Archives de octobre, 2010

30 octobre 2010

Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 10,1% de la population active en septembre, son plus haut niveau historique, légèrement au dessus des 10% enregistrés en août, selon des données publiées le 29 octobre par l’office européen des statistiques Eurostat.

Au total 15,917 millions de personnes étaient sans emploi en septembre dans les 16 pays de la zone euro, soit 67.000 de plus que le mois précédent. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le nombre de sans emploi a augmenté, de 71.000 personnes à 23,109 millions.

Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés aux Pays-Bas (4,4%) et en Autriche (4,5%), le plus élevé en Espagne (20,8%).

La France affiche un taux de 10%.

29 octobre 2010

Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est le secteur où les salariés se disent le plus heureux, selon un nouvel indicateur sur le bien-être et la satisfaction au travail (BEST) réalisé par BVA et publié le 28 octobre.

Ce « modèle d’analyse du climat social », réalisé à partir de 2.200 interviews par internet en mars auprès de salariés français d’entreprises de plus de 200 personnes des secteurs du BTP, Commerce, Services, Industrie et Secteur public, révèle que globalement l’indice de satisfaction au travail en France est de 64, sur une échelle de 1 à 100.

Le BTP obtient les indicateurs de satisfaction les plus élevés (72) en ce qui concerne le contenu du travail, la pression, le management et le lien à l’entreprise.

Le secteur public arrive en 2e position, avec des salariés globalement satisfaits (67), et notamment l’indicateur de satisfaction le plus élevé en matière de relation avec les collègues. En revanche, il obtient un des plus faibles taux de satisfaction en matière de lien à l’employeur, en l’occurrence l’Etat.

L’industrie arrive en dernière position (indice Best 61).

Dans les services, la satisfaction au travail est surtout très basse dans les Télécoms (61). Ils “apparaissent comme un secteur où il fait moins bon vivre qu’ailleurs”, note BVA, avec notamment des indices de satisfaction très faibles en termes de pression ressentie (53), de perception du management (54), et de lien à l’employeur (49). Comment s’en étonner alors que depuis 2 ans, les affaires de suicides à France Télécom défraient l’actualité (d’après l’étude et AFP).

23% des femmes salariées victimes de discrimination en raison de leur sexe

Près d’une femme sur quatre (23%) estime avoir été victime de discrimination au travail en raison de son sexe, selon une étude menée en septembre 2010 auprès de 900 femmes salariées et de 166 directeurs des ressources humaines par le cabinet de conseil Cegos et publiée le 27 octobre.

Quand on leur demande quels sont les freins auxquels elles sont ou ont été confrontées durant (leur) vie professionnelle, 37% les femmes interrogées citent la maternité.

Concernant la réduction de la différence de salaires entre hommes et femmes, 58% des femmes et 52% des DRH disent ne pas percevoir d’évolution.

27 octobre 2010

Sky Prods, spécialisé dans la découverte de nouveaux talents dans les métiers culturels, a organisé une enquête nationale afin d’analyser le regard des Français sur “le piston” et “le talent”.

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Selon cette étude auto-administrée en ligne réalisée auprès de 4156 personnes en France du 20 septembre au 15 octobre (64,5% d’hommes et 35,5% de femmes, 38% de 18 à 25 ans, 35% de 26 à 45 ans, 21% de 46 à 60 ans, 6% de plus de 60 ans) :

- 88% des Français pensent que le piston prime sur le talent. Malgré cela, 94,7% pensent pouvoir réussir dans la vie sans piston même si 70% d’entre eux soulignent que cela reste difficile.

- Près d’1 Français sur 2 désigne la France comme le « pays du piston » : à la question : si vous deviez rattacher le mot “piston” à un pays, auquel penseriez-vous ? Loin devant avec 41%, près d’un Français sur deux cite la France comme pays qui incarne le plus le piston. Derrière suivent les Etats-Unis (13%), l’Italie (8%), la Russie (4%), l’Angleterre (3%), l’Afrique (3%) [sic!], la Grèce (3%) et la Suisse (2%).

- 1 Français sur 3 ne pistonnera jamais ses collègues de travail.

- S’ils le pouvaient, plus de 75% des Français accepteraient d’être pistonnés (77,6%). En revanche, plus de la moitié d’entre eux (58%) confessent qu’ils accepteraient à contre-coeur.

- 1 Français sur 5 refuse d’être pistonné par principe.

- 3 Français sur 4 pensent le cinéma et l’audiovisuel sont les secteurs les plus pistonnés.

- 84% des Français pensent que nos stars ont été pistonnées pour réussir.

- Près d’1 Français sur 2 pense que les dirigeants du CAC 40 sont des pistonnés.

- Les entreprises qui incarnent le plus ‘le talent’ sont LVMH, devant Chanel et L’Oréal (secteur du lux) en France et Apple devant Microsoft (nouvelles technologies) à l’étranger.
 

26 octobre 2010

L’installation, le mardi 26 octobre, du Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire, en présence de Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives et Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, doit lancer la 3e édition du « Mois de l’économie sociale et solidaire ».

Le dossier du « Monde Economie » daté du 26 octobre, revient sur ce secteur qui joue « le rôle d’amortisseur social » à travers des organisations. Ces dernières se professionnalisent et se substituent à l’Etat qui se désengage de plus en plus de ce pan de l’économie. Un phénomène qui n’est pas propre à la France…

Les « entrepreneurs sociaux » - à travers épiceries solidaires, crèches associatives, services à la personne, structures de diffusion de microcrédit, etc. - pèsent 8% du produit intérieur brut et 2,2 millions d’emplois salariés, dont près de la moitié travaillent dans l’action sociale.

