Archives de avril, 2011

29 avril 2011

Dans cet extrait Nicole Notat, présidente de l’agence de notation sociale Vigeo, donne sa définition de la « RSE », la Responsabilité Sociale & Environnementale, et indique en quoi ce nouvel objectif de l’entreprise est source de croissance et de performance.

Pour Xavier Hochet, directeur exécutif de Cap Gemini Sogeti et vice-président de Syntec Conseil en management, les dirigeants d’entreprises doivent mettre aujourd’hui la RSE au cœur de leur stratégie et ainsi redonner du sens à leur entreprise, une finalité qui embrasse plus largement que la simple efficacité.

Retrouvez l’intégralité de ce débat « Croissance durable : entre engagement et contraintes » sur la WebTV du Management : www.web-tv-management.com

28 avril 2011

Même si l’on est encore loin des niveaux d’avant-crise, les prévisions d’augmentation de rémunération pour les jeunes diplômés (moins de trois ans d’expérience) pour l’année 2011 sont en légère augmentation par rapport à 2009, selon une enquête du cabinet de conseil AON Hewitt auprès de 70 entreprises de toutes tailles et tous secteurs réalisée en mars et publiée le 27 avril.

Selon la règle de la “file d’attente” sur le marché du travail, ce sont les premiers de la file, les plus “qualifiés”, qui sont les premiers servis.

Alors que 27% des entreprises prévoyaient d’augmenter les jeunes diplômés en 2010, ce chiffre passe à 32% en 2011 ; les chiffres sont respectivement de 26% et 31% pour les diplômés d’écoles de commerce et de 27% et 29% pour les diplômés de 3ème cycle.

CHIFFRES MEDIOCRES POUR LES TITULAIRES D’UN MASTER

En revanche, ils restent médiocres pour les titulaires d’un master, d’une licence ou d’un diplôme de 1er cycle (entre 20 et 24%, contre 23% l’an dernier).

Pour mémoire, la moitié des entreprises prévoyaient en 2008 d’augmenter en 2009 les jeunes diplômés (48% pour les ingénieurs, 53% pour les managers, 48% pour les 3e cycles). Le montant moyen des augmentations, estime AON Hewitt, devrait être de 3,4%, alors que la moyenne des augmentations pour l’ensemble des salariés serait de 2,6%.

Mais ce regain d’optimisme des entreprises semble concerner les jeunes diplômés déjà en emploi plutôt que les promotions qui vont sortir en 2011.

BAISSE DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT

En effet, la part des entreprises annonçant leur intention de recruter est plus faible que la part de celles qui déclarent avoir recruter en 2010. Cette prudence pourrait certes ne pas se vérifier si la situation économique s’améliorait franchement, mais elle montre que les entreprises ne croient pas encore à la solidité de la reprise annoncée.

Par exemple, 47% annoncent leur intention de recruter dans le domaine “finance et contrôle de gestion”, alors que 65% l’avaient fait l’an dernier.

Cette baisse des intentions de recrutement épargne cependant la fonction recherche & développement (R & D), la “stratégie-planification”, “l’administration et services généraux”, la “maintenance-sécurité-environnement” et les “télécommunications”.

Autre signe de l’incertitude des entreprises, trois sur quatre annoncent que ces recrutements de jeunes diplômés se feront le plus souvent sous la forme de contrats à durée déterminée… même si 85% affirment appliquer une politique de rémunération similaire pour les CDD et les CDI.

27 avril 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2010 et février 2011, dans le cadre d’un sondage annuel, 26 878 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, et pour la seconde année consécutive, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés, y compris ceux de la vague 2010 de l’enquête Universum, sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Après “l’équilibre entre vie privée et professionnelle” (54%), et “faire une carrière internationale” (41%), le troisième objectif d’une carrière professionnelle est, selon les étudiants interrogés par Universum, d’”être stimulé par des défis intellectuels” (37%).

PASSIONS ADOLESCENTES

Le secteur d’activité qui, sans appel, correspond le mieux, tant chez les ingénieurs que chez les managers, à cette aspiration est celui des hautes technologies de l’information, Google et Apple en tête, mais aussi l’univers des jeux videos (Electronic Arts et Ubisoft - les étudiants ont visiblement du mal à oublier leurs passions adolescentes), suivis d’un groupe plus hétéroclite d’entreprises liées aux loisirs (Canal +, Disneyland), à la publicité (Publicis), au conseil (BCG, Bain), à la grande consommation (L’Oréal, Ikea, Décathlon) et même à la gestion foncière (Unibail-Rodamco).

