Archives de la catégorie: 'marché du travail'

09 mai 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2010 et février 2011, dans le cadre d’un sondage annuel, 26 878 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, et pour la seconde année consécutive, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés, y compris ceux de la vague 2010 de l’enquête Universum, sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Avec 30% de suffrages, la volonté de “se dévouer à une cause” ou à “servir le bien collectif” est placée par les étudiants sondés par Universum au 5e rang des objectifs d’une carrière réussie, après “l’équilibre vie privée-vie professionnelle” (54%), “faire une carrière internationale” (41%), “être stimulé par des défis intellectuels” (36%) et “être dirigeant ou encadrer une équipe” (36%).

L’altruisme, ou au moins l’interrogation sur le sens collectif de son activité professionnelle, est donc une valeur partagée par une importante minorité d’étudiants, parallèlement au développement des thèmes de la “responsabilité sociale et environnementale” des entreprises (RSE), de plus en plus présent dans le débat public comme dans la communication des entreprises, la communication de recrutement y compris.

Or, les efforts de communication des entreprises dans ce domaine semblent en partie payants, puisque des entreprises comme Veolia, Danone, GDF Suez, Lafarge, BASF, Michelin ou Yves Rocher apparaissent au sein du Top 10 de la RSE chez les jeunes (futurs) managers, aux côtés d’entreprises dont la vocation de service public, telles que EDF, la SNCF et la RATP les placent pour ainsi dire “naturellement” dans le camp des entreprises délivrant un service collectif. Le même phénomène peut être observé du côté des jeunes ingénieurs, avec Crédit Agricole, Total, Air France, Areva, Bouygues

Ce sont donc paradoxalement les entreprises les plus régulièrement mises en cause en matière de responsabilité sociale et environnementale en raison de leurs activités (pétrole, nucléaire - y compris EDF, construction, chimie/matériaux, transport, à l’exception notable d’Yves Rocher), qui sont au plus haut dans ce Top 10, loin devant des entreprises dont l’impact social et environnemental est pourtant beaucoup plus faible.

Mais leur communication est bien sûr à la hauteur de cette mise en cause, et elle semble porter ses fruits.

AVANT FUKUYAMA

Quatre des entreprises de ces classements (EDF, Danone, Total et Areva) se retrouvent d’ailleurs dans le Top 10 des entreprises les plus attrayantes pour les jeunes diplômés, tous critères confondus.

Reste à savoir si la “bonne réputation” peut résister à la réalité des chocs sociaux et environnementaux que peuvent subir ces entreprises.

Le sondage a été réalisé avant l’accident de Fukuyama : un tel événement peut-il remettre en cause l’attractivité d’entreprises comme Areva ou EDF, comme cela avait été le cas après Tchernobyl ?

Ecoles de commerce

Haut niveau de responsabilité sociale de l’entreprise
2011
Veolia Environnement 1
EDF 2
Danone 3
GDF Suez 4
SNCF 5
Lafarge 6
BASF 7
Michelin 8
Yves Rocher 9
La Poste 10

 

Ecoles d’ingénieurs

Haut niveau de responsabilité sociale       de l’entreprise
2011
La Poste 1
SNCF 2
EDF 3
Groupe Crédit Agricole 4
RATP 5
TOTAL 6
Air France 7
Areva 8
Bouygues Construction 9
GDF Suez 10

Top 10 des “employeurs idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2011 2010
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Apple 3 -
Google 4 3
Canal + 5 4
BNP Paribas 6 9
Air France 7 5
Danone 8 6
Nestlé 9 7
Ernst & Young 10 8
Ecoles d’ingénieurs 2011 2010
EADS (Airbus, Eurocopter, Astrium, Defence & Security) 1 1
Thales 2 4
Google 3 3
Veolia Environnement 4 2
EDF 5 5
Dassault Aviation 6 7
Areva 7 6
TOTAL 8 8
Apple 9 -
VINCI 10 9
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28 avril 2011

Même si l’on est encore loin des niveaux d’avant-crise, les prévisions d’augmentation de rémunération pour les jeunes diplômés (moins de trois ans d’expérience) pour l’année 2011 sont en légère augmentation par rapport à 2009, selon une enquête du cabinet de conseil AON Hewitt auprès de 70 entreprises de toutes tailles et tous secteurs réalisée en mars et publiée le 27 avril.

