Archives de janvier, 2011

31 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour les jeunes diplômés de la filière management comme pour ceux de la filière ingénieur, les grands cabinets américains du secteur de l’audit et du conseil - The Boston Consulting Group (BCG), Bain, Mc Kinsey, Ernst&Young, PricewaterhouseCoopers, Accenture (mais aussi leur “challenger” franco-européen, Mazars) - demeurent la meilleure “carte de visite” pour trouver, après un passage dans leurs rangs, l’emploi de leurs rêves.

En effet, les missions d’un “consultant junior” auprès des grandes entreprises clientes de ces cabinets permettent de les connaître de l’intérieur, et surtout de rentrer en contact direct avec la hiérarchie d’un éventuel futur employeur, aussi bien dans l’industrie que les services.

Comme, de surcroît, ces grands cabinets ont l’habitude de recruter des bataillons de jeunes diplômés - dont ils savent pertinemment que la plupart les abandonneront au bout de quelques années, voire quelques mois - ce système de “marchepied” semble assez bien rodé, et continue de fonctionner.

Ces cabinets servent en quelque sorte de “stage de fin d’études” à bien des diplômés, complétant leur formation “in vivo” au coeur des plus grandes entreprises.

INCONVENIENTS

Il présente pourtant des inconvénients : les jeunes diplômés se trouvent assez vite “formatés” par ces cabinets, qui exigent peu ou prou les mêmes compétences, les mêmes profils et les mêmes méthodes - pas toujours en résonance avec les spécificités des entreprises et des secteurs dans lesquels ils font ensuite “carrière”.

A tel point que les “anciens” de Bain, de Mc Kinsey ou du BCG se repèrent facilement dans les rangs des entreprises où ils se trouvent, même des années après…

Au-delà de cette confirmation du rôle de tremplin des grands cabinets, l’intérêt de ce classement se situe dans les entreprises du milieu et du bas de tableau.

En effet, le jugement des futurs managers et des futurs ingénieurs diverge fortement. Pour les premiers, le choix d’une carte de visite semble éclectique.

Une expérience dans la chimie (Pfizer ou Henkel) en vaut une autre dans la publicité (Publicis), les cosmétiques (L’Oréal) ou l’industrie (Ericsson ou General Electric) : l’important est visiblement de passer par le n°1 de chacun de ces secteurs.

Pour les seconds, une des façons d’acquérir une expertise technologique et scientifique reconnue semble être de passer par… la recherche publique (CNES et CEA), ou par les firmes les plus emblématiques de la réussite technologique, EADS et Schlumberger

Cet image de tremplin vers une carrière pourrait, si elle était exploitée par les acteurs publics de la recherche, constituer un atout en matière d’attractivité auprès des meilleurs scientifiques des grandes écoles d’ingénieur.

 

Ecoles de commerce Bonne référence pour une future carrière
Entreprise Classement 2010
The Boston Consulting Group 1
McKinsey & Company 2
Pfizer 3
Ericsson 4
Groupe Publicis 5
General Electric 6
Henkel 7
Ernst & Young 8
PricewaterhouseCoopers 9
L’Oréal 10

 

Ecoles d’ingénieur Bonne référence pour une future carrière
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
The Boston Consulting Group 2
Accenture 3
McKinsey & Company 4
EADS 5
CNES 6
CEA 7
Mazars 8
Schlumberger 9
Bosch 10

Top 10 de “l’employeur idéal”, tous critères confondus

Ecoles de commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14

Les MBA au banc d’essai du supplément « Business Education » du Financial Times

London Business School, University of Pennsylvania (Wharton) et Harvard Business School occupent les trios premières places du classement MBA publié par le supplément “Business Education” du « Financial Times » du 31 janvier.

L’Insead, qui pointe à la 4e place, est le premier établissement français classé dans ce top 100 (et gagne une place par rapport à 2010).

HEC reste stable, 18e.

Enfin, reculant de 3 places, à la 100e et dernière place, figure l’EM Lyon Business School. Et c’est tout pour la France.

