Archives de la catégorie: 'Responsabilité sociale'

09 mai 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2010 et février 2011, dans le cadre d’un sondage annuel, 26 878 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, et pour la seconde année consécutive, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés, y compris ceux de la vague 2010 de l’enquête Universum, sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Avec 30% de suffrages, la volonté de “se dévouer à une cause” ou à “servir le bien collectif” est placée par les étudiants sondés par Universum au 5e rang des objectifs d’une carrière réussie, après “l’équilibre vie privée-vie professionnelle” (54%), “faire une carrière internationale” (41%), “être stimulé par des défis intellectuels” (36%) et “être dirigeant ou encadrer une équipe” (36%).

L’altruisme, ou au moins l’interrogation sur le sens collectif de son activité professionnelle, est donc une valeur partagée par une importante minorité d’étudiants, parallèlement au développement des thèmes de la “responsabilité sociale et environnementale” des entreprises (RSE), de plus en plus présent dans le débat public comme dans la communication des entreprises, la communication de recrutement y compris.

Or, les efforts de communication des entreprises dans ce domaine semblent en partie payants, puisque des entreprises comme Veolia, Danone, GDF Suez, Lafarge, BASF, Michelin ou Yves Rocher apparaissent au sein du Top 10 de la RSE chez les jeunes (futurs) managers, aux côtés d’entreprises dont la vocation de service public, telles que EDF, la SNCF et la RATP les placent pour ainsi dire “naturellement” dans le camp des entreprises délivrant un service collectif. Le même phénomène peut être observé du côté des jeunes ingénieurs, avec Crédit Agricole, Total, Air France, Areva, Bouygues

Ce sont donc paradoxalement les entreprises les plus régulièrement mises en cause en matière de responsabilité sociale et environnementale en raison de leurs activités (pétrole, nucléaire - y compris EDF, construction, chimie/matériaux, transport, à l’exception notable d’Yves Rocher), qui sont au plus haut dans ce Top 10, loin devant des entreprises dont l’impact social et environnemental est pourtant beaucoup plus faible.

Mais leur communication est bien sûr à la hauteur de cette mise en cause, et elle semble porter ses fruits.

AVANT FUKUYAMA

Quatre des entreprises de ces classements (EDF, Danone, Total et Areva) se retrouvent d’ailleurs dans le Top 10 des entreprises les plus attrayantes pour les jeunes diplômés, tous critères confondus.

Reste à savoir si la “bonne réputation” peut résister à la réalité des chocs sociaux et environnementaux que peuvent subir ces entreprises.

Le sondage a été réalisé avant l’accident de Fukuyama : un tel événement peut-il remettre en cause l’attractivité d’entreprises comme Areva ou EDF, comme cela avait été le cas après Tchernobyl ?

Ecoles de commerce

Haut niveau de responsabilité sociale de l’entreprise
2011
Veolia Environnement 1
EDF 2
Danone 3
GDF Suez 4
SNCF 5
Lafarge 6
BASF 7
Michelin 8
Yves Rocher 9
La Poste 10

 

Ecoles d’ingénieurs

Haut niveau de responsabilité sociale       de l’entreprise
2011
La Poste 1
SNCF 2
EDF 3
Groupe Crédit Agricole 4
RATP 5
TOTAL 6
Air France 7
Areva 8
Bouygues Construction 9
GDF Suez 10

Top 10 des “employeurs idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2011 2010
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Apple 3 -
Google 4 3
Canal + 5 4
BNP Paribas 6 9
Air France 7 5
Danone 8 6
Nestlé 9 7
Ernst & Young 10 8
Ecoles d’ingénieurs 2011 2010
EADS (Airbus, Eurocopter, Astrium, Defence & Security) 1 1
Thales 2 4
Google 3 3
Veolia Environnement 4 2
EDF 5 5
Dassault Aviation 6 7
Areva 7 6
TOTAL 8 8
Apple 9 -
VINCI 10 9
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29 avril 2011

Dans cet extrait Nicole Notat, présidente de l’agence de notation sociale Vigeo, donne sa définition de la « RSE », la Responsabilité Sociale & Environnementale, et indique en quoi ce nouvel objectif de l’entreprise est source de croissance et de performance.

Pour Xavier Hochet, directeur exécutif de Cap Gemini Sogeti et vice-président de Syntec Conseil en management, les dirigeants d’entreprises doivent mettre aujourd’hui la RSE au cœur de leur stratégie et ainsi redonner du sens à leur entreprise, une finalité qui embrasse plus largement que la simple efficacité.

