Archives de la catégorie: 'Sondages'

10 mars 2011

“Les engagements sociaux et environnementaux ont une importance croissante dans la construction de la réputation des entreprises” : c’est la principale conclusion d’un étude publiée le 10 mars, menée par l’institut de sondages Viavoice pour Syntec conseil en relations publiques (SCRP), le syndicat professionnel des agences de communication.

La réputation de 32 grandes entreprises françaises et étrangères a été testée du 8 au 17 décembre 2010 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, auquel s’ajoute un échantillon de 205 actionnaires français.

L’interrogation portait sur sept critères : confiance, qualité des prestations, responsabilité environnementale, marque employeur, responsabilité sociale, solidité financière, rayonnement international.

Tous indicateurs confondus (moyenne des réponses positives), sept entreprises passent la barre des 50%, par ordre décroissant : Google, Michelin, Ikéa, EDF, Danone, L’Oréal, Peugeot.

Au bas du tableau, par ordre croissant : LCL, Conforama, Système U, Casino, Crédit Mutuel et Intermarché.

Sur chacun des critères, le trio de tête est composé comme suit.

1 Confiance : Michelin, Décathlon, Ikéa.

2 Qualité des prestations : Michelin, Google, Danone.

3 Responsabilité environnementale : Yves Rocher, EDF, Ikéa.

4 Marque employeur : Google, EDF, L’Oréal.

5 Responsabilité sociale : EDF, Google, Yves Rocher.

6 Solidité financière : Total, Coca-Cola, L’Oréal.

7 Rayonnement international : Google, McDonald’s, Coca-Cola.

Si l’on fait la moyenne des scores responsabilité sociale et responsabilité environnementale (RSE), le trio de tête devient, dans l’ordre, Yves Rocher, EDF et Ikéa.

Ainsi, une bonne réputation en matière de RSE et en matière de fiabilité et qualité des produits sont les deux composantes d’une bonne réputation générale, ou d’une bonne “marque employeur” (attractivité auprès des salariés et des candidats à l’emploi).

En revanche, seul L’Oréal concilie bonne réputation en matière de ”solidité financière” et bonne réputation globale ; Total et Coca-Cola, les deux premiers en matière de solidité financière, figurent respectivement aux 15e et 13e rangs de l’indice général de réputation. Et ce sont les entreprises des secteurs de la banque et de la grande distribution, qui ont également les plus mauvais scores en matière de RSE, qui figurent au bas de ce classement général.

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09 mars 2011

Loin des membres de la génération “Y” que l’on décrit parfois dans le milieu du travail comme des individualistes-opportunistes qui passent leur temps sur les réseaux sociaux, un sondage Ipsos pour Nokia publiée le 3 mars fait apparaître une génératon attachés à des valeurs plutôt traditionnelles : le bonheur, le travail, l’honnêteté.

Interrogés par Internet sur le thème de la “réussite”, cet échantillon représentatif de 1003 jeunes de 15 à 34 ans estime que la réussite signifie d’abord “atteindre les objectifs que l’on s’est fixés” (97%) puis “l’accomplissement de soi” (96%) et enfin “le bonheur” (93%).

La réussite, selon eux, dépend de la capacité à saisir des opportunités (94%) mais pas au prix de devoir écraser les autres (pour 91%). Le travail est la qualité personnelle citée le plus (31%) comme nécessaire pour réussir, devant la détermination (27%). D’autres qualités «vertueuses» arrivent en tête comme l’honnêteté (24%) et l’ouverture d’esprit (22%).

Bill Gates et Barack Obama sont les personnalités qui symbolisent le mieux la réussite (pour respectivement 36% et 29% des jeunes interrogés), deux «héros» qui incarnent là encore des valeurs classiques, bien loin de l’individualisme parfois reprochés à la génération des 15-30 ans.

GENEROSITE ET CHANGEMENT

L’un a fait montre de sa générosité à travers sa Fondation, l’autre a incarné le changement et a obtenu le Prix Nobel de la Paix.

Les entreprises qui représentent le plus la réussite sont les grosses entreprises liées à Internet ou l’informatique : Google d’abord (citée par 29% des jeunes interrogés), suivie de Facebook (28%), Microsoft (23%) et Apple (22%).

L’enquête révèle également la façon dont les jeunes de 15 à 34 ans recherchent un emploi ou un stage.

Encore une fois, ce sont des moyens traditionnels qui sont préférés : la candidature spontanée (89%), le réseau familial, d’amis ou de collègues (82%), la réponse à des petites annonces soit sur des sites spécialisés (71%) soit sur le site de l’employeur (66%) soit dans la presse (57%).

Les réseaux sociaux professionnels ou Facebook sont relativement moins utilisés (36% et 31%) et sont jugés moins efficaces pour trouver un emploi ou un stage que les canaux traditionnels.