On notera dans ce hit-parade dominé par les Etats-Unis la 6e place de l’Hongkong UST Business School (9e en 2010) et la présence des espagnols IE Business School (8e) et Iese Business School (9e).

Par « spécialités », HEC est 10e du classement « Marketing » et l’INSEAD 4e et 9e des classements « International Business » et « Entrepreneurship ».

New York University (Stern) 15e du classement général est premier pour la «Finance». Thunderbird School of Global Management (68e) est 1ere pour l’”International Business”.

Sont aussi en tête : Brigham Young University Marriott (”Accountancy”); Northwestern University Kellogg (”Marketing”); Babson College Olin (”Entrepreneuship”); University of Notre Dame Merndoza (”Corporate social responsability”); University of Virginia Darden (”Management”) et University of Chicago Booth (”Economics”).

Ce classement est à distinguer du classement des meilleures écoles de commerce européennes publié en décembre par le “Financial Times“, avec 18 sur 75 établissements classés.

HEC Paris y tenait pour la 5e année consécutive la 1ère place, suivie de l’Insead (3e), l’ESCP Europe (7e) - qui rejoint le Top 10 en gagnant 5 places -, EMLyon (10e) et l’ESSEC (14e). Euromed Management (39e) réalise la plus forte progression en remontant de 10 places.

Ce dernier classement est une compilation de cinq classements européens réalisés par le FT au cours de l’année (MBA, EMBA, formation en continue open/custom programmes, et Masters en management). Il prend également en compte le taux de féminisation, l’internationalisation des professeurs et la part de doctorants parmi eux.

28 janvier 2011

L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a lancé le 20 janvier 2011 sa campagne annuelle de recrutement de chercheurs.

l’Inra propose cette année 53 postes de chargé(e)s de recherche dans de nombreuses thématiques scientifiques : la biochimie, la biologie, la génétique, l’écologie, la génomique, les mathématiques, la physiologie, la microbiologie, l’économie, les sciences forestières, les sciences de l’environnement, la sociologie, les sciences des productions animales, l’informatique, la chimie, les neurosciences, l’entomologie, les statistiques, la virologie…

Le recrutement se fait par voie de concours sur dossier puis audition des candidats admissibles.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 24 février 2011.
Pour plus d’informations :

http://www.inra.fr

Rubrique : « Les hommes et les femmes ».

http://www.inra.fr/les_hommes_et_les_femmes/rejoignez_nous/devenir_chercheur_a_l_inra/concours_cr1_et_cr2

Pour s’abonner à la lettre électronique « Chercheurs à l’Inra » :

http://www.inra.fr/les_hommes_et_les_femmes/alertes_emploi_chercheurs

ETUDIANTS ET DIPLOMES D’ECOLES D’INGENIEURS

Ouverture les 16 et 17 mars 2011 du Forum Rhône-Alpes destiné aux étudiants et diplômés d’écoles d’ingénieurs, au Campus LyonTech la Doua.

Le salon accueille une quarantaine d’entreprises implantées à l’étranger comme BOSCH, J.P. MORGAN Chase & Co, DUPONT DE NEMOURS INTERNATIONAL SA, IMC FINANCIAL MARKETS, BOURSE DE CASABLANCA, CREDIT AGRICOLE DU MAROC, Cegelec Maroc, …

Pour cette 26e édition, le Forum Rhône-Alpes organise 2 événements inédits :

- Un Handicafé©, pour la toute première fois, grâce au travail réalisé autour du handicap depuis 5 ans : en partenariat avec l’ADAPT et HANDIZGOUD, l’Handicafé© permet de faciliter l’accès à un emploi ou un stage aux étudiants et diplômés en situation de handicap. Recruteurs et candidats se retrouvent et échangent sur les perspectives qui s’offrent à eux. Plus de 30 missions handicap seront présentées lors de cette première édition.

