Archives de la catégorie: 'Jeunes diplômés'

07 mars 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Chez les ingénieurs comme chez les “managers”, ce sont les grands cabinets de conseil anglo-saxons (Boston Consulting, Bain, Mc Kinsey, PricewaterhouseCoopers, Deloitte, ATKearney, Ernst&Young) qui trustent les premières places et une bonne partie de ce palmarès de la “bonne réputation”.

PORTE OUVERTE SUR DE FUTURS EMPLOIS

Il est clair que les étudiants interrogés entendent par “bonne réputation” non pas la notoriété de l’entreprise auprès du grand public, de l’opinion, des médias, mais celle qui ouvre la porte de futurs emplois dans d’autres entreprises. Une vision très utilitaire de la “réputation”, donc, plutôt qu’une réputation reflétant des “valeurs” éthiques ou sociales.

A cette aune, Google, BMW, Michelin, Bouygues et Vinci présentent, comme les grands cabinets, le même intérêt à voir figurer sur le CV d’un jeune ingénieur en quête d’une bonne carrière.

C’est aussi le cas du CNRS pour les managers, ou du CEA pour les ingénieurs: un détour par ces grands organismes de recherche est donc considéré comme un atout pour attirer l’attention d’un employeur futur.

En revanche, à part Google et Vinci, aucune des ces entreprises ne figure au Top 10 des entreprises les plus attractives tous critères confondus.

Une “bonne réputation” ne suffit donc pas à attirer la plus grande part des suffrages.

Ecoles de commerce

Bonne réputation

Entreprise Classement 2010
The Boston Consulting Group 1
Bain & Company 2
McKinsey & Company 3
Accenture 4
Google 5
PricewaterhouseCoopers 6
Deloitte 7
A.T. Kearney 8
CNRS 9
Ernst & Young 10

 

Ecoles d’ingénieur

Bonne réputation

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
The Boston Consulting Group 2
Google 3
Michelin 4
PricewaterhouseCoopers 5
McKinsey & Company 6
BMW 7
Bouygues Construction 8
VINCI 9
CEA 10

Top de l’attractivité des employeurs, tous critères confondus

Ecoles de commerce 2010 2009
                                  Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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02 mars 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

La notoriété et la réussite commerciale de sa marque constituent un facteur d’attractivité important pour un employeur.

Les jeunes diplômés, ingénieurs comme managers, retiennent ainsi comme “attractifs”, en raison de leur “succès commercial”, les mêmes entreprises “grand public”, correspondant le mieux à… leur propre consommation : Coca-Cola, Ikea, Google

PEPSICO ET AUCHAN CULTIVENT LA DIFFERENCE

Les seules entreprises qui départagent ingénieurs et commerciaux dans ce palmarès sont, pour les commerciaux, PepsiCo, Procter&Gamble et Kraft Foods, moins connues du grand public, mais grands fournisseurs de “business cases” dans les écoles, et, pour les ingénieurs, Auchan (où ils vont faire leurs courses ?), Nestlé et LVMH.

A noter cependant que les premières places sur ce critère ne correspondent pas forcément à une forte attractivité tous critères confondus, où ni Coca-Cola ni Ikea n’apparaissent dans les dix premiers.

En revanche, L’Oréal, Google et Danone figurent à l’horizon des jeunes diplômés tant pour leur succès commercial que pour leur attracitivité d’employeur.

Ecoles de commerceSuccès commercial
Entreprise Classement 2010
Coca-Cola Enterprise 1
IKEA 2
L’Oréal 3
Google 4
Microsoft 5
Ferrero 6
PepsiCo 7
Danone 8
Procter & Gamble 9
Kraft Foods 10

 

Ecoles d’ingénieur Succès commercial
Entreprise Classement 2010
IKEA 1
Google 2
Auchan 3
Danone 4
Nestlé 5
L’Oréal 6
Microsoft 7
Ferrero 8
LVMH 9
Coca-Cola Enterprise 10

Top 10 des entreprises les plus attractives, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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16 février 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

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Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour des jeunes diplômés à qui l’on répète à longueur de temps qu’ils devront changer de métier et d’entreprise plusieurs fois dans leur vie professionnelle, que rien n’est jamais acquis et qu’il faut sans cesse améliorer son employabilité, la capacité d’un premier employeur à “développer les compétences professionnelles” de ses recrues est un argument d’attractivité précieux.