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07 mars 2011

Alors que, dans la plupart des pays de la planète, la reprise économique est bel et bien là - ou en passe d’arriver -, les entreprises s’interrogent sur les moyens d’attirer et de retenir les compétences dont elles auront besoin, selon une étude du cabinet de conseil en gestion des ressources humaines Towers Watson menée en septembre 2010 auprès de 700 firmes à travers le monde.

51% d’entre elles considèrent la perte de leurs compétences clés comme un facteur qui peut entraver leur croissance. Pourtant, seulement 25 % d’entres elles estiment qu’elles ont les capacités suffisantes pour les retenir… 30 % des entreprises constatent en effet un désengagement croissant de leurs salariés. Un effet qui est surtout ressenti dans les firmes occidentales, puisque c’est un problème pour 39% des entreprises européennes et 44% des entreprises américaines.

ASSURER LA RELEVE

Deuxième challenge pour les entreprises, le remplacement des équipes dirigeantes.

Avec les départs en masse des baby-boomers, beaucoup de postes se retrouvent vacants et seules 21% des entreprises se disent capables d’organiser la relève managériale.

Un problème d’autant plus inquiétant qu’un tiers seulement d’entre elles (29%) considèrent qu’elles ont la capacité d’attirer de nouveaux talents. 33% des entreprises asiatiques, par exemple, reconnaissent que les salaires qu’elles pratiquent ne sont pas assez compétitifs.

L’enquête permet aussi de détecter des différences géographiques majeures en matière de réduction des coûts salariaux.

Les entreprises européennes sont ainsi plus nombreuses que celles des pays émergents (Asie et Amérique latine) ou d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) à réduire leur personnel (respectivement 26%, 3%, 9% et 25%), à geler les recrutements (19%, 5%, 14% et 10%), à geler ou réduire les salaires (11%, 8%, 9% et 8%). La reprise en Europe se fait décidément attendre plus qu’ailleurs.

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Top 10 : Boston Consulting et Bain ont la “meilleure réputation”

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Chez les ingénieurs comme chez les “managers”, ce sont les grands cabinets de conseil anglo-saxons (Boston Consulting, Bain, Mc Kinsey, PricewaterhouseCoopers, Deloitte, ATKearney, Ernst&Young) qui trustent les premières places et une bonne partie de ce palmarès de la “bonne réputation”.

PORTE OUVERTE SUR DE FUTURS EMPLOIS

Il est clair que les étudiants interrogés entendent par “bonne réputation” non pas la notoriété de l’entreprise auprès du grand public, de l’opinion, des médias, mais celle qui ouvre la porte de futurs emplois dans d’autres entreprises. Une vision très utilitaire de la “réputation”, donc, plutôt qu’une réputation reflétant des “valeurs” éthiques ou sociales.

A cette aune, Google, BMW, Michelin, Bouygues et Vinci présentent, comme les grands cabinets, le même intérêt à voir figurer sur le CV d’un jeune ingénieur en quête d’une bonne carrière.

C’est aussi le cas du CNRS pour les managers, ou du CEA pour les ingénieurs: un détour par ces grands organismes de recherche est donc considéré comme un atout pour attirer l’attention d’un employeur futur.

En revanche, à part Google et Vinci, aucune des ces entreprises ne figure au Top 10 des entreprises les plus attractives tous critères confondus.

Une “bonne réputation” ne suffit donc pas à attirer la plus grande part des suffrages.

Ecoles de commerce

Bonne réputation

Entreprise Classement 2010
The Boston Consulting Group 1
Bain & Company 2
McKinsey & Company 3
Accenture 4
Google 5
PricewaterhouseCoopers 6
Deloitte 7
A.T. Kearney 8
CNRS 9
Ernst & Young 10

 

Ecoles d’ingénieur

Bonne réputation

Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
The Boston Consulting Group 2
Google 3
Michelin 4
PricewaterhouseCoopers 5
McKinsey & Company 6
BMW 7
Bouygues Construction 8
VINCI 9
CEA 10

Top de l’attractivité des employeurs, tous critères confondus

Ecoles de commerce 2010 2009
                                  Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                   Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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04 mars 2011

Quand il s’agit de recruter un nouveau salarié, les employeurs Espagnols sont plus rapides que les Français : 30 % des recruteurs espagnols déclarent pourvoir un poste en moins d’une semaine, alors que 32 % des Français ont besoin de 4 à 5 semaines pour trouver leur candidat idéal, comme la plupart des autres recruteurs européens, selon les résultats d’une enquête publiée par le cabinet de recrutement internationale Robert Half, publiée le 24 février.

18 % des recruteurs belges et italiens vont, eux, jusqu’à étaler leur processus de recrutement sur plus de 10 semaines !