- La 2e nouveauté est le label « Prêt Paré », lancé en partenariat avec l’APEC, destiné à certifier l’implication des étudiants dans la construction de leur projet professionnel. Il s’obtient en 4 étapes clés : objectif professionnel, CV et lettre de motivation, outils de recherche et entretien. Il garantit à l’étudiant la réflexion et la préparation nécessaires à son insertion dans le monde du travail et lui apporte de nombreux avantages tels qu’une invitation à des petits déjeuners privilégiés avec les RH lors du Forum Rhône-Alpes et un accès à des ressources supplémentaires sur le site Internet.

Des cadres plus mobiles en 2011 à la recherche d’une “meilleure ambiance”

Selon le baromètre Ifop/Cadremploi publié le 25 janvier (sondage réalisé auprès de 1001 cadres du secteur privé), 49% des cadres portent un jugement positif sur l’évolution du marché de l’emploi des cadres, soit 15 points de plus que six mois auparavant, lors de la précédente vague de ce baromètre.

57% sont optimistes sur l’évolution du marché de l’emploi (cadre et non-cadre) dans leur secteur, mais… 24% seulement le sont sur l’évolution du marché de l’emploi en général. Moins d’un tiers prévoient une croissance économique en France, 53% une stagnation et 16% une récession. Autrement dit, chez moi tout va bien, mais ce sont les autres qui vont mal.

Cette schizophrénie se retrouve quand au pronostic sur l’entreprise où ils travaillent. 58% s’attendent à la voir croître , mais 51% prévoient un ralentissement ou un recul des embauches, et 38% un ralentissement des projets et des investissements (45% dans l’industrie et 52% dans le BTP).

La meilleure santé des entreprises, en l’absence d’embauche et d’investissements, devra donc se traduire… par une pression accrue sur les salariés en place. Et c’est bien ce qu’ils constatent: 73% des cadres interrogés se plaignent d’une augmentation de la charge de travail (+5 points par rapport à juin 2010), 68% de la place accordée à la productivité et au résultat par l’employeur (+1), 55% d’une dégradation de l’ambiance de travail (-3), 43% une détérioration des rapports avec la hiérarchie (+3).

CHANGER D’EMPLOYEUR

En contrepartie, si l’on peut dire, 59% de ces cadres comptent demander une augmentation de salaire (+13), et 53% déclarent vouloir changer d’employeur. Pour 59% d’entre eux, il s’agit d’augmenter son salaire, mais la seconde motivation (35%) est de rechercher une “meilleure ambiance” que celle où ils travaillent actuellement, une motivation en progression de 11 points, bien évidemment liée au sentiment de dégradation de ladite ambiance.

Une évolution qui devrait susciter quelques réactions des employeurs, au moment où le marché de l’emploi, et donc les possibilités de mobilité, frémit à nouveau.

Mais les entreprises ne semblent guère se donner les moyens de guérir le mal à la source. 24% seulement des cadres interrogés témoignent de l’existence dans leur entreprise d’une politique structurée de prévention du stress et de lutte contre les risques psycho-sociaux (38% dans l’administration, 46% dans les entreprises de plus de 5 000 salariés).

De plus, seulement 45% des cadres travaillant au sein d’entreprises appliquant ou déclarant vouloir appliquer une telle politique estiment celle-ci efficace !

Les Français n’aiment pas les dirigeants de grandes entreprises

Le divorce entre l’opinion et les dirigeants de grandes entreprises semble être consommé, selon un sondage TNS Sofres pour l’Institut de l’entreprise publié le 20 janvier (réalisé du 4 au 7 janvier auprès d’un échantillon de 1047 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans).

60% des sondés déclarent avoir une opinion défavorable de ces grands patrons, alors que 80% ont une opinon favorable des patrons de PME.

Que leur reprochent-ils au juste ?

MEPRIS

Le mot spontanément cité le plus fréquent est leur ”mépris” (27%).

Les trois quart jugent qu’ils ne sont pas l’écoute des préoccupations de la société, 90% qu’ils sont trop proches du pouvoir politique et de la haute administration - ce qui témoigne d’une bonne connaissance de la sociologie des élites françaises.