Leur point commun, tout au moins aux yeux des étudiants, semble être celui de firmes ayant une capacité d’innovation et une image de dynamisme dans leur secteur.

A cette aune, les grands absents de ce classement sont les entreprises du secteur financier, mais aussi industriel.

L’image des grandes firmes, qui figurent pourtant au Top 10 du classement général tous critères confondus, telles que LVMH, EADS, Thales, Veolia, EDF, Dassault, Areva, Total, Vinci, Danone, Nestlé, BNP Paribas, renvoie donc plus, aux yeux des étudiants, à celle de grandes organisations hiérarchisées et structurées, laissant peu de place à la créativité, qu’à celle d’innovations technologiques ou marketing.

Lorsqu’il s’agit d’innovation et de dynamisme, les étudiants font plus confiance à des organisations plus petites, supposées à priori plus légères et offrant plus d’autonomie et de possibilité d’expression à de jeunes talents.

Le “small is beautifull” fait toujours recette. D’autant plus, cependant, que le “small” est devenu aussi “big” et financièrement solide qu’un Google ou un Apple…

Ecoles de commerce

Offre un environnement de travail dynamique et créatif
2011
Google 1
Apple 2
Electronic Arts 3
Ubisoft 4
Groupe Publicis 5
Canal + 6
Unibail-Rodamco 7
Bain & Company 8
Disneyland Paris 9
IKEA 10

 

Ecoles d’ingénieurs

Offre un environnement de travail dynamique et créatif
2011
Google 1
Apple 2
Ubisoft 3
Décathlon 4
Electronic Arts 5
Disneyland Paris 6
IKEA 7
The Boston Consulting Group 8
Canal + 9
L’Oréal 10

Top 10 des “Employeurs Idéaux” 2011, tous critères confondus

Étudiants en Écoles de Commerce 2011 2010
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Apple 3 -
Google 4 3
Canal + 5 4
BNP Paribas 6 9
Air France 7 5
Danone 8 6
Nestlé 9 7
Ernst & Young 10 8
Étudiants en Écoles d’ingénieurs
2011 2010
EADS (Airbus, Eurocopter, Astrium, Defence & Security) 1 1
Thales 2 4
Google 3 3
Veolia Environnement 4 2
EDF 5 5
Dassault Aviation 6 7
Areva 7 6
TOTAL 8 8
Apple 9 -
VINCI 10 9

« Chômage : un recul en trompe-l’œil », dans « Le Monde Economie »

L’Insee, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) confirment un léger mieux en ce qui concerne le marché de l’emploi, en France, et dans la zone OCDE. Mais avec des disparités. « Trois groupes de pays de dessinent », selon Peter Jarett, de l’OCDE, interrogé par Anne Rodier. L’Allemagne, avec un taux de chômage réduit à 6,3% bénéficie de la demande des pays émergents et l’Irlande et l’Espagne, dont les taux de chômage sont élevés, encadrent des pays intermédiaires, comme la France, la Finlande ou l’Autriche.Le facteur déterminant pour l’emploi « est avant tout la croissance du PIB »… qui reste insuffisante pour la France.

Disparités, aussi, en ce qui concerne les activités bénéficiaires : « les créations d’emplois sont attendues principalement dans le secteur tertiaire marchand mais aussi dans la construction ».

Cet optimiste s’inscrit-il dans la durée ?, s’interroge Anne Rodier. L’enquête annuelle sur les besoins en main-d’œuvre en France - qui offre un « diagnostique des intentions des employeurs » - en 2011 prévoit 1,5 million d’embauches, dont près de 40% sous statut précaire. Ainsi, « la fragilité de la reprise pourrait annoncer une croissance pauvre en emplois » : « productivité d’avant crise, mais sans créer de nouveaux emplois », déclare Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Un pessimisme qui intègre « l’arrivée de 140000 actifs supplémentaires dans l’année - liée à l’effet cumulé de la suppression des départs anticipés des seniors, de l’extinction des dispositifs d’accompagnement des licenciés économiques et de l’entrée en vigueur de la réforme des retraites - [qui] pourrait se traduire par une hausse du chômage ».

