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23-05-2012
Accroissement des entrées de touristes au cours des quatre premiers mois de l’année en cours. 51,8% en termes de glissement annuel contre -41,8% un année auparavant. C’est sans conteste un bon signe.
Le taux d’endettement public extérieur de la Tunisie est de 45%, de loin inférieur certes à celui du Japon, 185%, ou à d’autres économies avancées, à l’instar des Etats-Unis ou de la France...
Lors du Forum international sur le financement des projets de développement de la Tunisie nouvelle, 102 projets ont été présentés aux bailleurs de fonds. Certes, c’est un signal fort pour toutes les parties prenantes, en matière d’orientation économique et politique du pays, mais réussir à fournir une enveloppe de 8 milliards de dollars, dans les meilleures conditions, sans accabler les générations futures tout en gardant la souveraineté de la décision, est aussi un défi à relever par le gouvernement en place. Pour en savoir plus, nous avons rencontré M. Riadh Bettaïeb, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale. Entretien.
Lors du forum international sur le financement des projets de développement de la Tunisie nouvelle, récemment organisé par le ministère de l’Investissement extérieur et la Coopération internationale et le ministère du Développement régional et de la Planification, 102 projets dont 50 grands projets ont été présentés devant des représentants des bailleurs de fonds internationaux.
«La BM par le biais du fonds japonais et d’autres fonds spéciaux cherche à faciliter l’octroi de 20 millions de dollars de dons pour la Tunisie pour les exercices 2012, 2013 et 2014».
L’attitude du gouvernement concernant la non-augmentation des salaires en 2012 dans la Fonction publique est motivée par le déficit budgétaire qui dépasse les 6% cette année. Solution de facilité? Il n’y a aucun doute, car tout simplement des économies seraient possibles dans d’autres dépenses de l’Etat...
L’ampleur du passif, en termes de déficit institutionnel, de gouvernance, de développement régional, de justice sociale et d’employabilité, fait que nous avons besoin de temps pour y remédier. Ces dossiers, les plus épineux d’ailleurs, appellent à des actions urgentes mais dont le traitement préfigurera la nouvelle stratégie de développement de la Tunisie nouvelle.
Le directeur estime que les conditions des crédits accordés par la BAD sont très avantageuses : des crédits remboursables sur une durée de 20 ans, avec une période de grâce allant jusqu’à 10 ans et des taux d’intérêt qui avoisinent 2%. "Ces conditions n’existent pas ailleurs"
25-05-2012
La contestation des médias audiovisuels publics par la rue reprend de plus belle. Les sit-ineurs, qui avaient squatté l’entrée des locaux de la télévision nationale, semblent se raviser, quelques semaines après s’être exécutés aux ordres de la justice et de la sécurité. Leur nouvelle cible est la radio ou précisément les radios publiques.
Quatre mois après les événements du 14 janvier 2011, le psychanalyste tunisien et professeur à Paris VII, Fethi Ben Slama, publiait un essai d’une grande justesse : «Soudain la Révolution!» (Cérès Editions). Dans sa «Géopsychanalyse d’un soulèvement», il prédisait la dérive quasi chaotique des révolutions arabes nées dans des pays carencés en matière de démocratie.
En septembre 2011, lors du sixième congrès la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (Ltdh), Balkis Mechri a été choisie, à l’unanimité, par ses collègues du nouveau bureau, pour le poste de vice-présidente.
On n’arrêtera jamais de parler ni d’écrire sur Ibn Khaldoun. Colloques, séminaires et rencontres autour de son œuvre se sont relayés pour célébrer un savant dont l’origine a été revendiquée, tour à tour, par l’Espagne, l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie.
Hichem Hosni, Constituant élu sur les listes du Parti de la lutte progressiste (PLP) a mordu à la politique dès ses premières années au lycée technique de l’Ariana, au début des années 80 du siècle précédent.
Slim LAGHMANI (Professeur à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis)
Si on me posait la question suivante, mais on me pose rarement les questions auxquelles j’ai envie de répondre, je crois pouvoir répondre: «Qu’est-ce qui est plus important, qu’est-ce qui est décisif pour l’avenir de la Tunisie, le texte de la Constitution ou les prochaines élections?».
Assurément depuis les élections du 23 octobre 2011, l’Assemblée nationale constituante, ainsi que le gouvernement issu de la Troïka (Ennahdha-CPR-Ettakatol) n’ont cessé de défrayer la chronique. En effet, le Tunisien vit depuis 7 mois au rythme des frasques de certains de nos constituants à l’hémicycle et des déclarations qui soufflent le chaud et le froid du côté de la Kasbah.
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