Ainsi ici, c’est simplement un petit fait qui est raconté; si vous voulez plus d’infos, d’arguments, de profondeur, c’est maintenant plus du coté des sources et des commentaires qu’il faut regarder.
    Bien sûr, pour les commentaires, il faut prendre une vue synthétique, mais ça marche souvent.

  28. Singha, je ne comprend votre argumentaire sur le consommer local:” Attitude égoïste au possible, et extrêmement destructif même pour nous d’un point de vue économique, puisque ceux qui ont déjà des difficultés aujourd’hui en auraient davantage demain (il est plus rapide de détruire des emplois que d’en créer). La seule issue, c’est la spécialisation et l’innovation”

    D’une part l’attitude du consommer local et plus cher (plus cher par rapport à quoi???) n’est pas du tout égoïste, c’est au contraire une preuve d’altruisme dans le sens de l’énergie économisée pour ne pas faire venir les produits de je ne sais ou et arrosés de pesticides et d’engrais chimiques car la terre dans laquelle sont plantés les légumes est morte biologiquement parlant.
    Economiquement parlant vous semblez oubliez que les pays en voie développement sont maintenus dans le non développement économique au profit des multinationales occidentales par moult mécanismes ( dette des pays FMI, subventions des prix des produits exportés) et que ces derniers ne demandent qu’à vivre décemment et non à réaliser à tout prix des profits, l’exportation de denrées alimentaires par exemple est un non sens écologiquement et énergétiquement, et c’est une réalité que vous ne pourrez bientôt plus niez
    Pour ce qui des emplois, c’est un peu simpliste mais si tout le monde diminue ses besoins (ce qui impose auparavant de changer son comportement par la prise de conscience du matérialisme qui nous enlance), on a besoin de travaillez moins longtemps, ce qui laisse théoriquement du travail pour tous.
    Sortons de cette logique de consommation/productivisme…

  29. L’Europe économique et sociale, dont plus particulièrement la France, deviendra protectionniste afin de favoriser les emplois primaires, secondaires et tertiaires, ou disparaîtra.
    C’est tout.

  30. bravo Simon Deakin ! enfin un économiste optimiste et joyeux ! il est pour le taux de croissance du bonheur de vivre, et ça, ça n’a pas de prix !

  31. De plus en plus, je pense que le salut des nations européennes passe par une reprise en main des Etats nationaux et le rétablissement d’un minimum de protection pour encadrer la régression du niveau de vie qui devient inévitable. Plus on prolongera le déni, plus le choc sera terrible. La Corée du Sud compte environ 50 millions d’habitants. Cela ne lui permet pas de jouer à la puissance mondiale, mais c’est une taille critique suffisante pour “mener sa barque”. Le temps de l’hégémonie est fini pour les Européens, ils doivent avant tout s’adapter pour ne pas être à charge des autres et cesser de poser en sauveurs du monde. Le libre échange sans limites conduit à une impasse. La Chine doit se développer pour les Chinois et non les profits d’une clique qui accumule dangereusement des créances sur des pays en quasi-faillite.

  32. Le problème c’est qu’en France, à cause d’une trop grande rigidité du droit du travail, une part grandissante de la population trinque: intérimaires, CDD, prestataires… au profit des CDI douillets des grandes entreprises.
    De la flexibilité, bien sûr qu’il en faut, mais pas trop, et surtout avec les mêmes règles pour tout le monde!

  33. Mais est que cette voix qui s’élève dans un monde ou l’humain est broyé par la machine économique sera entendu ?

    J’ai hélas quelques doutes. Il est tellement plus facile d’écouter les extrémistes qui lancent des idées qui sentent le moisi…

    Ce qui va tuer l’économie, c’est que les jeunes qui arrivent aujourd’hui sur le marché de travail savent déjà, avant même d’avoir commencé à travailler, que leurs perspectives d’évolutions et d’amélioration de vie est quasiment nul.

    Comment voulez vous, dans ces conditions, donner le goût du travail et de l’effort à des gens qui sont considérer par les entreprises comme des facteurs de coût ?

  34. La précarité réduit l’efficacité, cela est démontrable facilement: dès le moment où vous devez assurer votre place de travail, vous allez passer du temps à vous rendre indispensable ou alors à tisser des liens au lieu de faire votre boulot.