A ce jeu, ce sont à nouveau les grands cabinets d’audit et de conseil (Bain, Mc Kinsey, AT Kearney, BCG, Mazars, KPMG, Deloitte, Accenture, PwC) qui sont gagnants, bénéficiant du fait que les métiers du chiffre et de l’audit permettent une plongée formatrice dans le coeur d’entreprises diverses et variées. A noter que cette tendance est aussi forte chez les ingénieurs que chez les managers, et que le cabinet franco-européen Mazars confirme ici qu’il fait jeu égal avec ses concurrents anglo-saxons.

Ce palmarès laisse donc peu de place aux autres secteurs d’activité. On trouve curieusement des entreprises industrielles chez les managers (General Electric, Altran) - qui y voient peut-être l’occasion de se frotter à des réalités qu’ils ne connaissent pas - aux côtés d’entreprises de service à la réputation affirmée (Sodexo, Auchan), alors que ce sont plus logiquement des championnes de l’industrie qui impressionnent favorablement les ingénieurs qui veulent se former (Alcatel-Lucent, Google, Bouygues Immobilier).

Ecoles de commerce

Managers qui vont m’aider à développer mes compétences professionnelles

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
McKinsey & Company 2
A.T. Kearney 3
The Boston Consulting Group 4
General Electric 5
Sodexo 6
Altran 7
Mazars 8
KPMG 9
Auchan 10

 

Ecoles d’ingénieur

Managers qui vont m’aider à développer mes compétences professionnelles

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Mazars 2
The Boston Consulting Group 3
McKinsey & Company 4
Deloitte 5
Accenture 6
Alcatel-Lucent 7
PricewaterhouseCoopers 8
Google 9
Bouygues Immobilier 10

 Top 10 des entreprises les plus attractives, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                  Rang                   Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14

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Embellie sur le marché de l’emploi des cadres

“Dans un marché de l’emploi qui reste dégradé, 2011 va être une année de croissance pour les cadres. Le volume des recrutements va progresser” a annoncé, mardi 15 février, Jacky Chatelain, le directeur général de l’Association pour l’emploi des cadres, en présentant les prévisions de l’Association pour 2011.

Au total 169.000 à 181.000 cadres devraient être recrutés en 2011 contre 164.000 en 2010, indique le ”Panel APEC entreprise 2011″ publié mercredi 16. La hausse annuelle sera donc de 3% à 10%, en fonction de la croissance du PIB et de l’investissement des entreprises.

“C’est mieux qu’en 2009 mais toujours moins bien qu’en 2008″, relativise Pierre Lamblin, le directeur des études et recherches de l’APEC. On n’a pas encore retrouvé le niveau d’avant la crise, mais la tendance est à la hausse pour l’emploi des cadres. 

Les “fonctions locomotives” sont toujours le commercial, la recherche et développement et l’informatique. “Ces trois fonctions représentent 6 recrutements sur 10″ souligne Pierre Lamblin. La fonction informatique représente à elle seule 17% des recrutements totaux.

Les nouveautés 2011 résident dans la nature du recrutement. D’une part les employeurs donnent la priorité à l’expérience. “On note une appétence des entreprises pour les cadres de plus de 10 ans et de 20 ans d’expérience” indique M. Lamblin.

Ce qui pénalise l’entrée des jeunes diplômés sur le marché du travail des cadres. Ces derniers ne bénéficient que de 20% des recrutements contre 23% avant la crise. “Les débutants peineront encore cette année pour décrocher un emploi” indique l’APEC, alors que 36% des jeunes diplômés de la promotion 2009 étaient restés sans emploi en 2010. Et la part des contrats à durée déterminée progresse au dépens des CDI. La proportion des CDD a augmenté de 11 points en deux ans pour les jeunes diplômés.

D’autre part, “on retrouve en 2011 des recrutements pour création de poste, alors que ceux de 2010 étaient des recrutements de remplacement” souligne M. Lamblin.

Sur le plus long terme aussi, l’optimiste est de rigueur pour les cadres: “de 2013 à 2015, on reste sur une pente ascendante” indique M. Chatelain. L’APEC prévoit au-delà de 2012, un volume de recrutements annuels supérieur à 200.000.

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02 février 2011

L’Edhec a inauguré le 21 janvier un nouveau campus dans le quartier des affaires de Singapour.