L’étude analyse aussi le nombre d’entretiens que les employeurs estiment nécessaires pour recruter un candidat : en moyenne, deux ou trois entretiens suffisent selon 64% des personnes interrogées.

5 ENTRETIENS EN ALLEMAGNE

Mais à y regarder de plus près, les pratiques diffèrent là aussi suivant le pays : en Allemagne, 33 % des recruteurs ont besoin de plus de cinq entretiens pour dénicher la perle, alors que 22 % des employeurs tchèques, 17 % des Irlandais et 15 % des Français se contentent d’un entretien.

Et pour être sûr de ne pas passer à côté du parfait candidat, dans certains pays les recruteurs n’hésitent pas à rencontrer de - très - nombreux postulants.

En France, par exemple, il reste entre 4 et 6 candidats sur la liste finale pour 28% des employeurs, mais pas moins de 11 à 20 pour 12 % d’entre eux ! Les Autrichiens et les Tchèques choisissent un panel un peu moins large : il reste moins de trois candidats pour les dernières étapes du recrutement pour 37 % des Autrichiens et 39% des Tchèques.

L’étude a été réalisée par le groupe Robert Half en avril-mai 2010, auprès de 2 400 managers en charge du recrutement dans 13 pays (dont l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, l’Italie, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la République Tchèque et la Suisse) sur la base d’un échantillon représentatif d’entreprises.

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02 mars 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

La notoriété et la réussite commerciale de sa marque constituent un facteur d’attractivité important pour un employeur.

Les jeunes diplômés, ingénieurs comme managers, retiennent ainsi comme “attractifs”, en raison de leur “succès commercial”, les mêmes entreprises “grand public”, correspondant le mieux à… leur propre consommation : Coca-Cola, Ikea, Google

PEPSICO ET AUCHAN CULTIVENT LA DIFFERENCE

Les seules entreprises qui départagent ingénieurs et commerciaux dans ce palmarès sont, pour les commerciaux, PepsiCo, Procter&Gamble et Kraft Foods, moins connues du grand public, mais grands fournisseurs de “business cases” dans les écoles, et, pour les ingénieurs, Auchan (où ils vont faire leurs courses ?), Nestlé et LVMH.

A noter cependant que les premières places sur ce critère ne correspondent pas forcément à une forte attractivité tous critères confondus, où ni Coca-Cola ni Ikea n’apparaissent dans les dix premiers.

En revanche, L’Oréal, Google et Danone figurent à l’horizon des jeunes diplômés tant pour leur succès commercial que pour leur attracitivité d’employeur.

Ecoles de commerceSuccès commercial
Entreprise Classement 2010
Coca-Cola Enterprise 1
IKEA 2
L’Oréal 3
Google 4
Microsoft 5
Ferrero 6
PepsiCo 7
Danone 8
Procter & Gamble 9
Kraft Foods 10

 

Ecoles d’ingénieur Succès commercial
Entreprise Classement 2010
IKEA 1
Google 2
Auchan 3
Danone 4
Nestlé 5
L’Oréal 6
Microsoft 7
Ferrero 8
LVMH 9
Coca-Cola Enterprise 10

Top 10 des entreprises les plus attractives, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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Les futurs diplômés rêvent d’une entreprise plus flexible et moins hiérarchisée

De taille moyenne (entre 250 et 5000 collaborateurs), internationale mais avec une structure adaptée au pays et située dans une grande métropole: telle est l’entreprise idéale pour les étudiants…

L’étude du cabinet Deloitte, publiée le lundi 28 février, dévoile les contours de «l’entreprise de demain» telle que la conçoivent les étudiants qui formeront sa future force de travail.

Les étudiants interrogés rêvent d’une entreprise où la hiérarchie serait plus floue et moins contraignante : 67% d’entre eux imaginent une organisation qui ne serait plus pyramidale mais en réseau et virtuelle (basée sur le travail à distance et la mobilité) et sans différence hiérarchique. Ils préfèrent un management centré sur les relations (84%) plutôt que sur les tâches et participatif (74%).

HORAIRES MODULABLES ET SALAIRE FIXE GARANTI

Ils veulent aussi pouvoir être flexibles, tant sur leur emploi du temps que sur leur lieu de travail : 86% d’entre eux préféreraient des horaires modulables et 96% aimeraient bénéficier d’une flexibilité entre leur domicile et leur entreprise en termes de lieu de travail. 65% des étudiants préfèrent d’ailleurs un travail « nomade » à un poste sédentaire.

En revanche, pour ce qui concerne la rémunération, 63% des étudiants préfèrent un salaire fixe et garanti avec un bonus plafonné plutôt qu’un salaire fixe moindre et un bonus plus élevé.