Selon la règle de la “file d’attente” sur le marché du travail, ce sont les premiers de la file, les plus “qualifiés”, qui sont les premiers servis.

Alors que 27% des entreprises prévoyaient d’augmenter les jeunes diplômés en 2010, ce chiffre passe à 32% en 2011 ; les chiffres sont respectivement de 26% et 31% pour les diplômés d’écoles de commerce et de 27% et 29% pour les diplômés de 3ème cycle.

CHIFFRES MEDIOCRES POUR LES TITULAIRES D’UN MASTER

En revanche, ils restent médiocres pour les titulaires d’un master, d’une licence ou d’un diplôme de 1er cycle (entre 20 et 24%, contre 23% l’an dernier).

Pour mémoire, la moitié des entreprises prévoyaient en 2008 d’augmenter en 2009 les jeunes diplômés (48% pour les ingénieurs, 53% pour les managers, 48% pour les 3e cycles). Le montant moyen des augmentations, estime AON Hewitt, devrait être de 3,4%, alors que la moyenne des augmentations pour l’ensemble des salariés serait de 2,6%.

Mais ce regain d’optimisme des entreprises semble concerner les jeunes diplômés déjà en emploi plutôt que les promotions qui vont sortir en 2011.

BAISSE DES INTENTIONS DE RECRUTEMENT

En effet, la part des entreprises annonçant leur intention de recruter est plus faible que la part de celles qui déclarent avoir recruter en 2010. Cette prudence pourrait certes ne pas se vérifier si la situation économique s’améliorait franchement, mais elle montre que les entreprises ne croient pas encore à la solidité de la reprise annoncée.

Par exemple, 47% annoncent leur intention de recruter dans le domaine “finance et contrôle de gestion”, alors que 65% l’avaient fait l’an dernier.

Cette baisse des intentions de recrutement épargne cependant la fonction recherche & développement (R & D), la “stratégie-planification”, “l’administration et services généraux”, la “maintenance-sécurité-environnement” et les “télécommunications”.

Autre signe de l’incertitude des entreprises, trois sur quatre annoncent que ces recrutements de jeunes diplômés se feront le plus souvent sous la forme de contrats à durée déterminée… même si 85% affirment appliquer une politique de rémunération similaire pour les CDD et les CDI.

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24 avril 2011

Selon les dernières statistiques de l’Observatoire de l’auto-entrepreneur, 18% des auto-entrepreneurs ont moins de 30 ans.

Cet engouement pour ce statut simplifié de créateur d’entreprise créé en 2009 et qui a déjà attiré plus de 500 000 personnes a poussé l’Union des auto-entrepreneurs (UAE), chargée de promouvoir ce régime, et l’Association pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés (AFIJ) à signer le 18 avril une convention de partenariat: le personnel de l’AFIJ sera formé par celui de l’UAE pour être en mesure d’informer le public de jeunes diplômés qu’elle reçoit des opportunités offertes par ce statut; les deux organismes s’inviteront mutuellement à participer à leurs manifestations, forums et conférences.

Enfin, les informations sur le statut d’auto-entrepreneur seront présentées sur le site web de l’AFIJ dédié au thème de la création d’entreprise, http://www.jd-creation.info/ .

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22 avril 2011

Les Français âgés de 15 à 64 ans consacrent 51% du total de leur temps à leur “soin personnel” (dormir, cuisiner, manger, se laver), 17% à effectuer un travail rémunéré ou à étudier, 17% à se distraire (sport, lecture, jeux, télévision, cinéma…) et 14% à faire des tâches ménagères (les courses, la cuisine, le ménage, garder les enfants…), selon les données du Panorama de la société publiées le 12 avril par l’Organisation pour le commerce et le développement économiques (OCDE).

