Deux semaines après le tsunami qui a frappé le Japon, entraînant la catastrophe nucléaire de Fukushima, les chefs d'Etat et de gouvernement européens se rencontrent à Bruxelles ce jeudi.
Aucune radioactivité anormale n'a été décelée dans les particules émises par la centrale de Fukushima et aucun impact sanitaire n'est attendu en France, indique par ailleurs l'ASN.
Le niveau d'iode radioactif dans l'eau du robinet de Tokyo est repassé jeudi 24 mars sous la limite légale admise pour les bébés, après avoir dépassé ce seuil la veille. Plusieurs aliments ont également été contaminés. Comment réagissez-vous aux alertes des autorités ? Avez-vous pris des mesures d'hygiène particulières ? Une sélection de vos témoignages sera publiée sur Le Monde.fr
Le gouvernement nippon estime le coût des dégâts causés par le séisme et le tsunami qui l'a suivi à 310 milliards de dollars.
Douze jours après la catastrophe, les premières images de l'intérieur de la centrale endommagée par le séisme ont été publiées par l'opérateur Tepco et par l'Agence de sûreté nucléaire japonaise.
Une fois les systèmes de refroidissement entièrement rétablis, les six réacteurs ne seront plus jamais utilisés.
Le séisme du 11 mars, suivi d’un tsunami et d’accidents nucléaires graves a mis en lumière le rôle des forces d’autodéfense japonaises, nom officiel de l'armée japonaise, dans les contextes de catastrophes naturelles et industrielles de grande ampleur.
Revue de presse quotidienne des JT de la mi-journée.
Jérôme Fenoglio, envoyé spécial du "Monde" au Japon, raconte sa visite des villes dévastées de Otsuchi et de Taro, à 150 km au nord de Sendai.
La ministre de l'environnement affirme que les traces radioactives seront extrêmement faibles. Selon l'Autorité de sûreté nucléaire, le nuage provenant des rejets de la centrale accidentée devait atteindre la métropole française mercredi.
Des produits provenant des préfectures de Fukushima et d'Ibaraki ont été interdits. Des particules radioactives devraient atteindre la France.
Marie-Claire Cailletaud, de la CGT-Energie, répondait aux questions des internautes du Monde.fr
De nouvelles révélations accablent Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, mais aussi les autorités de régulation du nucléaire.
Depuis le 11 mars, la population nippone craint, notamment à Tokyo, que le vent du nord soufflant sur la centrale de Fukushima ne propage des substances radioactives jusque dans la capitale.
Le nuage de particules radioactives provenant des rejets de la centrale accidentée pourrait atteindre la métropole à partir de mercredi.
Le ministère de la santé a demandé aux préfectures de Chiba et Ibaraki, à l'est de Tokyo, de renforcer le contrôle et les programmes d'inspection des produits pêchés le long des côtes.
Le coût de la catastrophe se chiffre entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de milliards d'euros. Plusieurs groupes industriels sont touchés et ont ralenti leur production.
Le panache radioactif émis par Fukushima doit arriver dans le ciel français. Il n'y aura "aucune conséquence" sur la santé, selon l'ASN.
L'image du Japon, un pays riche et bien préparé aux catastrophes, ne favorise pas les dons en France.
Des fumées, dont l'origine est pour l'instant incertaine, ont été observées au-dessus des réacteurs 2 et 3 de la centrale nucléaire. Il s'agit du premier incident notable signalé depuis mercredi sur le site.