20 mai 2010

Un portail internet favorisant l’accès aux offres de contrats d’apprentissage et de professionnalisation de différents réseaux (Pôle emploi, chambres de commerce, de métiers, organisations patronales, etc.) a été lancé le 20 mai par le secrétaire d’Etat à l’emploi, Laurent Wauquiez.

En visite dans un centre de formation d’apprentis (CFA) accueillant 1.000 élèves environ dans le XVIIIe arrondissement de Paris, le CFA Stephenson, M. Wauquiez a par ailleurs dit se laisser “un peu de temps” avant de présenter son plan d’action en faveur du développement de l’alternance. “La concertation prend un peu de temps”, a-t-il déclaré, tout en précisant s’en tenir au calendrier fixé par l’Elysée, à savoir “les mois qui viennent”.Les contrats en alternance, « apprentissage » ou “contrat pro”, sont des contrats de travail qui permettent de préparer un diplôme (jusqu’au master) en alternant des périodes en entreprise et un enseignement en centre de formation, privé ou géré par une Chambre de commerce ou une Chambre des métiers.Le gouvernement ambitionne de former un jeune sur cinq par cette voie de l’alternance d’ici 2015 en l’élargissant à de nouveaux diplômes et secteurs.
L’objectif est de “800.000 jeunes en formation en alternance à l’horizon 2015″, a rappelé un communiqué du secrétaire d’Etat, dont le nouveau portail (http://www.contrats-alternance.gouv.fr) propose pour l’instant environ 20.000 offres.M. Wauquiez a rappelé qu’une tranche de 500 millions d’euros du Grand emprunt doit servir à “améliorer l’hébergement des jeunes, rénover les centres de formation, les mettre aux normes et surtout les équiper avec les machines les plus modernes”, selon les annonces faites par l’Elysée en décembre 2009.“Si l’on est amené à toucher au financement, en aucun cas cela ne doit aboutir à fragiliser l’utilisation de la taxe d’apprentissage sur des CFA comme celui-ci qui assument une vraie vocation d’ascenseur social”, a ajouté le secrétaire d’Etat.Le CFA Stephenson a la particularité, outre des classes passerelles pour de très jeunes élèves en grande difficulté, d’accueillir en BTS de nombreux jeunes issus de Bac Pro, BEP et CAP, avec selon son directeur “une très belle réussite aux examens grâce à une pédagogie adaptée”. Son budget provient essentiellement de la taxe d’apprentissage et d’une subvention de la Région Ile-de-France.

Partagez cet article
  • Envoyez cette page à un ami par courriel!
  • Facebook
  • TwitThis
  • Google
  • del.icio.us
  • Digg
  • Yahoo! Buzz
  • Imprimez cet article!

Laissez un commentaire