    On peut illustrer cette situation avec le développement de la technique et de la culture chez l’homme avec le développement de techniques agricoles et d’élevages: tant que l’homme était un chasseur-cueilleur, il consacrait tout son temps à se procurer de la nourriture et était soumis aux aléas d’une mauvaise chasse ou d’une mauvaise cueillette.
    Pareil pour les artistes: les oeuvres alimentaires ne sont souvent pas les meilleures.

    Pour effectuer un travail efficace, il faut éliminer toutes les tâches externes, cela les entreprises l’ont bien compris en externalisant tout ce qui n’était pas du ressort de leur activité principale, mais refuse de le voir concernant leurs employés: si un employé n’est pas délester du souci d’avoir du travail, il va 1) passer une partie de son temps et énergie à trouver un autre emploi, 2) se rendre indispensable en faisant un travail que lui seul peut comprendre (le travail d’équipe disparaît, car le risque est grand de partager son savoir au profit des autres) quitte à faire un travail bâclée afin de se rendre indispensable pour resoudre les problèmes futurs, 3) se créer un réseau au sein de l’entreprise qui est basé soit sur une exclusion des employés non-membres du réseau (perte d’efficacité, car tous les employés n’ont pas accès aux mêmes infos/outils/capacités…) soit sur de la flatterie qui consiste à se plier au bon vouloir d’un supérieur, ce qui signifie perte de temps, pas d’initiatives (cela pourrait ne pas plaire au boss ou pire montrer ses limites).

    Concernant la développement des pays émergents, ce n’est pas la vente aux pays riches qui assurera leur développement, mais la création d’un marché interne qui n’est possible que si les employés sont bien payés.
    De plus la modialisation ne respecte pas les principes de la vraie concurrence: pour une vraie concurrence, il faut que les concurrents évoluent dans un même cadre de contraintes notamment légales. Or une bonne partie des pays émergents jouent sur une fausse concurrence en adoptant des lois laxistes en ce qui concerne la sécurité et l’environnement (les conditions sociales ne peuvent pas être incluses dans ce même cadre, car elles sont le fruit d’un choix de société, alors que l’environnement et la sécurité sont des contraintes objectives).

    Moralité, la modialisation n’est pas viable, car elle n’est basée que sur un déséquilibre. L’Europe doit rapidement uniformiser toutes les législations liées à l’environnement et à la sécurité, harmoniser les normes et finalement obliger toutes les entreprises qui veulent vendre leurs produits en Europe à respecter ces règles quel que soit le lieu de production.

  35. Ah, ben oui, si les Britanniques le disent… C’est un “modèle”, puisque c’est le gentil étranger qui a toujours raison. C’est vrai que leur modèle a tellement bien réussi : création de bulles financières, explosion des bulles financières, les traders en folie, et maintenant, Cameron (qui connaît si bien la précarité avec ses potes d’Eton) veut faire payer les plus faibles… et tant pis pour les entreprises qui ne paient pas d’impôts ! C’est mauvais pour la compétitivité, elles risqueraient de partir… Comment, elles seraient déjà parties ?
    Résultat, Dieu, à savoir les agences de notation devant qui tous s’aplatissent, ont encore dégradé leurs notes. J’imagine que la solution sera moins d’hôpitaux, de police, un triplement du prix des études, etc…
    Heureusement que l’étranger est beau, grand et fort. Sinon, on se demanderait dans quel pataquèsse se retrouverait ce malheureux pays…
    Pas grave, reste Merkel la plus belle. Qui conseille la rigueur à tous les autres pays. C’est vrai : à force de se goberger, ils pourraient acheter des produits Allemands…
    Mais il reste le modèle chinois, où ils bossent pour un bol de riz et se taisent. C’est forcément vrai, c’est Serge Dassault (l’homme qui déteste l’état, sauf que celui-ci le met sous assistanat permanent) qui le dit. Et ça s’rait-y pas Dieu possible qu’on laisserait des gâteux écrire dans le Figaro ?

  36. Les riches n’ont plus besoin des pauvres.

    Un peu moins résumé: plus le roi avait de sujets au dessous de lui plus il était riche (niveau de vie) et puissant (sécurité.) Ça restait vrai en descendant la hiérarchie, par exemple pour un paysan “moyen-pauvre” ayant une nombreuse famille à son service (ou utilisant des ouvriers à certaines périodes.) Actuellement dans les pays où le niveau de vie est le plus élevé (et dont la sécurité est la moins compromise) chaque échelon de la hiérarchie aurait avantage à ce qu’il y ait nettement moins de gens aux échelons inférieurs. Il y a peu près un siècle que la “chair à canon” n’est plus un moyen efficace de se protéger. A condition de se penser comme étant du bon côté tout serait plus simple avec quelques milliards d’humains en moins.