Retrouvez l’intégralité de ce débat « Croissance durable : entre engagement et contraintes » sur la WebTV du Management : www.web-tv-management.com

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26 avril 2011

Le Monde est partenaire du Forum Convergences 2015 à la Mairie de Paris où près de quarante débats, ateliers et table-ronde se tiendront les mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 mai 2011.

Le deuxième Baromètre annuel de la microfinance et le premier Baromètre de l’entrepreneuriat social, mesurant l’ampleur de ces deux phénomènes, seront publiés à cette occasion.

Le Forum Convergences 2015 a pour objectif de mettre en synergie diverses initiatives (microfinance, entrepreneuriat social, économie solidaire, commerce équitable, coopération internationale, développement durable…) et différents acteurs (associations, agences de développement, entreprises sociales, coopératives, mutuelles, fondations, PME, grandes entreprises…), afin de lutter contre la pauvreté en France et dans le monde et dans le but atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L’évènement, où plus de 2 000 personnes sont attendues, est ouvert à tous, à condition de s’inscrire à l’avance sur le site www.convergences2015.org où figure l’intégralité du programme.

L’édition du mardi 3 mai du “Monde Economie” sera intégralement consacrée à ces thèmes.

Le partenariat du “Monde Economie” se traduit particulièrement par une journée du jeudi 5 mai marquée par la tenue des trois « Grands Débats du Monde », dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville (en français, traduction simultanée en anglais) :

- 9 h 00 - 10 h 30 : « Etre responsable pour l’avenir. Repenser le capitalisme », animé par Erik Izraelewicz, directeur du Monde. Avec : Antoine Frérot, directeur général de Veolia Environnement; Michel Pébereau, président de BNP Paribas; Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations et Francisco Whitaker, co-fondateur du Forum Social Mondial.

- 10 h 45 - 12 h 15 : « L’économie sociale est-elle au coeur ou en marge de l’économie de marché ? », animé par Antoine Reverchon, Responsable du “Monde Economie”. Avec : Gérard Andreck, président de la MACIF; Susan George, présidente d’honneur d’ATTAC; Martin Hirsch, président de l’Agence du Service Civique; Cécile Renouard, chercheuse, ESSEC-IRENE.

- 15 h 00 - 16 h 30 : « Où commence la fin de la pauvreté ? », animé par Serge Marti, vice-président de l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), ancien responsable du “Monde Economie”. Avec : Hernando de Soto, président d’ILD, et Jeffrey Sachs, directeur de l’Earth Institute (à confirmer).

Enfin, à 17 h 45, se tiendra la séance de clôture du Forum Convergences 2015. Avec :
Jean-Marc Borello, délégué général du Groupe SOS; Olivier Guersent, directeur de cabinet du Commissaire désigné au marché intérieur et aux services financiers, Commission Européenne;
Jean-Luc Perron, délégué général de la Grameen-Crédit Agricole; Frédéric Roussel, co-fondateur d’ACTED; François de Witt, président, Finansol; Bertrand Delanoë, maire de la ville de Paris (à confirmer) et Claude Alphandéry, fondateur et président d’honneur de France Active et président du Laboratoire de l’économie sociale et solidaire.

Sur la base des résultats de ces trois jours de réunion, un consensus de Paris, en deux ou trois recommandations-clé, sera communiqué pour être porté au G20.

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Premiers Prix « Convergences 2015 - Mairie de Paris, en partenariat avec Le Monde »

Pour la troisième année consécutive, Le Monde est partenaire du Forum Convergences 2015 à la mairie de Paris où près de quarante débats, ateliers et table-ronde se tiendront les mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 mai.

Le Forum Convergences 2015 a pour objectif de mettre en synergie diverses initiatives (microfinance, entrepreneuriat social, économie solidaire, commerce équitable, coopération internationale, développement durable…) et différents acteurs (associations, agences de développement, entreprises sociales, coopératives, mutuelles, fondations, PME, grandes entreprises…) afin de lutter contre la pauvreté en France et dans le monde et dans le but atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L’édition du mardi 3 mai du “Monde Economie” sera intégralement consacrée à ces thèmes.