Ils sont accusés de penser d’abord à leur rémunération (77%) et de défendre leur carrière personnelle (38%) ou leurs actionnaires (35%) avant leur propre entreprise (19%), leurs produits ou services (5%) et… leurs salariés (3%).

42% seulement jugent qu’ils doivent leur position à leur mérite, 88% qu’ils ne savent pas reconnaître leurs erreurs, 33% seulement qu’ils ont su gérer la crise et 30% qu’on peut leur faire confiance.

QUELQUES NUANCES

N’en jetez plus ! Dans cet océan de reproches, à l’échelle de la déception causée par l’effondrement économique, surnagent quelques nuances : les jeunes de 18 à 24 ans sont un peu moins malveillants que leurs aînés (47% ont des dirigeants de grandes entreprises une opinion favorable, contre 38% en moyenne; 68% jugent qu’ils prennent des risques, contre 55%); et leur font plus confiance (39% contre 25%).

C’est aussi le cas des cadres et des plus diplômés, qui ont à 49% une opinion favorable, et… des salariés des grandes entreprises, dont 24% estiment que leurs intérêts sont défendus par leurs patrons.

Les trois quarts des sondés estiment tout de même que ces dirigeants effectuent un métier difficile (72%), ont une grande capacité de travail (73%) et savent prendre des décisions difficiles (67%).

Et 54% pensent donc qu’il est légitime qu’ils perçoivent une rémunération élevée (74% chez les 18-24 ans et 64% chez les cadres). Ce qui ne suffit apparement pas à les faire aimer…

27 janvier 2011

Les récents chiffres publiés par le ministère français du travail indiquent une aggravation du chômage des jeunes, et les commentaires sur ce “mal français” sont allés bon train, le gouvernement s’empressant de brandir “l’alternance” comme remède miracle.

Mais les jeunes sont, en France comme ailleurs, les “variables d’ajustement” des entreprises victimes de la crise économique.

Les chiffres publiés le 26 janvier par l’Office national des statistiques britannique le démontrent: un diplômé de l’enseignement supérieur sur cinq, deux ans après l’obtention de son diplôme, se trouvait au chômage, la plus forte proportion depuis 1995, et deux fois plus qu’avant le début de la récession, en 2008.

TAUX DE CHOMAGE DE 18,5% CONTRE 7,9% POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION

En septembre 2009, le taux de chômage de ces nouveaux diplômés était de 18,5%, contre 7,9% pour l’ensemble de la population; toutefois, le taux de chômage de l’ensemble des jeunes de 21 à 24 ans reste plus important pour les non-diplômés (14,6%) que pour les diplômés (11,6%), même s’il a augmenté moins vite pour les premiers (5,3%) que pour les seconds (6,3%) entre 2008 et 2009.

Cette nouvelle tombe fort mal pour le gouvernement de David Cameron, qui a dû affronter en décembre la colère des étudiants après l’annonce du triplement des frais de scolarité universitaire, déjà beaucoup plus élevés qu’en France.

La plupart des étudiants britanniques doivent emprunter aux banques pour pouvoir financer leurs études, crédit qu’ils remboursent ensuite pendant leurs premières années de carrière.

Les difficultés sur le marché de l’emploi risquent tout d’abord de durcir les conditions d’octroi de crédit, et ensuite d’étrangler les jeunes diplômés qui cherchent longuement un premier emploi.

Dans le dessin du “Times” du 27 janvier illustrant cette information, on voit un jeune diplômé lisant son “career plan” : “Trouver un emploi, rembourser l’emprunt étudiant, s’endetter encore plus, travailler jusqu’à 75 ans, mourir”, une allusion à l’autre réforme phare du gouvernement Cameron, le recul de l’âge de la retraite.

Cela ne vous rappelle rien ?

