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22-06-2011
Le forum tunisien d’investissement, tenu tout récemment, n’a malheureusement pas réussi à tenir toutes ses promesses. Il a même constitué, quelque part, une déception.
Dans le temps, le projet «Aïn Zaghouan» a soulevé tant de convoitises, attisé tant de défiances et de suspicions aussi bien à l’égard de l’Agence foncière d’habitation que de l’ex-président de la République, qu’il est devenu, à lui seul, le symbole de l’abus de pouvoir absolu.
Par Abdelhamid GMATI
C’est la principale préoccupation des Tunisiens, à l’heure actuelle ; gouvernement provisoire, administrations régionales, entreprises nationales et étrangères, population : créer des emplois pour résorber le chômage, qui a été la première motivation de la Révolution.
La société a été poussée à la faillite
L’ouverture prochaine de quatre points de vente par la société de viandes rouges Ellouhoum fait déjà grincer des dents les bouchers et les grandes sociétés privées de production de viande qui craignent que cette société propose le kilo de viande rouge à des prix plus bas que ceux pratiqués sur le marché.
• La baisse des investissements n’est que conjoncturelle et justifiée
Cinq mois après la révolution, les indicateurs et les bilans sont encore en deçà des attentes de tous les acteurs. Mais c’est loin d’être inquiétant. Tous les changements structurels de taille s’accompagnent d’une évolution de l’économie conformément à une courbe en J, un fléchissement de l’activité, puis une relance.
Après une cinglante déclaration où la plus importante compagnie de croisière, à savoir MSC, annonçait l’annulation de l’étape de Tunis pour l’année en cours et jusqu’en 2012, l’armateur, qui détenait 38% du trafic sur la Tunisie avec quatre bateaux par semaine et 12.000 clients/semaine, en totalise plus de 300.000 clients sur la destination, a annoncé que la compagnie mettra de nouveau le cap sur le port de La Goulette à partir du mois de juillet.
Conformément à des pratiques bien établies, le ministère du Tourisme engage, cette année, un budget de communication et de publicité institutionnelle de l’ordre de 60 à 70 millions de dinars sur différents marchés émetteurs.
• Sur un ensemble de 3.135 entreprises étrangères, 33 ont rapatrié leurs activités, ce qui a eu pour conséquence une perte de 2.400 emplois
• Un climat d’affaires sain, une paix sociale, une stabilité politique, une législation et une administration moderne et décentralisée ne peuvent qu'inciter les investisseurs étrangers à venir massivement investir dans notre pays
On ne le redira jamais assez, dans ce nouveau contexte post-révolution du 14 janvier 2011 et l’atmosphère de liberté d’expression en découlant, jamais la communication n’a été autant omniprésente dans notre quotidien.
Par sa circulaire n° 2011-6 du 20 mai 2011, la Banque centrale de Tunisie a édicté des règles de bonne gouvernance dans les banques et établissements financiers. Il s’agit d’une initiative louable pour nous en tenir aux dires de certains experts qui expliquent les fragilités du système par la mauvaise gouvernance dans un certain nombre de banques dont
Par Moncef Guen
Quelques années avant la Révolution, une liste des grands utilisateurs du crédit bancaire ou gros débiteurs des banques a été mise sur internet par un citoyen courageux.
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