Ils travaillent (ou étudient) ainsi moins que la moyenne des pays de l’OCDE (19%), mais autant ou plus que les Belges, les Finlandais, les Allemands, les Danois, les Néerlandais, les Polonais, les Australiens ou les Turcs, moins cependant que les Coréens, Chinois et Japonais, ou que les Américains, Britanniques ou Canadiens, ou encore que les Italiens et les Espagnols. Les Mexicains emportant la palme de la durée du travail (24%).

En revanche, ils sont les champions du temps passé à leur soin personnel, la moyenne de l’OCDE étant de 46%, tous les autres pays se situant au-dessous de la barre des 50%. Mais ils consacrent moins de temps aux loisirs que la moyenne (20%), largement devancés par les Allemands (24%), les Danois (23%), les Néerlandais (22%).

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20 avril 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2010 et février 2011, dans le cadre d’un sondage annuel, 26 878 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, et pour la seconde année consécutive, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés, y compris ceux de la vague 2010 de l’enquête Universum, sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

“Faire une carrière internationale” est, avec 41% de citations par l’échantillon d’étudiants interrogés par Universum, le second objectif que les jeunes diplômés assignent à leur parcours professionnel, après “l’équilibre vie privée-vie professionnelle” (54%). C’est dire si la promesse d’une expatriation, ou au moins d’une mobilité internationale rapide, fait partie des arguments que les employeurs doivent mettre en avant pour attirer leurs futurs cadres.

Que ce soit du côté des ingénieurs ou des managers, ce sont les entreprises industrielles qui sont, aux yeux des jeunes diplômés, les plus à même de tenir ces promesses, le plus souvent en raison de leur appartenance à un secteur dont l’activité se déploie, par définition, à l’échelle internationale. C’est le cas du pétrole (Total, Shell, Schlumberger, Technip), des biens de consommation (Ericsson, Philip Morris, Procter&Gamble, Kraft Foods, Coca-Cola), de certaines industries lourdes (Areva, BASF, General Electric). Seules quatre entreprises de service - dont deux dans le tourisme (Club Méditerrannée et Accor), une dans le conseil (McKinsey) et une dans la distribution (Ikea) - figurent dans ce palmarès. Aucune banque, aucun autre cabinet de conseil, aucune firme des secteurs du luxe ou de la haute technologie, très prisés par ailleurs par les jeunes diplômés, ne figurent à ce palmarès de la mobilité internationale. Seules deux entreprises, Areva et Total, figurent d’ailleurs également dans le Top 10 des entreprises préférées des jeunes diplômés tous critères confondus. Autrement dit, la mobilité internationale semble être l’un des rares arguments que les grands industriels des secteurs traditionnels peuvent mettre en avant dans leur “marque employeur”.

Ecoles de Commerce
Opportunités de mobilité géographique      à l’étranger/expatriation
2011
Ericsson 1
Accor 2
TOTAL 3
Shell 4
General Electric 5
Club Méditerranée 6
Schlumberger 7
Philip Morris International 8
Areva 9
BASF 10

 

Ecoles d’ingénieurs
Opportunités de mobilité géographique à l’étranger/expatriation
2011
BASF 1
TOTAL 2
Schlumberger 3
Procter & Gamble 4
Technip 5
Shell 6
Kraft Foods (Cadbury) 7
Coca-Cola Enterprise 8
McKinsey & Company 9
IKEA 10

Top 10 Employeurs Idéaux 2011, tous critères confondus

Étudiants en Écoles de Commerce/Management 2011 2010
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Apple 3 -
Google 4 3
Canal + 5 4
BNP Paribas 6 9
Air France 7 5
Danone 8 6
Nestlé 9 7
Ernst & Young 10 8
Étudiants               en Écoles d’Ingénieurs 2011 2010
EADS (Airbus, Eurocopter, Astrium, Defence & Security) 1 1
Thales 2 4
Google 3 3
Veolia Environnement 4 2
EDF 5 5
Dassault Aviation 6 7
Areva 7 6
TOTAL 8 8
Apple 9 -
VINCI 10 9
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07 avril 2011

Bien qu’ils soient de plus en plus nombreux, les diplômés de l’enseignement supérieur sont plus épargnés par le chômage ou la précarité de l’emploi que les diplômés du secondaire et, a fortiori, que les non-diplômés.