L’enquête a été réalisée du 2 au 20 novembre 2010 par le cabinet Deloitte auprès de 400 étudiants en écoles de commerce, d’ingénieurs, d’actuariats et d’universités.

Les résultats complets sont disponibles à cette adresse : www.deloitterecrute.fr

Aglaé de Chalus

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01 mars 2011

54% des recruteurs jettent votre CV lorsqu’ils estiment qu’il n’est pas assez «personnalisé».

C’est ce que révèle une étude publiée le 1er mars pour le site de recrutement en ligne Careerbuilder.

Deuxième erreur jugée impardonnable, la longueur du CV : 33% d’entre eux ne le lisent pas dès qu’il dépasse trois pages.

Les autres erreurs qui écartent automatiquement un CV de la pile sont le manque de lisibilité (pour 31% des recruteurs), les fautes d’orthographe ou de frappe (pour 12%), le fait d’avoir copié-collé l’annonce d’offre d’emploi dans le CV - si, si, ça arrive ! (pour 8%) et enfin l’absence de lettre de motivation (pour 6%).

Certains CV comportent des erreurs ou des maladresses un peu plus inattendues…

CV ECRIT EN VERS 

Interrogés sur les CV les plus inhabituels auxquels ils avaient eu à faire, l’un d’eux cite le cas où les seuls mots écrits étaient le nom et le numéro de téléphone du candidat, suivis de la phrase « Je veux du travail ! » ; un autre était écrit en vers…

Ces erreurs, ou ces tentatives d’originalité, sont d’autant plus handicapantes que le recruteur n’accorde que peu de temps à la lecture de la correspondance des candidats : près de 3 employeurs sur 10 disent passer une minute ou moins à examiner chaque CV, 19% ne prennent que 45 secondes ou moins !

L’enquête a été menée en ligne par le cabinet d’étude de marché britannique Shape the Future pour Carreerbuilder.co.uk auprès de 757 chefs d’entreprise européens (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Suède), dont 112 français, entre le 17 novembre et le 17 décembre 2010.

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17 février 2011

39% seulement des Français en recherche d’emploi estiment que consulter un site d’annonces d’emplois sur Internet est le moyen le plus efficace de trouver du travail, selon un sondage OpinionWay pour le cabinet de conseil en ressources humaines Précontact, publiée le 16 février (échantillon de 999 personnes de 18 à 55 ans interrogées par Internet et déclarant “surveiller le marché de l’emploi”). 59% d’entre eux consultent pourtant ces sites au moins une fois par semaine, contre 40% les annonces sur papier. Mais plus de 80% estiment que cet exercice nécessite de l’expérience et du professionnalisme.

Par ailleurs, les trois quart (77%) disent ne pas avoir encore utiliser les réseaux sociaux grand public (Facebook etc.) pour entrer en contact avec un employeur potentiel, 10% seulement l’utilisant au moins une fois par semaine. De même, les deux tiers (67%) n’ont pas encore utiliser dans ce but les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, LinkedIn), contre 13% l’utilisant au moins une fois par semaine. Et 3% de l’ensemble considèrent que cet outil de recherche d’emploi est le plus efficace.

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Les réseaux sociaux, c’est bon pour le commerce

Un tiers des cadres du secteur privé français utilisent ou pensent à utiliser un réseau social (Facebook, Twitter, etc.) pour des opérations destinées à séduire de nouveaux clients (38%) ou à fidéliser leurs clients (36%), selon un sondage réalisé par l’Ifop pour l’Atelier BNP-Paribas publié le 16 février (étude réalisée par Internet du 18 au 24 janvier 2011 sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif des cadres des entreprises françaises).

 Cependant, 62% restent hostiles à l’idée que leur entreprise utilise ce type d’outil à des fins de communication commerciale. Cette réticence est cependant liée à l’âge et la qualification. Si 62% de l’ensemble se disent défavorables à une communication de ce type, 48% des moins de 35 ans et 45% des diplômés des grandes écoles jugent que les entreprises doivent communiquer sur les medias sociaux.

Pour ceux qui y sont favorables, l’objectif d’une telle utilisation doit être de créer une communauté autour de la marque et de ses produits (47%) ou de moderniser son image (36%). Ils sont en revanche peu convaincus de leur utilité pour trouver de nouveaux clients (7%), fidéliser les clients (4%) ou rendre les ventes plus efficaces (3%)…alors même qu’ils sont plus d’un tiers à les avoir utilisés dans l’un de ces buts.

Cette hésitation explique peut-être que les cadres restent réticents quant à l’usage effectif de ces outils. Pour 80% d’entre eux, la communication de l’entreprise via les réseaux sociaux ne doit être confiée qu’à quelques personnes; la première raison évoquée par ceux (la majorité) qui restent hostiles à leur utilisation est l’absence de maîtrise de la communication (56%).

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