A lire sur ce sujet dans « Le Monde Economie » dans l’édition Abonnés du Monde.fr ou dans “Le Monde” daté jeudi 28 avril :

- Chômage : un recul en trompe-l’œil (le marché du travail peine à sortir de la crise), par Anne Rodier.

- Le redémarrage de l’intérim n’annonce pas forcément un retour des embauches pérennes, par Bertrand Bissuel.

- En Ardèche, des hôteliers de plein air misent sur la formation des saisonniers, par Carole Dumas-Pitavy.

- Entretien avec Annie Jeanne, présidente de l’Association nationale des directeurs de missions locales : « l’accord sur l’emploi des jeunes montre l’engagement des partenaires sociaux », propos recueillis par Francine Aizicovici.

- Questions-réponses : les mesures pour améliorer les taux d’emploi.

« Le Monde Economie » propose ses rendez-vous traditionnels :

- Dette : qui paiera , par Pierre-Cyrille Hautcoeur.

- La chronique de Martin Wolf : « L’illusion de la reprise » .

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- Livre : Entrepreneuriat social. Innover au service de l’intérêt général , par Amandine Barthélémy et Romain Slitine. Vuibert, 224 pages, 19 euros (chronique de Annie Kahn).

- Les acteurs de l’économie : Les chênes français, le « trésor » de Colbert , par Jacques-Marie Vaslin.

- Chronique de la semaine : L’argent des plus riches ira… aux plus riches , par Thibault Gajdos.

- Management : Quand le PDG en appelle aux projets des salariés , par Armand Hatchuel.

Stratégie :

- Entretien avec Frank Zorn, PDG de Groupon France, qui a importé le concept des achats groupés des Etats-Unis : « Achats groupés sur le Web, le business le plus cloné du monde», propos recueillis par Pauline Turuban.

- L’aubaine du « shopping social », par Pauline Turuban.

26 avril 2011

Le Monde est partenaire du Forum Convergences 2015 à la Mairie de Paris où près de quarante débats, ateliers et table-ronde se tiendront les mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 mai 2011.

Le deuxième Baromètre annuel de la microfinance et le premier Baromètre de l’entrepreneuriat social, mesurant l’ampleur de ces deux phénomènes, seront publiés à cette occasion.

Le Forum Convergences 2015 a pour objectif de mettre en synergie diverses initiatives (microfinance, entrepreneuriat social, économie solidaire, commerce équitable, coopération internationale, développement durable…) et différents acteurs (associations, agences de développement, entreprises sociales, coopératives, mutuelles, fondations, PME, grandes entreprises…), afin de lutter contre la pauvreté en France et dans le monde et dans le but atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L’évènement, où plus de 2 000 personnes sont attendues, est ouvert à tous, à condition de s’inscrire à l’avance sur le site www.convergences2015.org où figure l’intégralité du programme.

L’édition du mardi 3 mai du “Monde Economie” sera intégralement consacrée à ces thèmes.

Le partenariat du “Monde Economie” se traduit particulièrement par une journée du jeudi 5 mai marquée par la tenue des trois « Grands Débats du Monde », dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville (en français, traduction simultanée en anglais) :

- 9 h 00 - 10 h 30 : « Etre responsable pour l’avenir. Repenser le capitalisme », animé par Erik Izraelewicz, directeur du Monde. Avec : Antoine Frérot, directeur général de Veolia Environnement; Michel Pébereau, président de BNP Paribas; Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations et Francisco Whitaker, co-fondateur du Forum Social Mondial.

- 10 h 45 - 12 h 15 : « L’économie sociale est-elle au coeur ou en marge de l’économie de marché ? », animé par Antoine Reverchon, Responsable du “Monde Economie”. Avec : Gérard Andreck, président de la MACIF; Susan George, présidente d’honneur d’ATTAC; Martin Hirsch, président de l’Agence du Service Civique; Cécile Renouard, chercheuse, ESSEC-IRENE.