C’est l’enseignement, relativement optimiste, de l’enquête “Génération” publiée le 7 avril par le Centre d’études et de recherches sur l’emploi et les qualifications (Céreq).

Le Céreq a interrogé, au printemps 2010, 25000 jeunes représentatifs des 739000 jeunes sortis du système éducatif en 2007 sur leur parcours durant ces trois premières années sur le marché du travail.

ECHEC SCOLAIRE

Sur ce nombre, un sur six n’avait aucun diplôme - une proportion qui n’a pas changé depuis 1995, et qui signe l’échec du système scolaire français à résorber… l’échec scolaire ; et 43% étaient détenteurs d’un dipôme d’enseignement supérieur, soit 190 000 diplômés si l’on rapporte cette proportion au total de la génération 2007.

“C’est presque 20 000 de plus que trois ans auparavant”, note le Céreq. 16% étaient détenteurs d’un diplôme bac+2 (BTS, DUT, autres), 9% d’une licence, 8% d’un master, 4% d’un diplôme d’une école d’ingénieurS ou de commerce, 2% d’un doctorat.

Ces bataillons de plus en plus nombreux n’ont pas eu de chance: ils sont entrés dans la carrière au moment où éclatait la crise financière qui allait entraîner en 2008 le début d’une récession mondiale. 8,5% des diplômés du supérieur de 2007 étaient au chômage en juillet 2010, contre 7% pour les diplômés de 2004 en juillet 2007.

Alors que le taux de chômage des diplômés de 2004 baissait régulièrement au cours des trois années suivant l’obtention du diplôme, celui des diplômés de 2007 a bel et bien baissé jusqu’en juillet 2008, puis s’est stabilisé pendant un an avant… de remonter à partir de juillet 2009.

TAUX D’EMPLOI DE 85% POUR LES DIPLOMES DU SUPERIEUR

En revanche, l’écart entre la situation des diplômés du supérieur et des autres jeunes s’est creusé fortement. 

Le taux d’emploi trois ans après la sortie du système éducatif était de 49% pour les non-diplômés, 70% pour les diplômés du secondaire, 85% pour les diplômés du supérieur : l’écart est passé de 18 à 21 points entre non-diplômés et bacheliers, de 32 à 37 points entre non-diplômés et universitaires.

La crise a accentué les effets de l’inégalité scolaire.

L’enquête du Céreq apporte une autre surprise : la crise ne semble pas avoir dégradé la qualité des emplois occupés par les diplômés du supérieur, en termes de statut comme de salaire.

En 2007 comme en 2010, trois ans après la sortie du système éductif la part des diplômés de l’enseignement supérieur en contrat à durée indéterminée ou en poste dans la fonction publique avoisine les 70%, la part des contrats à durée déterminée demeure autour de 17%, et la part des emplois de cadres et des professions intermédiaires reste stable autour de 80%.

Le salaire médian est même en légère augmentation, 1630 euros en 2010 contre 1530 euros en 2007.

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04 avril 2011

LVMH et EADS sont les deux entreprises les plus attirantes pour y obtenir un premier job, selon les jeunes diplômés des écoles de commerce pour la première, selon les jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs pour la seconde.

Ces deux noms sont régulièrement cités aux premiers rangs du palmarès réalisé depuis douze ans par la société d’études Universum pour sonder le coeur et l’esprit des “élites” du système d’enseignement supérieur français.