L’institution lilloise y a exporté son programme “école de commerce”, mais également un « Risk Institute », centre de recherche spécialisé dans la finance et les hedge funds 

« L’influence croissante des marchés et des investisseurs asiatiques exige que soit menée, depuis cette région du monde, une recherche académique tournée vers les besoins de l’industrie financière » a souligné Noël Amenc, directeur d’Edhec-Risk Institute.

Singapour est une destination de choix pour les écoles de gestion occidentales qui souhaitent s’implanter en Asie. A l’instar de la Manchester Business School, elles sont nombreuses à y proposer des programmes de formation continue ou des masters de type MBA. Certaines y ont, bien avant l’Edhec, installé des campus.

C’est le cas de la University of Chicago Graduate School of Business (Chicago GSB) et de plusieurs écoles françaises.

L’une des premières à s’implanter dans la Cité-Etat a été l’Insead, en 2000, avec ses locaux destinés à accueillir 600 étudiants.

En 2004, l’Essec a créé à Singapour son « Asian Center », qui accueille les promotions d’étudiants de l’école française, mais aussi des cadres des multinationales asiatiques en formation continue.

Devenir un « hub » de l’enseignement supérieur mondial

Le gouvernement singapourien voit d’un bon œil ces implantations de campus étrangers. Elles représentent des investissements lourds, attirent des populations qualifiées et s’inscrivent dans sa stratégie de développement.

Selon l’ambassade de Singapour en France, « les autorités mènent depuis plusieurs années une politique volontariste pour faire de Singapour un hub éducatif », une plateforme mondiale de l’enseignement et de la recherche. « A terme, elles veulent que Singapour, ville multiculturelle, devienne un carrefour financier, éducatif et culturel. » La Cité-Etat, qui s’est fixé pour objectif d’accueillir 150 000 étudiants étrangers en 2015, s’approche du but : en 2009, ils étaient 97 000, soit 13% de plus que l’année précédente.

Les écoles invoquent, quant à elles, l’importance de confronter les étudiants à des « problématiques spécifiques à l’Asie », puisqu’ils seront de plus en plus amenés à travailler avec cette zone en pleine croissance.

Au-delà de l’intérêt pédagogique, elles voient dans la décentralisation un moyen d’augmenter leur rayonnement et d’améliorer leur positionnement dans les classements internationaux, considérés aujourd’hui comme des gages de référence.

Pauline Turuban

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31 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour les jeunes diplômés de la filière management comme pour ceux de la filière ingénieur, les grands cabinets américains du secteur de l’audit et du conseil - The Boston Consulting Group (BCG), Bain, Mc Kinsey, Ernst&Young, PricewaterhouseCoopers, Accenture (mais aussi leur “challenger” franco-européen, Mazars) - demeurent la meilleure “carte de visite” pour trouver, après un passage dans leurs rangs, l’emploi de leurs rêves.

En effet, les missions d’un “consultant junior” auprès des grandes entreprises clientes de ces cabinets permettent de les connaître de l’intérieur, et surtout de rentrer en contact direct avec la hiérarchie d’un éventuel futur employeur, aussi bien dans l’industrie que les services.

Comme, de surcroît, ces grands cabinets ont l’habitude de recruter des bataillons de jeunes diplômés - dont ils savent pertinemment que la plupart les abandonneront au bout de quelques années, voire quelques mois - ce système de “marchepied” semble assez bien rodé, et continue de fonctionner.

Ces cabinets servent en quelque sorte de “stage de fin d’études” à bien des diplômés, complétant leur formation “in vivo” au coeur des plus grandes entreprises.

INCONVENIENTS

Il présente pourtant des inconvénients : les jeunes diplômés se trouvent assez vite “formatés” par ces cabinets, qui exigent peu ou prou les mêmes compétences, les mêmes profils et les mêmes méthodes - pas toujours en résonance avec les spécificités des entreprises et des secteurs dans lesquels ils font ensuite “carrière”.

A tel point que les “anciens” de Bain, de Mc Kinsey ou du BCG se repèrent facilement dans les rangs des entreprises où ils se trouvent, même des années après…

Au-delà de cette confirmation du rôle de tremplin des grands cabinets, l’intérêt de ce classement se situe dans les entreprises du milieu et du bas de tableau.