- 15 h 00 - 16 h 30 : « Où commence la fin de la pauvreté ? », animé par Serge Marti, vice-président de l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), ancien responsable du “Monde Economie”. Avec : Hernando de Soto, président d’ILD, et Jeffrey Sachs, directeur de l’Earth Institute (à confirmer).

Enfin, à 17 h 45, se tiendra la séance de clôture du Forum Convergences 2015. Avec :
Jean-Marc Borello, délégué général du Groupe SOS; Olivier Guersent, directeur de cabinet du Commissaire désigné au marché intérieur et aux services financiers, Commission Européenne;
Jean-Luc Perron, délégué général de la Grameen-Crédit Agricole; Frédéric Roussel, co-fondateur d’ACTED; François de Witt, président, Finansol; Bertrand Delanoë, maire de la ville de Paris (à confirmer) et Claude Alphandéry, fondateur et président d’honneur de France Active et président du Laboratoire de l’économie sociale et solidaire.

Sur la base des résultats de ces trois jours de réunion, un consensus de Paris, en deux ou trois recommandations-clé, sera communiqué pour être porté au G20.

Premiers Prix « Convergences 2015 - Mairie de Paris, en partenariat avec Le Monde »

Pour la troisième année consécutive, Le Monde est partenaire du Forum Convergences 2015 à la mairie de Paris où près de quarante débats, ateliers et table-ronde se tiendront les mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 mai.

Le Forum Convergences 2015 a pour objectif de mettre en synergie diverses initiatives (microfinance, entrepreneuriat social, économie solidaire, commerce équitable, coopération internationale, développement durable…) et différents acteurs (associations, agences de développement, entreprises sociales, coopératives, mutuelles, fondations, PME, grandes entreprises…) afin de lutter contre la pauvreté en France et dans le monde et dans le but atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L’édition du mardi 3 mai du “Monde Economie” sera intégralement consacrée à ces thèmes.

20.000 EUROS DE PRIX

Pour la première fois, des Prix « Convergences 2015 - Mairie de Paris, en partenariat avec le Monde » seront remis afin de récompenser les meilleurs partenariats sociaux entre les secteurs privé, public et solidaire en France et à l’étranger. Le jury de ce prix, dont Anne Rodier et Adrien de Tricornot, journalistes au “Monde Economie” étaient membres, a délibéré, vendredi 8 avril 2011. Il a désigné les trois nominés de chaque catégorie.

Six nominations aux premiers Prix « Convergences 2015-Mairie de Paris, en partenariat avec Le Monde » récompensent des projets sociaux alliant les secteurs privé, public et solidaire en France et à l’étranger.

Nominés “France” :

- L’association Crésus (Chambres régionales du surendettement social, www.federationcresus.fr; www.radiocresus.fr ; www.cresus-partenaire.org) et ses partenaires (étude et développement : Fondation MACIF ; expérimentation : La Banque Postale Financement, Franfinances/ CGI/Société Générale, LaSer Cofinoga, La Banque Fédérative Mutualiste, PRO BTP) : prévenir le surendettement.

- Emmaüs Défi (http://www.emmaus-defi.org/ ) et SFR : donner accès à la téléphonie solidaire.

- Le Réseau Cocagne (http://reseaucocagne.asso.fr/ ) pour son entreprise d’insertion « Jardin de la Voie Romaine » avec la Fondation Vinci.

Nominés “International” :

- GERES (Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités, www.geres.eu ) et ENEA Consulting : introduction des techniques d’efficacité énergétique dans l’habitat domestique et communautaire dans les zones rurales du désert froid himalayen indien.

- L’association Pesinet (www.pesinet.org ) et le Ministère de la Santé du Mali ainsi que son Agence Nationale de la télésanté et d’informatique médicale : service de proximité pour réduire la mortalité infantile.

- PlaNet Finance (www.planetfinance.org) et SAP : aide aux productrices de karité du Nord du Ghana par l’accès au microcrédit, à la formation et aux technologies de l’information.

Les noms des lauréats des deux prix - chacun d’un montant de 10.000 euros, avec le soutien financier de la Commission européenne - seront rendus publics lors de la cérémonie de remise des prix, décernés par Antoine Reverchon, mercredi 4 mai, à l’issue de la deuxième journée des débats, dans la Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Paris.