Pour l’édition 2011, 26 878 élèves de 109 grandes écoles, plus quelques facultés de pharmacie, classent en exclusivité pour “Le Monde Economie” leurs 100 entreprises préférées. Le sondage a été réalisé entre novembre 2010 et février 2011.

Ci-dessous, classement selon les étudiants des écoles de commerce et de management, et progression d’une année sur l’autre en 2011 et 2010 :

universum-commerce-1.1301904362.JPG

universum-commerce-2.1301904427.JPG

universum-commerce-3.1301904483.JPG

Les classements que nous publions permet de constater les plus belles progressions - et les plus belles rétrogradations - entre 2011 et 2010.

SURPRISE APPLE

Le Top 10 du classement 2011 réserve cependant une surprise: la présence d’Apple, jusqu’ici quasi absente, au 3e rang pour les managers, au 9e pour les ingénieurs. Une entrée en fanfare due principalement au succès commercial du IPhone puis du IPad, alors même que les recrutements de la marque à la pomme demeurent infinitésimaux par rapport aux gros bataillons du conseil-audit, de la banque ou de l’industrie “classique”.

Ci-dessous, classement selon les étudiants en écoles d’ingénieurs et évolution d’une année sur l’autre:

universum-ingenieurs-2.1301904529.JPG

universum-ingenieurs-3.1301904569.JPG

universum-ingenieurs-4.1301904614.JPG

Le même phénomène avait bénéficié à Google il y a deux ans, c’est au tour d’Apple cette année. Aux yeux des jeunes diplômés, une entreprise vaut d’abord par les produits ou les services qu’elle vend, plus que par les promesses de “brillante carrière”.

Ci-dessous, classement selon les étudiants en sciences et pharmacie, et évolution d’une année sur l’autre:

universum-sciences-1.1301904748.JPG

universum-sciences-2.1301904846.JPG

universum-sciences-3.1301904869.JPG

Il est vrai que la crise a considérablement abaissé les prétentions des employeurs à assurer le confort et l’avenir des jeunes diplômés qui viendraient les rejoindre.

A partir de la semaine prochaine, et chaque semaine, ce blog déclinera les résultats de l’enquête Universum 2011 selon les différents critères proposés aux étudiants pour établir le palmarès de leurs ”employeurs préférés”.

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30 mars 2011

 

« Le Monde Campus » est un supplément au « Monde » qui paraît deux fois par an.

Gratuit, il est distribué dans les grandes écoles, dans les campus universitaires et lors des manifestations et salons auxquels « Le Monde » participe.

Il s’adresse aux étudiants, aux jeunes diplômés à la recherche d’un premier emploi et aux entreprises qui recrutent.

Il est possible de le consulter à partir de ce blog, en cliquant sur sa couverture (colonne de droite).

Campus” daté du 29 mars propose deux importants dossiers.

Le premier, consacré à “la nouvelle carte de l’excellence universitaire” fait le point sur les 17 projets dans la course aux dotations. “Chaque initiative d’excellence retenue, rappelle Philippe Jacqué, après appel d’offres, regroupera des laboratoires de recherche, de grands équipements, des instituts de recherches technologiques ou des instituts hospitalo-universitaires” qui se partageront les 7,7 milliards d’euros promis à 5 ou 10 d’entre eux.

Plusieurs articles complètent ce premier dossier: Les facultés et les écoles d’Aquitaine se mettent en ménage (par Claudia Courtois); En Allemagne, l’égalité entre universités a disparu (Marie-Elisabeth Bonte); Les écoles d’ingénieurs accusées de “crispation identitaire” (Benoît Floc’h); Entretien avec Enora Pruvot, chargée de projet au sein de l’Association européenne des universités: la diversification des ressources permet de limiter les risques” (propos recueillis par Philippe Jacqué).