20.000 EUROS DE PRIX

Pour la première fois, des Prix « Convergences 2015 - Mairie de Paris, en partenariat avec le Monde » seront remis afin de récompenser les meilleurs partenariats sociaux entre les secteurs privé, public et solidaire en France et à l’étranger. Le jury de ce prix, dont Anne Rodier et Adrien de Tricornot, journalistes au “Monde Economie” étaient membres, a délibéré, vendredi 8 avril 2011. Il a désigné les trois nominés de chaque catégorie.

Six nominations aux premiers Prix « Convergences 2015-Mairie de Paris, en partenariat avec Le Monde » récompensent des projets sociaux alliant les secteurs privé, public et solidaire en France et à l’étranger.

Nominés “France” :

- L’association Crésus (Chambres régionales du surendettement social, www.federationcresus.fr; www.radiocresus.fr ; www.cresus-partenaire.org) et ses partenaires (étude et développement : Fondation MACIF ; expérimentation : La Banque Postale Financement, Franfinances/ CGI/Société Générale, LaSer Cofinoga, La Banque Fédérative Mutualiste, PRO BTP) : prévenir le surendettement.

- Emmaüs Défi (http://www.emmaus-defi.org/ ) et SFR : donner accès à la téléphonie solidaire.

- Le Réseau Cocagne (http://reseaucocagne.asso.fr/ ) pour son entreprise d’insertion « Jardin de la Voie Romaine » avec la Fondation Vinci.

Nominés “International” :

- GERES (Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités, www.geres.eu ) et ENEA Consulting : introduction des techniques d’efficacité énergétique dans l’habitat domestique et communautaire dans les zones rurales du désert froid himalayen indien.

- L’association Pesinet (www.pesinet.org ) et le Ministère de la Santé du Mali ainsi que son Agence Nationale de la télésanté et d’informatique médicale : service de proximité pour réduire la mortalité infantile.

- PlaNet Finance (www.planetfinance.org) et SAP : aide aux productrices de karité du Nord du Ghana par l’accès au microcrédit, à la formation et aux technologies de l’information.

Les noms des lauréats des deux prix - chacun d’un montant de 10.000 euros, avec le soutien financier de la Commission européenne - seront rendus publics lors de la cérémonie de remise des prix, décernés par Antoine Reverchon, mercredi 4 mai, à l’issue de la deuxième journée des débats, dans la Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Paris.

Le Monde vous invite à la cérémonie de remise des prix le mercredi 4 mai et aux «Grands débats le Monde» du jeudi 5 mai à l’Hôtel de Ville de Paris.

Inscriptions auprès du Forum Convergences 2015 .

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23 avril 2011

La proportion de salariés ayant une “trés bonne opinion” de leur manager direct a baissé entre 2007 et 2011 de dix points en moyenne dans huit pays, et de trois points en ce qui concerne les dirigeants de l’entreprise.

Le cabinet de conseil en management BPI Group a réalisé à quatre ans d’intervalle deux études (avec l’institut BVA) sur le manager idéal, la seconde ayant été publiée le 19 avril (sondage réalisé en janvier 2011 dans 11 pays - contre huit en 2007 - auprès d’un échantillon de 500 salariés par pays en moyenne sauf les Etats-Unis et la Russie (1000), la Belgique et la Roumanie (300).

L’écart d’opinons très favorables sur les managers par rapport à l’avant-crise atteint - 20% aux Etats-Unis et en Pologne, _ 15% en Grande-Bretagne, - 11% en Allemagne, mais - 1% en France. Il est vrai que ces opinions étaient dans l’hexagone déjà beaucoup moins nombreuses que celles, par exemple, des Américains en 2007 (20% contre 53% !).

Pour les dirigeants, la baisse est moins forte, à partir de niveaux cependant moins élevés : elle est très forte aux Etats-Unis (- 13%, à partir de 41%), et progresse même en France (+ 3%), à partir il est vrai d’un faible score de 10% en 2007. Selon les experts de BPI, les salariés tiendraient rigueur aux managers des mesures prises à leur niveau pour contrecarrer les effets de la crise, mais seraient reconnaissants aux dirigeants d’avoir sauvé l’entreprise…puisque les entreprises des salariés interrogés sont, par définition, toujours en place !

Invités à noter les capacités requises, et effectives, de leurs managers, les salariés apparaissent très critiques. En particulier, ils estiment leurs managers insuffisamment aptes à motiver, à communiquer, à reconnaître la qualité du travail de leurs collaborateurs et à maintenir la cohésion de leur équipe - alors même qu’ils jugent ces capacités comme les plus importantes en matière de management !