En effet, le jugement des futurs managers et des futurs ingénieurs diverge fortement. Pour les premiers, le choix d’une carte de visite semble éclectique.

Une expérience dans la chimie (Pfizer ou Henkel) en vaut une autre dans la publicité (Publicis), les cosmétiques (L’Oréal) ou l’industrie (Ericsson ou General Electric) : l’important est visiblement de passer par le n°1 de chacun de ces secteurs.

Pour les seconds, une des façons d’acquérir une expertise technologique et scientifique reconnue semble être de passer par… la recherche publique (CNES et CEA), ou par les firmes les plus emblématiques de la réussite technologique, EADS et Schlumberger

Cet image de tremplin vers une carrière pourrait, si elle était exploitée par les acteurs publics de la recherche, constituer un atout en matière d’attractivité auprès des meilleurs scientifiques des grandes écoles d’ingénieur.

 

Ecoles de commerce Bonne référence pour une future carrière
Entreprise Classement 2010
The Boston Consulting Group 1
McKinsey & Company 2
Pfizer 3
Ericsson 4
Groupe Publicis 5
General Electric 6
Henkel 7
Ernst & Young 8
PricewaterhouseCoopers 9
L’Oréal 10

 

Ecoles d’ingénieur Bonne référence pour une future carrière
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
The Boston Consulting Group 2
Accenture 3
McKinsey & Company 4
EADS 5
CNES 6
CEA 7
Mazars 8
Schlumberger 9
Bosch 10

Top 10 de “l’employeur idéal”, tous critères confondus

Ecoles de commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14

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27 janvier 2011

Les récents chiffres publiés par le ministère français du travail indiquent une aggravation du chômage des jeunes, et les commentaires sur ce “mal français” sont allés bon train, le gouvernement s’empressant de brandir “l’alternance” comme remède miracle.

Mais les jeunes sont, en France comme ailleurs, les “variables d’ajustement” des entreprises victimes de la crise économique.

Les chiffres publiés le 26 janvier par l’Office national des statistiques britannique le démontrent: un diplômé de l’enseignement supérieur sur cinq, deux ans après l’obtention de son diplôme, se trouvait au chômage, la plus forte proportion depuis 1995, et deux fois plus qu’avant le début de la récession, en 2008.

TAUX DE CHOMAGE DE 18,5% CONTRE 7,9% POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION

En septembre 2009, le taux de chômage de ces nouveaux diplômés était de 18,5%, contre 7,9% pour l’ensemble de la population; toutefois, le taux de chômage de l’ensemble des jeunes de 21 à 24 ans reste plus important pour les non-diplômés (14,6%) que pour les diplômés (11,6%), même s’il a augmenté moins vite pour les premiers (5,3%) que pour les seconds (6,3%) entre 2008 et 2009.

Cette nouvelle tombe fort mal pour le gouvernement de David Cameron, qui a dû affronter en décembre la colère des étudiants après l’annonce du triplement des frais de scolarité universitaire, déjà beaucoup plus élevés qu’en France.

La plupart des étudiants britanniques doivent emprunter aux banques pour pouvoir financer leurs études, crédit qu’ils remboursent ensuite pendant leurs premières années de carrière.

Les difficultés sur le marché de l’emploi risquent tout d’abord de durcir les conditions d’octroi de crédit, et ensuite d’étrangler les jeunes diplômés qui cherchent longuement un premier emploi.

Dans le dessin du “Times” du 27 janvier illustrant cette information, on voit un jeune diplômé lisant son “career plan” : “Trouver un emploi, rembourser l’emprunt étudiant, s’endetter encore plus, travailler jusqu’à 75 ans, mourir”, une allusion à l’autre réforme phare du gouvernement Cameron, le recul de l’âge de la retraite.

Cela ne vous rappelle rien ?

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26 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

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Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

Pour attirer les jeunes diplômés, supposés être plus hédonistes et moins engagés que leurs aînés, nombre d’entreprises parient sur une image de décontraction et de modernité, le plus éloigné possible de la notion de compétition et de travail, autres ”canons” traditionnels de la communication de recrutement. Elles affirment en effet pouvoir offrir un environnement de travail “agréable”. 