26 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour attirer les jeunes diplômés, supposés être plus hédonistes et moins engagés que leurs aînés, nombre d’entreprises parient sur une image de décontraction et de modernité, le plus éloigné possible de la notion de compétition et de travail, autres ”canons” traditionnels de la communication de recrutement. Elles affirment en effet pouvoir offrir un environnement de travail “agréable”. 

KRONENBOURG AU 4e RANG

La tâche est beaucoup plus aisée lorsque l’activité même de l’entreprise est liée à la notion de plaisir ou de loisir : c’est le cas du Club Med, Disney, Décathlon, Yves Rocher, Canal+, Ubisoft, Electronic Arts et… des Brasseries Kronenbourg, qui figurent bizarrement au 4e rang des “préférences” des jeunes ingénieurs.

Au-delà de ce clin d’oeil alcoolisé, Google bénéficie pour sa part de la couverture récente, par les médias, des conditions de travail “idéales” que la société californienne est censée offrir.

Et cet argument semble porter puisque Google, leader sur ce critère tant auprès des managers que des ingénieurs, se trouve également dans les tous premiers rangs du Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

L’ambiance “high tech” et moderne bénéficie également à des entreprises de techonologies situées hors de l’univers du jeu, comme Yahoo!, Logica, Alcatel-Lucent, Schneider Electric ou le CEA.

Au-delà même de l’activité proprement dite, la réputation de management “cool” semble emporter les suffrages qui se portent, peut-être par ignorance du réel, sur les entreprises publiques comme EDF (seule entreprise figurant également, avec Google, dans le Top 10 des employeurs idéaux, tous critères confondus), La Poste ou le CEA.

Et vous, comment qualifieriez-vous votre ambiance de travail dans votre entreprise? D’agréable ou d’insupportable?!… 

Ecoles de Commerce Environnement de travail agréable
Entreprise Classement  2010
Google 1
Club Méditerranée 2
Schneider Electric 3
Canal + 4
Disneyland Resort Paris 5
Yahoo! 6
Ubi Soft 7
Electronic Arts 8
Logica 9
Yves Rocher 10

 

Ecoles d’ingénieur Environnement de travail agréable
Entreprise Classement 2010
Google 1
Disneyland Resort Paris 2
Décathlon 3
Brasseries Kronenbourg 4
Ubi Soft 5
CEA 6
EDF 7
Yves Rocher 8
La Poste 9
Alcatel-Lucent 10

Le Top 10 des “employeurs idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                  Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
 
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                 Rang                 Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
 
 
 

25 janvier 2011

Isaac Getz est lauréat du Prix académique Syntec Conseil en Management 2010 (catégorie Management/organisation/ RH). A l’issue de la remise de ce prix il explique à la WebTV du management l’objet de ses recherches sur les Freedom Incs.

Retrouvez cette interview, et l’ensemble de l’actualité du Management, sur le site  : www.webjtdumanagement.com

« Vivement le retour de l’inflation… salariale », dans « Le Monde Economie »

Le « Monde éco » s’intéresse cette semaine à l’inflation : à la mauvaise inflation due à la hausse des matières premières - à laquelle on assiste - et à la spéculation, et à la bonne inflation, celle des salaires, qui accompagne la croissance.

La « mauvaise inflation », explique Adrien de Tricornot, « est durement subie par les plus pauvres, pour qui il s’agit de la part prépondérante de la consommation ».
Cependant, le chômage généralisé ne laisse pas présager une « envolée des rémunérations »…

Mais sa phobie de l’inflation ne risque-t-elle pas de conduire la Banque centrale européenne (BCE) à la juguler et, en la jugulant, d’étouffer une reprise de la croissance dans les pays développés?

Les experts se montrent optimistes, de Marc Touati, directeur de la recherche de la compagnie financière Assya, pour qui « une inflation d’environ 3% ne serait pas un drame », à Véronique Riches-Flores, responsable de la recherche thématique de Société générale CIB, qui constate que « la reprise en zone euro est plus forte qu’attendu et pourrait commencer à avoir des effets sur la croissance des salaires en Allemagne ». Bref, « une bonne inflation pourrait donc finir par se profiler »…

A lire sur ce sujet dans « Le Monde Economie » dans l’édition Abonnés du Monde.fr ou dans “Le Monde” daté mardi 25 janvier :

- Vivement le retour de l’inflation… salariale (la BCE peut-elle tolérer plus d’inflation ?), par Adrien de Tricornot.