Le second dossier concerne d’abord les jeunes diplômés, confrontés à la précarité qui “devient la norme”. Au fil des onze pages du dossier, les thèmes suivants sont abordés: Stages: les limites de la législation (par Nathalie Quéruel); Recruter, un jeu d’enfant (Sébastien Dumoulin); CDD, intérim: bienvenue dans la jungle du monde du travail (Sarah Belouezzane); Les nombreuses vies des thésards (Julien Dupont); Attention aux faux CV (Baptiste Bablée); Entretien avec Ophélie Latil, porte-parole du collectif Génération précaire: “le meilleur conseil à donner est de ne pas se brader” (propos recueillis par Sébastien Dumoulin).

« Le Monde Campus » propose aussi un certain nombres de sujets qui relèvent des thématiques formation, recrutement, carrière:

- Médecine: aux bons soins des prépas cathos (par Sarah Belouezzane).

- Mission humanitaire en Inde pour futurs cadres en recherche de valeurs (Benoît Floc’h).

- Ma petite entreprise à la fac (Sébastien Dumoulin).

- En Californie, l’université en voie de privatisation (Claudine Mulard).

- Les écoles de journalisme rejoignent l’Université (Baptiste Bablée).

- Facebook peut nuire gravement au travail (Audrey Garric).

- Entretien avec Vincent Fauchoux et Laurent Carrié, avocats au barreau de Paris: “les gens n’ont pas conscience que les règles de droit s’appliquent aussi sur Internet et sur les réseaux sociaux” (propos recueillis par Audrey Garric).

- Les “community managers”, gardiens de la “e-réputation” (Catherine Pétillon).

- Au travail 24 heures sur 24, grâce à Internet et au mobile (Nthalie Quéruel).

- Une journée sans e-mail chez Canon France (Nathalie Quéruel).

- L’intelligence économique fait une entrée timide en France (François Giolat).

- Entretien avec Bertrand Monnet, directeur scientifique de la chaire Management des risques criminels à l’Edhec: “les attaques contre l’entreprise vont du vol à l’attentat” (propos recueillis par François Giolat).

- Un premier boulot hors des frontières hexagonales (Julien Dupont).

- Entretien avec Jean-Luc Cerdin, professeur en management à l’Essec Business School:”il faut expliquer aux recruteurs les compétences acquises à l’étranger” (propos recueillis par Julien Dupont).

- Juriste d’entreprise, un métier stratégique (Catherine Pétillon).

- Crowdfunding: ces start-up financées par les internautes (Catherine Pétillon).

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Formation professionnelle: les entreprises françaises à la traîne

La formation professionnelle est de plus en plus considérée comme la meilleure assurance contre le risque de chômage pour les salariés, et contre le risque d’obsolescence de leur offre de produits ou services pour les entreprises.

C’est pourquoi elle est l’objet de politiques publiques de soutien dans toute l’Europe, comme le montre encore la priorité donnée à l’alternance par le gouvernement français. Mais encore faut-il que les entreprises jouent le jeu.

Or, l’enquête “Formation en Europe”, publiée le 30 mars par la Cegos, un des leaders du marché de la formation professionnelle, montre que les entreprises françaises sont - selon leurs propres salariés - moins impliquées dans les politiques de formation que leurs homologues européennes (l’enquête a été réalisée en janvier et février 2011 auprès de 2542 salariés en Allemagne, Espagne, France, Italie et au Royaume-Uni).

Si les salariés français disent avoir suivi en moyenne 10 heures de formation sur l’année écoulée, contre 6 pour les salariés britanniques, 7 pour les allemands, 9 heures pour les italiens et 13 pour les espagnols, seulement 74% estiment que cette formation “va contribuer à leur évolution professionnelle”, contre 83% en moyenne européenne (c’est le plus faible score).

MANAGERS PEU IMPLIQUES

60% disent avoir bénéficié de l’accompagnement d’un manager pour “mettre en oeuvre les acquis de la formation”, contre 73% en Allemagne, 75% en Espagne, 78% en Italie et 88% au Royaume-Uni. 25% estiment que ce manager a été “très impliqué” dans “le choix des actions de formation” (contre 31% en moyenne européenne), et 21% dans “le bilan au retour de l’action de formation” (contre 27% en moyenne).