KRONENBOURG AU 4e RANG

La tâche est beaucoup plus aisée lorsque l’activité même de l’entreprise est liée à la notion de plaisir ou de loisir : c’est le cas du Club Med, Disney, Décathlon, Yves Rocher, Canal+, Ubisoft, Electronic Arts et… des Brasseries Kronenbourg, qui figurent bizarrement au 4e rang des “préférences” des jeunes ingénieurs.

Au-delà de ce clin d’oeil alcoolisé, Google bénéficie pour sa part de la couverture récente, par les médias, des conditions de travail “idéales” que la société californienne est censée offrir.

Et cet argument semble porter puisque Google, leader sur ce critère tant auprès des managers que des ingénieurs, se trouve également dans les tous premiers rangs du Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

L’ambiance “high tech” et moderne bénéficie également à des entreprises de techonologies situées hors de l’univers du jeu, comme Yahoo!, Logica, Alcatel-Lucent, Schneider Electric ou le CEA.

Au-delà même de l’activité proprement dite, la réputation de management “cool” semble emporter les suffrages qui se portent, peut-être par ignorance du réel, sur les entreprises publiques comme EDF (seule entreprise figurant également, avec Google, dans le Top 10 des employeurs idéaux, tous critères confondus), La Poste ou le CEA.

Et vous, comment qualifieriez-vous votre ambiance de travail dans votre entreprise? D’agréable ou d’insupportable?!… 

Ecoles de Commerce Environnement de travail agréable
Entreprise Classement  2010
Google 1
Club Méditerranée 2
Schneider Electric 3
Canal + 4
Disneyland Resort Paris 5
Yahoo! 6
Ubi Soft 7
Electronic Arts 8
Logica 9
Yves Rocher 10

 

Ecoles d’ingénieur Environnement de travail agréable
Entreprise Classement 2010
Google 1
Disneyland Resort Paris 2
Décathlon 3
Brasseries Kronenbourg 4
Ubi Soft 5
CEA 6
EDF 7
Yves Rocher 8
La Poste 9
Alcatel-Lucent 10

Le Top 10 des “employeurs idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                  Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
 
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                 Rang                 Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
 
 
 

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17 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

La succession des “restructurations” dans les deux années qui ont suivi le krach financier de septembre 2008 - et 2011 ne s’annonce guère meilleure, vue l’incertitude sur le niveau d’activités et donc de recrutement -, auraient pu rendre le thème de la “sécurité de l’emploi” particulièrement agréable aux oreilles des jeunes diplômés.

La comparaison du palmarès des entreprises les plus attractives sur ce critère, avec celui des “employeurs idéaux” tous critères confondus, ne le confirme pas.

Ainsi, la SNCF et la RATP, qui viennent en tête sur ce critère respectivement chez les diplômés des écoles de gestion et chez ceux des écoles d’ingénieurs, n’apparaissent qu’en 43e et 68e position tous critères confondus.

Ce décalage est particulièrement important chez les “managers”: aucune des entreprises citées n’arrive avant le 38e rang (il s’agit d’EDF) au classement général tous critères confondus. La Poste, qui figure chez les managers en 2e position, n’est plus qu’au 88e rang tous critères confondus.

Cet écart est toutefois nettement moins important chez les ingénieurs: EDF, en deuxième position selon le critère de la sécurité de l’emploi, est au cinquième rang tous critères confondus; la SNCF au 3e et au 14e rang et le CNRS aux 7e et 18e rang respectivement de ces deux classements. Autrement dit, la sécurité de l’emploi semble un critère plus important aux yeux des ingénieurs que des managers.

Sans surprise, ce sont les entreprises publiques et de service public qui arrivent largement en tête de ce palmarès sur la sécurité de l’emploi.

Le premier représentant du secteur privé dans ce palmarès, Groupe Crédit Agricole, n’arrive qu’en 6e position, suivi de GDF Suez en 7e (mais sa privatisation récente et le maintien du nom GDF pouvait amener certains étudiants à croire que l’entreprise était encore publique), puis de Siemens, Axa et Shell en 8e, 9e et 10e positions.

Du côté des ingénieurs, GDF Suez et Carrefour (étrangement) sont les deux seules entreprises privées citées, aux 9e et 10e rang de ce palmarès.

Si une entreprise ou une organisation publique sont en mesure de proposer une promesse de performance technologique ou scientifique suffisamment attractive pour de jeunes ingénieurs, elle peut donc aisément cumuler cet atout avec celui de la sécurité de l’emploi pour attirer des candidatures.

