Élections cantonales 2011

François Hollande a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle à travers la primaire du Parti socialiste, depuis la Corrèze.

Les deux départements, qui restaient encore indécis à l'issue des élections cantonales, restent dans le giron de l'UMP.

Désavoué par l'Elysée, en conflit avec Jean Sarkozy et les Balkany, Patrick Devedjian devrait conserver la tête du département, au terme d'un véritable vaudeville.

Après les scrutins des 20 et 27 mars, le dernier acte des élections cantonales se jouera jeudi. Plusieurs présidences demeurent indécises. Les négociations se poursuivent.

Philippe Pemezec, mécontent de l'accord entre Jean Sarkozy et Patrick Devedjian, a démissionné de son poste de secrétaire de la fédération UMP du département et envisage de se présenter pour la présidence du conseil général.

Le résultat des cantonales conforte Patrick Devedjian contre les partisans d'Isabelle Balkany, battue au second tour à la surprise générale. Lundi soir, il recevait le soutien de Jean Sarkozy pour la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.

Pour Gérard Courtois, directeur éditorial du "Monde", malgré ses difficultés, "Nicolas Sarkozy reste aujourd'hui en position de force à droite pour 2012".

Pour Gérard Courtois, directeur éditorial du "Monde", malgré ses difficultés, "Nicolas Sarkozy reste aujourd'hui en position de force à droite pour 2012".

Alors que le premier ministre s'est montré plutôt réticent sur le débat sur la laïcité, le patron de l'UMP l'accuse de n'avoir pas "fait œuvre de solidité".

Semaine après semaine, presque jour après jour, le président de la République ne semble plus en mesure d'exercer toute l'autorité qui devrait être la sienne. L'entre-deux-tours des cantonales a accentué le trait.

Dès le deuxième tour des cantonales, la première secrétaire du PS a lancé son parti vers la prochaine échéance électorale. La question de sa propre candidature aux primaires reste posée.

Une démocratie profondément malade : c'est ainsi qu'apparaît notre pays au lendemain des élections cantonales des 20 et 27 mars.

Le second tour des élections cantonales a surtout été bénéfique aux candidats arrivés en tête lors du premier tour du scrutin. Dans l'unique triangulaire de cette élection, c'est le candidat du RDM (Rassemblement démocratique martiniquais), Joachim Bouquety qui a remporté, dans un mouchoir de poche, le canton Macouba-Grand Rivière (nord de l'île).

L'électorat s'est senti plus concerné par ce deuxième tour (participation en hausse de 6 points, 41,4 %), qui a vu la gauche, majoritaire au conseil général (12 élus sur 19 avant le scrutin), confirmer sa suprématie.

Le second tour des cantonales a des allures de défaite pour le député PS Victorin Lurel, élu au premier tour des régionales l'an dernier.

Nicolas Sarkozy a soutenu le débat sur l'islam et violemment fustigé "ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de notre famille", l'UMP. François Baroin pourrait faire marche arrière.

Malgré un score national trompeur, le parti de Marine Le Pen a progressé de 10 % dans ses duels de second tour, grâce à des voix de droite et de gauche.

Le second tour des cantonales au cours duquel les 20 cantons renouvelables restaient à pourvoir, dimanche, a vu un recul de l'UMP au profit de candidats DVD et l'entrée dans l'assemblée départementale d'un élu écologiste.