Concernant les différentes modalités de formation, les salariés français qui en ont bénéficié sont ceux qui accèdent le moins à des formations en ligne (24%, contre 36% en Allemagne, 51% en Italie, 53% en Grande-Bretagne et 54% en Espagne) et au tutorat (28%, contre 35% en Espagne, 48% en Grande-Bretagne, 49% en Italie et 57% en Allemagne), mais le plus à des formations classiques en salle (96%).

31% des salariés qui n’ont pas bénéficié de formation dans l’année écoulée disent ignorer pourquoi, contre 24% en moyenne européenne.

Il est vrai que les salariés français sont aussi ceux qui sont le moins enclins à se former “hors du temps de travail” (69% de ceux qui ont bénéficié d’une formation, 57% de ceux qui n’en ont pas bénéficié, contre respectivement 79% et 63% en moyenne européenne), et 45% des bénéficiaires (contre 61% en moyenne) et 19% des non-bénéficiaires (contre 31% en moyenne) seraient prêts à financer une formation qu’ils auraient choisi de suivre.

JUGEMENT MITIGE

Le jugement global des salariés européens sur l’engagement de leurs entreprises en matière de formation reste de toutes façons mitigé.

Une petite moitié (46%) considère que leur entreprise met en place les moyens d’”identifier correctement les compétences dont elle a besoin”, et ils sont encore moins nombreux à estimer qu’elle le fait pour “vous aider à comprendre l’évolution des métiers de l’entreprise” (41%), pour “bien définir vos besoins et vous permettre d’exprimer vos attentes en matière de formation” (37%), pour “bâtir et sécuriser votre parcours professionnel” (35%), pour “vous informer sur les offres de formation que vous pourriez suivre” (33%).

Il y a encore du chemin à faire pour que la “formation tout au long de la vie” devienne plus qu’un slogan.

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28 mars 2011

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

MOBILITE PROGRAMMEE

La promesse d’une ”carrière internationale” est l’une des tartes à la crème des campagnes de publicité de recrutement à l’intention des jeunes diplômés.

Mais ces derniers persistent à lier cette possibilité à un type d’activité précis, dont ils pensent, à tort ou à raison, qu’elle implique une mobilité internationale en quelque sorte programmée - le tourisme/hôtellerie/transport aérien (Club Méditerrannée, Air France, Accor) pour les managers ; l’ingénierie pétrolière (Schlumberger, Total, Technip) pour les ingénieurs.

Ou encore à leur identité d’entreprise étrangère (ABB, Bombardier, Arcelor Mittal, Philip Morris International, Procter&Gamble, Kraft Foods, Microsoft, Oracle), ou à forte implantation internationale (L’Oréal, LVMH, EADS).

L’exception qui confirme cette règle est la présence en tête du classement, de surcroît chez les… ingénieurs, du cabinet de conseil Bain&Company, qui semble ainsi être crédible dans sa promesse d’une carrière internationale.

Il n’en reste pas moins que les étudiants semblent préférer la réalité de missions de terrain à l’étranger à la promesse d’une mobilité organisée mais théorique.

Cependant, la promesse de mobilité semble être un critère important dans le jugement global des jeunes diplômés, puisque six des dix-huit entreprises de ce palmarès figurent aussi dans le Top 10 des entreprises préférées des jeunes diplômés, tous critères confondus.

Ecoles de commerce      Opportunités de voyager à l’étranger
Entreprise Classement 2010
Club Méditerranée 1
Air France 2
Accor 3
Bombardier 4
TOTAL 5
ArcelorMittal 6
L’Oréal 7
Philip Morris International 8
LVMH 9
Oracle 10

 

Ecoles d’ingénieur          Opportunité de voyager à l’étranger
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Schlumberger 2
TOTAL 3
Technip 4
Air France 5
ABB 6
Microsoft 7
Procter & Gamble 8
EADS 9
Kraft Foods 10

Top 10 des employeurs “idéaux”, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                  Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                  Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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