    Même maladroitement esquissée comme ci-dessus cette hypothèse me semble mériter d’être examinée: si elle était plus ou moins vérifiée ça suffirait à expliquer que les solutions anciennes arrivent mal ou plus du tout à équilibrer le système actuel où chaque échelon cherche à limiter le nombre, diminuer le niveau de vie et la prise en compte politique de ceux qui sont aux échelons “inférieurs” (inférieurs selon la hiérarchie implicite en vigueur, bien sur.)

  37. reste que pour planter, ramasser et cuisiner les patates que le planton moyen se décongèle chaque jour, il en faut des sous-fifres ! L’homme est devenu le patron croit-il, mais i lest devenu l’esclave de ses besoins… il faudrait juste un peu de temps pour se poser et réfléchir, et en précarisant le boulot on nous bouffe encore plus le peu de temps libre qui nous restait, utilisé à se ronger les ongles en se demandant de quoi demain sera fait…
    moi j’ai eu de la chance, j’ai pu le prendre, ce temps : http://lafeepourquoipas.blog.free.fr/

  38. Les riches ont toujours besoin des pauvres… ne serait-ce qu’en tant que consommateurs. les multinationales ne peuvent se passer d’acheteurs… Et tenter de substituer aux salaires et aux emplois des crédits ne fait que précipiter la chute du système.
    C’est cette dynamique sur le long terme que n’ont pas encore intégré les libéraux purs et durs… Sur le plan macro-économique, ne serait-ce que ce point milite pour une rémunération correcte des salariés et la sécurisation de leurs emplois…

  39. @la fée (”Les riches ont toujours besoin des pauvres… ne serait-ce qu’en tant que consommateurs.”)
    Si les ouvriers de Ford se contentaient d’acheter une voiture en continuant par ailleurs à vivre aussi modestement qu’ils le faisaient à l’époque son modèle économique tiendrait peut-être encore la route?

    Sur la durée ce modèle n’est pas forcément stable, même s’il a indubitablement fonctionné pendant la période où la croissance des achats d’automobiles était très forte. Si les ouvriers de Ford veulent aussi des tas de gadgets importés, des soins médicaux très coûteux, de bonnes et longues retraites, une belle maison confortable, envoyer leurs enfants à l’université voire même une armée bien équipée et active sur toute la planète et une industrie spatiale à financer par les impôts ça devient plus compliqué!

  40. L’égoïsme ordinaire va nous mener à très court terme à la catastrophe. Tant mieux : il est temps que le monde change !

  41. Moi j’ai qu’un exemple à donner le miens.
    15 ans d’activité, des périodes de chomage plus ou moins longues, jamais employé à mon niveau d’étude ou quand c’est fait c’est sans la paie ou le poste qui va avec.

    Evidemment quand je passe mes entretiens, je suis pas assez ” stable” alors que cela dépends évidemment de mon employeur. Evidemment mon cv se pourrit de lui même au fur et à mesure de mes expériences, qu’elles soient enrichissantes ou non l’employeur s’en moque.

    Au final, je n’ai ni enfant, ni prêts, ni rien qui ressemble à un projet de vie évidemment. Je n’ai pas le temps pour ça.

  42. La flexibilité est une bonne chose, car elle force les “employés” à se surpasser. Non pas pour améliorer leur sort, mais simplement pour ne pas chuter.
    Exemples? Mi temps forcés dans la grande distribution, sous traitance du ménage, sous traitance dans les centrales nucléaires etc…

    Il n’y a qu’à voir le nombre de société de services en tout genres qui se montent pour s’en convaincre.

    De même, des grandes sociétés ont bien compris qu’il fallait mieux faire faire le boulot par des sous traitants précaires, plus efficace, moins cher et complètement deresponsabilisant (si il y a un problème c’est la faute au sous traitant).
    A noter que le modèle Allemand qu’on nous vente tant est basé sur la précarité. C’est une des raisons du mécontentement de nos amis d’outre rhin.

    Enfin, chez nous, le premier employeur précaire est… l’état : sous traitance, contrats précaires etc… Je le vois donc mal légiférer contre ça.


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