Ecoles de Commerce Sécurité de l’emploi
Entreprise Classement
2010
SNCF 1
La Poste 2
RATP 3
EDF 4
CNRS 5
Groupe Crédit Agricole 6
GDF SUEZ 7
Siemens 8
AXA 9
Shell 10

 

Ecoles d’Ingénieur Sécurité de l’emploi
Entreprise Classement
2010
RATP 1
EDF 2
SNCF 3
La Poste 4
CEA 5
DCN 6
CNRS 7
CNES 8
GDF SUEZ 9
Carrefour 10

Top 10 de “l’employeur idéal” tous critères confondus

Classement Commerce/Management Rang 2010 Rang 2009
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’Ingénieur Rang 2010 Rang 2009
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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10 janvier 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Universum renouvelle son enquête pour l’année 2011. Si vous souhaitez y participez, cliquez sur le lien www.universumsurvey.com/FrLeMonde . Suite à votre participation, vous obtiendrez un guide carrière “Wetfeet” (d’une valeur de 20€),  la possibilité de gagner une bourse d’études Universum (d’une valeur de 1 000€). Si vous avez une question ou des difficultés à répondre à l’enquête, envoyez un mail à mfc11fr@universum.se

 

Ecoles de gestion, manuels de management et cabinets de conseil avancent volontiers le “leadership” comme explication première de la performance d’une entreprise et…comme recette pour réussir une carrière.

Le “leadership” du dirigeant est aussi censé attirer l’attention du public, et en particulier des candidats potentiels, sur une entreprise. Bill Gates, Steve Jobs, sont à la fois des chefs d’entreprise et des stars.

Pourtant, vu des écoles de gestion et d’ingénieur, cette attractivité est plus le fait des “dirigeants” perçus comme un collectif, que d’un seul homme (ou une seule femme), voir le fait de la marque elle-même.

Plus l’entreprise est jeune, et auréolée de succès, plus ses dirigeants sont confondus avec sa réputation même.

C’est le cas de Google, qui vient en tête de ce classement selon la capacité des dirigeants à “inspirer” l’engagement d’un jeune diplômé, tant chez les ingénieurs que chez les managers, ou encore de Canal + et Ubi Soft - les entreprises nées de la vague high tech des années 1980-1990 (Logica, Alten, Microsoft) offrent également cet atout.

Puis, chez les ingénieurs comme chez les managers, le secteur du conseil, plutôt sur son versant ”stratégique” (Bain, Mc Kinsey, BCG, Deloitte, KPMG, Mazars), est celui où les jeunes diplômés pensent trouver les dirigeants les plus dynamiques.

Curieusement, ce sont auprès des jeunes (futurs) managers que les dirigeants des entreprises des secteurs plus “classiques”, comme Sodexo, Areva et Procter&Gamble, sont jugés capables de mobiliser leur énergie.

Il semble que, en la matière, le contact direct entre le (les) dirgeant(s) et le public étudiant reste le meilleur moyen de séduction. Plus que celles d’ingénieurs, les écoles de management sont en effet friandes de ce genre de “rencontres directes” - ce qui semble pouvoir modifier les représentations des étudiants.

Encore faut-il que les responsables du recrutement et les campus managers puissent convaincre leurs patrons de “mouiller leur chemise”.

Les résultats semblent d’ailleurs emporter la conviction d’un certain nombre de candidats puisque, sur les seize entreprises figurant dans cette liste, trois (Google, en tête, mais aussi Canal + et Areva) figurent également dans le Top 10 des employeurs potentiels préférés, tous critères confondus.

Ecoles de Commerce Des dirigeants qui “inspirent “
Entreprise classement 2010
Google 1
Bain & Company 2
Canal + 3
McKinsey & Company 4
The Boston Consulting Group 5
Ubi Soft 6
Sodexo 7
Areva 8
Procter & Gamble 9
Microsoft 10

 

Ecoles d’ingénieur Des dirigeants qui “inspirent “
Entreprise classement 2010
Google 1
Bain & Company 2
McKinsey & Company 3
The Boston Consulting Group 4
Deloitte 5
Mazars 6
KPMG 7
Logica 8
ALTEN 9
Schlumberger 10

Top 10 des employeurs “idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                 Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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