- En France, la hausse des prix affecte le pouvoir d’achat, sans générer de spirale inflationniste, par Anne Rodier.

- Questions-Réponses : la mesure de l’inflation.

- Au Maghreb, la vérité sur les prix est « tout simplement impensable », par Antoine Reverchon.

- Entretien avec Carmel Cahill, conseillère principale à la direction des échanges et de l’agriculture de l’OCDE : « Il faut inciter les Etats les plus pauvres à envisager d’autres mesures plus ciblées pour assurer la sécurité alimentaires de leur population », propos recueillis par Laetitia Van Eckhout.

« Le Monde Economie » propose ses rendez-vous traditionnels :

- « Le krach des régulateurs », par Nicolas Baverez.

- La chronique de Martin Wolf : « L’Orient et l’Occident doivent coopérer ».

- Livre : « Démocratiser l’économie. Le marché à l’épreuve des citoyens », par Hugues Sibille et Tarik Ghezali. Grasset, 140 pages, 12 euros (chroniqué par Philippe Arnaud).

- Les acteurs de l’économie : «Mo Ibrahim, l’entrepreneur militant de l’Afrique», par Pierre Jacquet.

- Entreprise : « Des créateurs d’entreprises récidivistes », par Philippe Trouvé.

- Droit social : Les « impatriés » exemptés de cotisation vieillesse, par Francis Kessler.

- Chronique de la semaine : « Un code d’éthique à l’intention des économistes », par Paul Seabright.

Stratégie d’entreprise :

- Entretien avec Pierre Bihan-Poudec, président de la Sica, actionnaire majoritaire d’un pool « monde agricole » qui contrôle 65% de Brittany Ferries et qui commercialise chaque année 300000 tonnes de légumes sous la marque Prince de Bretagne : « Avec sa filiale Combiwest, la Sica va développer le ferroutage », propos recueillis par Vincent Durupt.

- Le monde coopératif français est en pleine recomposition, par Laetitia Van Eckhout.

“Bilan du monde 2011″: pour tout savoir sur la situation économique de la planète

L’édition 2011 du “Bilan du monde”, en kiosques depuis le 17 janvier, propose un état de la situation économique internationale.

Le “Bilan du Monde” revient sur tous les événements marquants de l’actualité économique et sociale de l’année 2010, en France et à l’étranger à travers des entretiens, des portraits et analyses de sa rédaction.

A retrouver aussi en ouverture du « Bilan » un grand entretien avec l’économiste Kemal Dervis - publié en libre accès sur le site du Monde.fr - , et les portraits de Xavier Musca, conseiller économique de Nicolas Sarkozy, et Marius Kloppers, directeur général de BHP Billiton.

Dans la partie “Atlas”, ce hors-série du quotidien “Le Monde” passe en revue la situation économique et politique de 179 pays de la planète, classés par ordre alphabétique, par continent.

Ainsi, de l’Afghanistan au Zimbabwe, les journalistes et les correspondants du “Monde” font le point sur l’actualité de l’année 2010 écoulée de ces Etats, à travers une centaine de pages. Pour chaque pays, il y a une carte et une fiche technique indiquant le nom du chef de l’Etat, de son premier ministre, la superficie, la population, etc. ainsi que le nom et le cours de sa monnaie. Des encadrés traitent plus particulièrement des paradis fiscaux, du Kosovo (pas encore reconnu par les Nations-unies) ou la Palestine.

“Bilan du monde 2011″, 188 pages, en vente en kiosques 9,95 euros (contient un CD-Rom sur “Les Revenus et le patrimoine des ménages”, par l’Insee).