Des experts estiment qu'il y a 87 % de risques qu'un tremblement de terre de magnitude 8 frappe la région d'Hamaoka au cours des trente prochaines années.
L'opération vise à mettre en place un système de ventilation pour y faire baisser le niveau de radioactivité.
Des échantillons collectés à 15 km de la centrale accidentée révèlent un niveau de radioactivité 600 fois supérieur à celui trouvé jusqu'à présent au large de la côte nord-est du Japon.
"Le gouvernement se défausse pour n'assumer aucune responsabilité", a dénoncé le patron des patrons japonais, prenant la défense de la société Tepco.
Au cours d'un contrôle, les techniciens ont relevé une augmentation de la densité d'éléments radioactifs (xénon 133 et iode 133) dans l'eau de refroidissement du circuit primaire de l'un des deux réacteurs du site.
Les agences matrimoniales enregistreraient une augmentation des inscriptions depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire du 11 mars.
"Les perspectives de l'économie japonaise, qui se relevait au début 2011 d'une phase de ralentissement, ont changé drastiquement depuis le tremblement de terre", indique la Banque du Japon. En 2011, la croissance devrait être de 0,6 %.
Cette femme, qui s'occupait de tâches logistiques, a reçu des radiations trois fois plus élevées que la limite légale autorisée.
Depuis le séisme, le gouvernement a prévu une première rallonge budgétaire de quelque 4 000 milliards de yens (33 milliards d'euros), financée par des économies sur divers postes, mais a d'ores et déjà jugé nécessaire une deuxième rallonge
Dans un pays où le taux de suicide est particulièrement élevé, les autorités sanitaires anticipent l'impact du tsunami et de Fukushima sur la santé mentale des habitants.
Les constructeurs d'automobiles japonais souffrent d'une pénurie de pièces détachées qui les oblige à ralentir la cadence ou à stopper leurs chaînes dans l'ensemble de l'Archipel.
Quelques milliers de personnes ont manifesté, dimanche 24 avril, dans le centre de Tokyo pour réclamer la sortie du nucléaire et le développement des énergies renouvelables.
Le premier ministre japonais veut recourir à un surcroît d'endettement pour faire face à la catastrophe humanitaire.
"L'expérience des catastrophes passées au Japon et dans d'autres pays développés laisse penser que l'impact négatif à court terme sur la production économique sera suivi d'un rebond avec une accélération des dépenses de reconstruction", explique l'OCDE.
Une zone de 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire sera interdite d'accès. Le gouvernement japonais parle d'un "énorme risque pour la sécurité" des personnes encore sur place.
Elles ont diminué de 2,2 % en mars par rapport au même mois de l'année précédente, alors que la prévision médiane des analystes envisageait un recul de 1,5 %.
Les autorités japonaises ont tenté de se montrer rassurantes en soulignant que les niveaux de radioactivité actuellement enregistrés restaient très en dessous de ceux mesurés avant que les fuites initiales soient colmatées, le 5 avril.
Le séisme et le tsunami ont stoppé le travail de nombreux fournisseurs dans la région du nord-est.
La fusion partielle des cœurs aurait-elle pu être évitée, les rejets radioactifs limités ? Des experts analysent les décisions prises par l'opérateur japonais.
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima va verser une première indemnité de 8 300 euros. Il s'agit d'une estimation provisoire.