Les salariés français sont ainsi les moins nombreux à juger leur manager direct “meilleur” que les autres managers qu’ils connaissent : 30%, contre 51% pour les Américains par exemple.

Après plus de trois ans de crise, la confiance au sein des entreprises ne semble toujours pas rétablie.

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11 avril 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2010 et février 2011, dans le cadre d’un sondage annuel, 26 878 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, et pour la seconde année consécutive, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés, y compris ceux de la vague 2010 de l’enquête Universum, sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Plus de la moitié (54%) des étudiants interrogés par Universum sur “le principal objectif d’une carrière professionnelle” citent en premier lieu “l’équilibre vie privée-vie professionnelle”, en première position devant “faire une carrière internationale” (41%), “être stimulé par des défis intellectuels” (37%), “être dirigeant ou encadrer une équipe” (36%), etc.

Cette attitude de retrait par rapport à un engagement dont le rendement est plus que jamais aléatoire en période de crise tend à devenir une constante dont les employeurs doivent tenir compte dans leur communication de recrutement et la promotion de leur “marque employeur”.

Ainsi, l’image souvent négative, d’entreprises réputées “tranquilles”, voire “pépères”, peut être transformée en atout s’il y est effectivement pratiquée une politique de ressources humaines, consciente et assumée, visant à faciliter la conciliation  entre les contraintes professionnelles et privées de leurs salariés. C’est ainsi que certaines entreprises développent des services dits de “concergierie” ou, plus sérieusement, un aménagement souple et intelligent des horaires de travail.

Comme en 2010, ce sont les entreprises de service public (La Poste, SNCF, EDF, RATP) qui viennent en tête de ce Top 10 de la carrière “équilibrée”. Pour les mêmes raisons y figurent France Télévisions, qui n’y était pourtant pas l’an dernier, et le CEA, alors que le CNRS et le CNES quittent cette liste.  Les Caisses d’épargne et le Crédit Agricole, qui y apparaissent, ainsi que GDF Suez et Banque Populaire qui y figuraient déjà, bénéficient dans ce domaine de leur image historique de “quasi” service public.

La rotation des noms d’entreprises citées est en revanche beaucoup plus forte du côté des entreprises strictement privées. Seul Décathlon y figure encore d’une année sur l’autre. Bosch, Kronenbourg, Yves Rocher et Air Liquide disparaissent ; Bouygues Télécom, Auchan, H&M et Ikea y apparaissent. La présence d’enseignes de la distribution témoigne des efforts de ce secteur pour contrebattre l’image de “bagne” attachée généralement à ses métiers.

Mais ce “turn-over” important montre aussi que ces efforts de communication ne résistent pas forcément à l’épreuve du temps si ils ne sont pas assortis d’une politique de ressources humaines allant dans le sens d’une meilleure prise en compte de la vie réelle des salariés.

Ecoles de commerce                  

Me permettra d’avoir un bon équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle
2011
SNCF 1
La Poste 2
EDF 3
Caisse d’Épargne 4
RATP 5
Banque Populaire 6
Groupe Crédit Agricole 7
Décathlon 8
Bouygues Telecom 9
GDF Suez 10

 

Ecoles d’ingénieurs                    

Me permettra d’avoir un bon équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle
2011
SNCF 1
RATP 2
EDF 3
Auchan 4
La Poste 5
France Télévisions 6
Décathlon 7
H&M 8
CEA 9
IKEA 10

Le Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus en 2011

 

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02 avril 2011

55% des entreprises françaises affirment avoir mis en place des mesures de prévention des risques psycho-sociaux (stress, harcèlement, épuisement au travail), et 15% entendent en mettre en place dans les douze prochains mois, selon un sondage Ifop pour la société de prévoyance Humanis et le cabinet de conseil spécialisé Psya, auprès d’un échantillon de 501 directeurs des ressources humaines (DRH) et dirigeants d’entreprises, représentatif des entreprises françaises en taille et en secteurs, interrogés par téléphone du 17 au 21 janvier.

Au contraire, 19% seulement “n’envisagent pas” de mettre en place de telles mesures.