Le Monde vous invite à la cérémonie de remise des prix le mercredi 4 mai et aux «Grands débats le Monde» du jeudi 5 mai à l’Hôtel de Ville de Paris.

Inscriptions auprès du Forum Convergences 2015 .

24 avril 2011

Selon les dernières statistiques de l’Observatoire de l’auto-entrepreneur, 18% des auto-entrepreneurs ont moins de 30 ans.

Cet engouement pour ce statut simplifié de créateur d’entreprise créé en 2009 et qui a déjà attiré plus de 500 000 personnes a poussé l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), chargée de promouvoir ce régime, et l’Association pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés (AFIJ) à signer le 18 avril une convention de partenariat: le personnel de l’AFIJ sera formé par celui de l’UAE pour être en mesure d’informer le public de jeunes diplômés qu’elle reçoit des opportunités offertes par ce statut; les deux organismes s’inviteront mutuellement à participer à leurs manifestations, forums et conférences.

Enfin, les informations sur le statut d’auto-entrepreneur seront présentées sur le site web de l’AFIJ dédié au thème de la création d’entreprise, http://www.jd-creation.info/ .

23 avril 2011

La proportion de salariés ayant une “trés bonne opinion” de leur manager direct a baissé entre 2007 et 2011 de dix points en moyenne dans huit pays, et de trois points en ce qui concerne les dirigeants de l’entreprise.

Le cabinet de conseil en management BPI Group a réalisé à quatre ans d’intervalle deux études (avec l’institut BVA) sur le manager idéal, la seconde ayant été publiée le 19 avril (sondage réalisé en janvier 2011 dans 11 pays - contre huit en 2007 - auprès d’un échantillon de 500 salariés par pays en moyenne sauf les Etats-Unis et la Russie (1000), la Belgique et la Roumanie (300).

L’écart d’opinons très favorables sur les managers par rapport à l’avant-crise atteint - 20% aux Etats-Unis et en Pologne, _ 15% en Grande-Bretagne, - 11% en Allemagne, mais - 1% en France. Il est vrai que ces opinions étaient dans l’hexagone déjà beaucoup moins nombreuses que celles, par exemple, des Américains en 2007 (20% contre 53% !).

Pour les dirigeants, la baisse est moins forte, à partir de niveaux cependant moins élevés : elle est très forte aux Etats-Unis (- 13%, à partir de 41%), et progresse même en France (+ 3%), à partir il est vrai d’un faible score de 10% en 2007. Selon les experts de BPI, les salariés tiendraient rigueur aux managers des mesures prises à leur niveau pour contrecarrer les effets de la crise, mais seraient reconnaissants aux dirigeants d’avoir sauvé l’entreprise…puisque les entreprises des salariés interrogés sont, par définition, toujours en place !

Invités à noter les capacités requises, et effectives, de leurs managers, les salariés apparaissent très critiques. En particulier, ils estiment leurs managers insuffisamment aptes à motiver, à communiquer, à reconnaître la qualité du travail de leurs collaborateurs et à maintenir la cohésion de leur équipe - alors même qu’ils jugent ces capacités comme les plus importantes en matière de management !

Les salariés français sont ainsi les moins nombreux à juger leur manager direct “meilleur” que les autres managers qu’ils connaissent : 30%, contre 51% pour les Américains par exemple.

Après plus de trois ans de crise, la confiance au sein des entreprises ne semble toujours pas rétablie.

22 avril 2011

Les Français âgés de 15 à 64 ans consacrent 51% du total de leur temps à leur “soin personnel” (dormir, cuisiner, manger, se laver), 17% à effectuer un travail rémunéré ou à étudier, 17% à se distraire (sport, lecture, jeux, télévision, cinéma…) et 14% à faire des tâches ménagères (les courses, la cuisine, le ménage, garder les enfants…), selon les données du Panorama de la société publiées le 12 avril par l’Organisation pour le commerce et le développement économiques (OCDE).

Ils travaillent (ou étudient) ainsi moins que la moyenne des pays de l’OCDE (19%), mais autant ou plus que les Belges, les Finlandais, les Allemands, les Danois, les Néerlandais, les Polonais, les Australiens ou les Turcs, moins cependant que les Coréens, Chinois et Japonais, ou que les Américains, Britanniques ou Canadiens, ou encore que les Italiens et les Espagnols. Les Mexicains emportant la palme de la durée du travail (24%).