Au sommaire du dossier à lire dans l’édition Abonnés du Monde.fr ou dans Le Monde daté mardi 26 octobre :

- L’économie sociale, laboratoire de la lutte contre la pauvreté, par Anne Rodier.

- Nouvelles alliances, par Arnaud Mourot.

- Les citoyens sont à la base de l’innovation, par Philippe Durance.

- L’économie sociale a aussi ses problèmes de gouvernance, par Pierre Valentin.

- Le microcrédit, outil d’une mondialisation juste, par Maria Nowak.

- Des entreprises en quête de visibilité et de reconnaissance, par François Soulage.

- A lille, une épicerie solidaire naît dans les locaux de l’Université catholique, par Geoffroy Deffrennes.

- Questions-réponses: le rapport Vercamer et le gouvernement.

- “Il faut faire une place à un service public rénové, partenaire de la société civile”, entretien avec Jean-Louis Laville, économiste et sociologue, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), propos recueillis par Adrien de Tricornot.

- “Les plus pauvres paient le téléphone plus cher”, entretien avec Charles-Edouard Vincent et Margault Phélip, d’Emmaüs Défi, qui ont lancé avec SFR une carte prépayée à bas prix, propos recueillis par Mathias Thépot.

- Le mobile solidaire, un exemple venu du Sud, par Mathias Thépot.

25 octobre 2010

Le Groupe ESC Dijon-Bourgogne a ouvert une spécialisation Marketing/Management/Distribution (MMD) en 3e année du programme Grande école en collaboration avec les groupes Auchan, Carrefour, Castorama et Galeries Lafayette.

Cette spécialisation ambitionne de former les étudiants aux fondamentaux des métiers de la distribution et de permettre aux meilleurs éléments d’accéder plus rapidement aux fonctions managériales.

Les métiers « cibles » sont chef de rayon, chef de secteur, category manager, directeur de magasin, animateur de réseau, développeur de réseau de franchise ou directeur d’enseigne.

24 octobre 2010

L’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) est l’une des premières universités au monde à mettre en place un système de visioconférence spécialement dédié à l’enseignement : Evo Learning.

L’enseignant peut y organiser une classe virtuelle à laquelle chaque participant est connecté en vidéo. Il suffit de posséder une webcam et un micro.

Chacun peut travailler depuis son bureau ou son domicile. La session est enregistrée et donc consultable ultérieurement.

23 octobre 2010

L’Ecole centrale de Paris a attribué le 21 octobre ses premières bourses “Sébastienne Guyot” à cinq étudiantes. Ces bourses doivent permettre à davantage de jeunes femmes d’intégrer l’école d’ingénieurs en assurant la prise en charge complète de leur scolarité.

Sébastienne Guyot (1896-1941) fut l’une des premières femmes à intégrer Centrale.

Un pôle de l’entrepreneuriat étudiant

Le pôle ECRIN (Entreprendre, Créer, Reprendre, Innover), Pôle de l’entrepreneuriat étudiant de Toulouse-Midi-Pyrénées, couvre 10 établissements d’enseignement supérieur de l’Université de Toulouse ainsi que 17 partenaires socio-économiques, dont la coordination est assurée par l’Université de Toulouse.

750 étudiants seront formés dans le cadre de leur cursus à partir de la rentrée 2010 (en plus des cursus existant dans l’offre de formation des établissements), l’objectif étant d’accompagner 250 étudiants dans la concrétisation de leur projet d’entrepreneur d’ici 3 ans.

L’équipe d’animation sera constituée d’un animateur à temps plein, de 10 référents entrepreneuriat des établissements concernés et de 17 correspondants des partenaires socio-économiques.

Enfin, environ 50 enseignants seront impliqués à temps partiel dans les activités du pôle (ecrin@univ-toulouse.fr).

22 octobre 2010

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Le 10e rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « Regards sur l’Education” 2010, porte sur les 32 membres de l’organisation et intègre des données sur le Brésil, la Russie et, pour la première fois, sur la Chine et l’Inde.

Selon ce rapport, le taux de diplômés de l’enseignement supérieur, est passé de 20% à 38% en moyenne entre 1995 et 2007.

Ces nouveaux diplômés ont été absorbés sur le marché du travail, puisqu’en moyenne, 75% de ces jeunes occupent un emploi qualifié. En 2007, la Finlande avait 62,6% de diplômés de l’enseignement supérieur, l’Islande 56,6%, les Etats-Unis 37,3%, le Royaume-Uni 34,9%, la Turquie 19,5% et le Mexique 18,14%.

En moyenne, dans les pays de l’OCDE, une femme de 35 à 44 ans diplômée du deuxième cycle du secondaire et de l’enseignement post-secondaire non supérieur peut espérer gagner 76 % du salaire d’un homme. Ce rapport tombe à 74 % pour les femmes qui n’ont pas fini leurs études secondaires et à 71 % pour les diplômées du supérieur.

Le taux de chômage des 15-29 ans ayant un niveau inférieur au baccalauréat a augmenté de 4,8% entre 2008 et 2009 dans les pays de l’OCDE contre +1,7% pour les diplômés de l’enseignement supérieur.