PREOCCUPATION MAJEURE

Cette préoccupation, mise sur le devant de la scène par la vague de suicides à France Télécom et le débat qui a suivi, est considérée comme “majeure” par 84% des dirigeants interrogés, et constitue un “enjeu important” par 95% d’entre eux. Pourtant, 59% seulement estiment que leur entreprise est concernée…

Interrogés sur les raisons qui les poussent à se préoccuper ainsi du “bien-être psychologique de leurs salariés” (plusieurs réponses possibles), 75% disent vouloir “améliorer les relations internes”, 56% “réduire le taux d’absentéisme”, 41% “attirer et retenir les talents”, 39% “veiller à la bonne image de l’entreprise à l’extérieur”, etc.

FORMATION DES SALARIES

Quant aux mesures mises en place ou envisagées, il s’agit d’abord de “la formation des salariés” (62%), “l’accompagnement individuel des salariés en difficulté” (50%), “la gestion d’un événement potentiellement traumatique” (47%), “la réalisation d’un audit sur les conditions de travail” (47%), “la mise en place d’un baromètre social de mesure du bien-être des salariés” (42%) et enfin d’”une aide au retour en activité après un arrêt de travail” (37%).

Les résultats complets de l’étude seront publiés le 1er avril sur: www.vaubanhumanis.com , www.psya.fr et www.ifop.com

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30 mars 2011

La formation professionnelle est de plus en plus considérée comme la meilleure assurance contre le risque de chômage pour les salariés, et contre le risque d’obsolescence de leur offre de produits ou services pour les entreprises.

C’est pourquoi elle est l’objet de politiques publiques de soutien dans toute l’Europe, comme le montre encore la priorité donnée à l’alternance par le gouvernement français. Mais encore faut-il que les entreprises jouent le jeu.

Or, l’enquête “Formation en Europe”, publiée le 30 mars par la Cegos, un des leaders du marché de la formation professionnelle, montre que les entreprises françaises sont - selon leurs propres salariés - moins impliquées dans les politiques de formation que leurs homologues européennes (l’enquête a été réalisée en janvier et février 2011 auprès de 2542 salariés en Allemagne, Espagne, France, Italie et au Royaume-Uni).

Si les salariés français disent avoir suivi en moyenne 10 heures de formation sur l’année écoulée, contre 6 pour les salariés britanniques, 7 pour les allemands, 9 heures pour les italiens et 13 pour les espagnols, seulement 74% estiment que cette formation “va contribuer à leur évolution professionnelle”, contre 83% en moyenne européenne (c’est le plus faible score).

MANAGERS PEU IMPLIQUES

60% disent avoir bénéficié de l’accompagnement d’un manager pour “mettre en oeuvre les acquis de la formation”, contre 73% en Allemagne, 75% en Espagne, 78% en Italie et 88% au Royaume-Uni. 25% estiment que ce manager a été “très impliqué” dans “le choix des actions de formation” (contre 31% en moyenne européenne), et 21% dans “le bilan au retour de l’action de formation” (contre 27% en moyenne).

Concernant les différentes modalités de formation, les salariés français qui en ont bénéficié sont ceux qui accèdent le moins à des formations en ligne (24%, contre 36% en Allemagne, 51% en Italie, 53% en Grande-Bretagne et 54% en Espagne) et au tutorat (28%, contre 35% en Espagne, 48% en Grande-Bretagne, 49% en Italie et 57% en Allemagne), mais le plus à des formations classiques en salle (96%).

31% des salariés qui n’ont pas bénéficié de formation dans l’année écoulée disent ignorer pourquoi, contre 24% en moyenne européenne.

Il est vrai que les salariés français sont aussi ceux qui sont le moins enclins à se former “hors du temps de travail” (69% de ceux qui ont bénéficié d’une formation, 57% de ceux qui n’en ont pas bénéficié, contre respectivement 79% et 63% en moyenne européenne), et 45% des bénéficiaires (contre 61% en moyenne) et 19% des non-bénéficiaires (contre 31% en moyenne) seraient prêts à financer une formation qu’ils auraient choisi de suivre.

JUGEMENT MITIGE

Le jugement global des salariés européens sur l’engagement de leurs entreprises en matière de formation reste de toutes façons mitigé.

Une petite moitié (46%) considère que leur entreprise met en place les moyens d’”identifier correctement les compétences dont elle a besoin”, et ils sont encore moins nombreux à estimer qu’elle le fait pour “vous aider à comprendre l’évolution des métiers de l’entreprise” (41%), pour “bien définir vos besoins et vous permettre d’exprimer vos attentes en matière de formation” (37%), pour “bâtir et sécuriser votre parcours professionnel” (35%), pour “vous informer sur les offres de formation que vous pourriez suivre” (33%).