En revanche, ils sont les champions du temps passé à leur soin personnel, la moyenne de l’OCDE étant de 46%, tous les autres pays se situant au-dessous de la barre des 50%. Mais ils consacrent moins de temps aux loisirs que la moyenne (20%), largement devancés par les Allemands (24%), les Danois (23%), les Néerlandais (22%).

21 avril 2011

Les directions de ressources humaines (DRH) et les salariés ne semblent pas avancer au même rythme en matière d’utilisation des réseaux sociaux à des fins professionnelles, selon une enquête publiée le 5 avril.

Réalisée via Internet par l’institut Novamétrie pour l’Association nationale des DRH (ANDRH) du 2 février au 22 mars 2011 auprès de 122 DRH d’entreprises de toutes tailles et tous secteurs, et d’un échantillon représentatif de 1000 salariés, cette enquête révèle que 75% des salariés français sont présents sur les réseaux à vocation personnelle (Facebook, etc.) et 37% sur les réseaux à vocation professionnelle, 64% utilisant par ailleurs des réseaux internes à leur entreprise (intranet, blog…). Ils se connectent au moins une fois par jour pour 66% d’entre eux sur les premiers, pour 37% sur les seconds et pour 66% également sur les derniers. 54% jugent “important” ces usages dans le cadre de leur activité professionnelle. 72% des usagers des réseaux sociaux sont membres d’une communauté ; 39% y parlent de leur entreprise, de façon positive pour l’écrasante majorité d’entre eux (c’est du moins ce qu’ils affirment…). Mais 37% admettent avoir, sur les réseaux sociaux, ”critiqué une entreprise ayant mal agi à mes yeux”, 26% avoir émis des doutes sur une entreprise dans le cadre d’une recherche d’emploi, 25% avoir diffusé des informations sur leur “mise au placard” ou sur leur licenciement, 19% avoir “critiqué la DRH”, et même 17% avoir “échanger avec des concurrents au sujet de projets en cours” ! 67% d’entre eux signalent d’ailleurs l’inexistence d’une “charte d’utilisation des réseaux sociaux” au sein de l’entreprise…

De l’autre côté de la barrière, cet usage massif ne semble en effet pas susciter un intérêt - ou une attention - de même niveau. 55% des DRH admettent que leur entreprise n’a pas engagé de réflexion sur l’usage professionnel des réseaux sociaux (un constat confirmé par 58% des salariés), 9% seulement qu’un programme en ce sens a été mis en oeuvre. Alors que 27% des salariés estiment que les réseaux sociaux peuvent représenter un apport marketing et commercial pour une entreprise, et même stratégique pour 17% d’entre eux, ces convictions ne sont partagées que par respectivement 14% et 5% des DRH. Ceux-ci admettent d’ailleurs n’avoir pas intégré les réseaux sociaux dans leur stratégie (69%), ni même dans leurs pratiques (61%). Et 69% d’entre eux n’ont pris aucune mesure pour gérer le “risque d’image” que peut représenter  pour l’entreprise l’usage des réseaux sociaux.

En revanche, les salariés estiment “assez” ou “tout à fait” que les réseaux sociaux constituent des outils pour chercher un emploi à l’extérieur (75%) ou en interne (65%) ou même pour accroître la fidélité à l’entreprise (68%). Alors que les DRH y voient d’abord un outil d’information (92%), de mise en relation (76%), d’attractivité pour “les jeunes” (77%), avant qu’ils ne soient des outils de construction d’espaces collaboratifs (69%) ou de communautés (64%), et qu’une minorité seulement partagent l’opinon qu’ils puissent “réinventer la relation à l’entreprise” (46%), “renforcer la solidarité d’équipe” (26%), “augmenter le niveau d’engagement des collaborateurs” (26%), “fidéliser les collaborateurs” (25%).

La question reste cependant de savoir si, en la matière, les DRH font preuve de plus conservatisme ou de plus de…clairvoyance que leurs salariés. Car il n’est pas certain que les réseaux sociaux puissent susciter comme par magie la transformation des entreprises en “communautés d’amis”…