Il y a encore du chemin à faire pour que la “formation tout au long de la vie” devienne plus qu’un slogan.

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21 mars 2011

S’attaquer aux droits des travailleurs limite la compétitivité de l’économie… C’est le cri d’alarme lancé par un célèbre professeur de droit de l’université de Cambridge, Simon Deakin, dans une interview publiée sur le site de la Cambridge Judge Business School, l’école de management de la prestigieuse université britannique.

Selon la théorie économique, explique le Pr. Deakin, diminuer les coûts indirects de l’emploi salarié augmente la compétitivité d’une économie nationale vis-à-vis de ses concurrents.

C’est ce que prétend faire la coalition libérale-conservatrice au pouvoir en Grande-Bretagne, qui a annoncé la simplification des procédures aux “tribunaux de l’emploi” (l’équivalent des prud’hommes français) : le délai accordé aux employeurs pour apporter la preuve de leur bonne conduite en cas de contestation sur les procédures de licenciement est porté de un à deux ans, afin de décourager les employés de porter plainte et d’ajouter encore à la flexilibilité du marché du travail britannique.

ECONOMIE INTENSIVE EN SAVOIR

Mais selon le professeur Deakin, “il existe un nombre croissant de preuves que les droits des travailleurs sont bons pour l’innovation et l’économie du savoir. Si nous continuons à remettre en cause le cadre couramment admis des droits sociaux admis au sein de l’Union européenne, cela deviendra fortement dommageable pour la compétitivité du Royaume-Uni” face à ses concurrents européens.

“Ce dont nous avons réellement besoin, explique-t-il, c’est d’une main d’oeuvre hautement qualifiée, d’une économie intensive en savoir, et cela ne peut venir d’une diminution des droits des travailleurs et d’une incitation à les employer sur une base flexible et précaire. Cela ne se fera que si une sorte de contrat social sous-tend la relation entre les travailleurs et les dirigeants”.

Si même les Britanniques le disent…

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10 mars 2011

“Les engagements sociaux et environnementaux ont une importance croissante dans la construction de la réputation des entreprises” : c’est la principale conclusion d’un étude publiée le 10 mars, menée par l’institut de sondages Viavoice pour Syntec conseil en relations publiques (SCRP), le syndicat professionnel des agences de communication.

La réputation de 32 grandes entreprises françaises et étrangères a été testée du 8 au 17 décembre 2010 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, auquel s’ajoute un échantillon de 205 actionnaires français.

L’interrogation portait sur sept critères : confiance, qualité des prestations, responsabilité environnementale, marque employeur, responsabilité sociale, solidité financière, rayonnement international.

Tous indicateurs confondus (moyenne des réponses positives), sept entreprises passent la barre des 50%, par ordre décroissant : Google, Michelin, Ikéa, EDF, Danone, L’Oréal, Peugeot.

Au bas du tableau, par ordre croissant : LCL, Conforama, Système U, Casino, Crédit Mutuel et Intermarché.

Sur chacun des critères, le trio de tête est composé comme suit.

1 Confiance : Michelin, Décathlon, Ikéa.

2 Qualité des prestations : Michelin, Google, Danone.

3 Responsabilité environnementale : Yves Rocher, EDF, Ikéa.

4 Marque employeur : Google, EDF, L’Oréal.

5 Responsabilité sociale : EDF, Google, Yves Rocher.

6 Solidité financière : Total, Coca-Cola, L’Oréal.

7 Rayonnement international : Google, McDonald’s, Coca-Cola.

Si l’on fait la moyenne des scores responsabilité sociale et responsabilité environnementale (RSE), le trio de tête devient, dans l’ordre, Yves Rocher, EDF et Ikéa.

Ainsi, une bonne réputation en matière de RSE et en matière de fiabilité et qualité des produits sont les deux composantes d’une bonne réputation générale, ou d’une bonne “marque employeur” (attractivité auprès des salariés et des candidats à l’emploi).

En revanche, seul L’Oréal concilie bonne réputation en matière de ”solidité financière” et bonne réputation globale ; Total et Coca-Cola, les deux premiers en matière de solidité financière, figurent respectivement aux 15e et 13e rangs de l’indice général de réputation. Et ce sont les entreprises des secteurs de la banque et de la grande distribution, qui ont également les plus mauvais scores en matière de RSE, qui figurent au bas de ce classement général.

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