Le pays du mambo était à portée de main, mardi dernier et c’est le Théâtre municipal de Tunis qui l’a accueilli. Grâce au grand orchestre de musique cubaine «MambomaniA», le festival de la Médina a pu offrir à son public une soirée mémorable.
 Festival de la Médina
Ahmed Jelmam (chants liturgiques) Les soirées d’El Abdellia Concert de la Troupe El Makam d’Irak
 Que n’a-t-on pas réclamé du théâtre dans les festivals, bien que rares sont les pièces qui drainent le grand public, exceptés les one man shows ou les stands-up. Même les journalistes, qui ne cessent d’appeler de tous leurs vœux pour que le 4e Art soit présent avec force dans les festivals, désertent souvent les pièces de plus d’un comédien.
 Le cinéma se fait rare dans la programmation estivale et ramadanesque de cette année qui est principalement tournée vers le chant, puis le théâtre. Pourtant, il fut un temps où le 7e art était bien présent, avec le concept des soirées cinémas qui vont jusqu’au shour, adopté par plusieurs espaces culturels.
 Entre l’univers musical de Yasmine Azaïez, la virtuose du violon classique, et celui de Khaled Nemlaghi qui se dit adepte de l’afro-berbère groove, la rencontre ne semble pas évidente. Pourtant, l’alchimie a opéré.
 Les mélomanes tunisiens et autres amateurs de la musique mystique ne se sont pas déplacés nombreux, lundi dernier, au Théâtre municipal, pour assister au concert du Turc Lotfi Bolat, convié à la 30e édition du festival de la Médina.
 Les absents ont toujours tort, dit-on, pas toujours à raison. Cette fois-ci, ce dicton s’est avéré juste, d’autant plus que la poignée de spectateurs qui ont consenti le déplacement au théâtre de plein air de Sidi Dhaher n’ont sûrement pas regretté d’être allés assister au gala donné par le chanteur égyptien qui revenait en Tunisie, après une éclipse de quelques années, Mohamed El Hilou.
 • Projection de Militantes de Sonia Chamkhi
Militantes est un long métrage documentaire de la réalisatrice Sonia Chemkhi qui a drainé, lors de la soirée du 26 juillet, au musée de Sousse, un public nombreux.
 Depuis le début du mois de Ramadan, beaucoup de prêcheurs passent à la télévision, à la radio, dans certains journaux. On les entend, surtout, chaque vendredi dans telle ou telle mosquée prêchant la foi, mais cette fois-ci, comme si notre République encore démocratique (jusqu’à preuve du contraire) était déjà une république islamique ! Pour reprendre Jean-Paul Sartre (in : «L’Etre et le Néant»), on a l’impression que ces prêcheurs guidés par un même ordre (même pas souverain!) jouent à la théorie de «la mauvaise foi» qui consiste pour la conscience à «jouer de sa double puissance de ne pas être ce qu’elle est et d’être ce qu’elle n’est pas».
 Festival de la Médina
Abir Nasraoui et Carrasco H Quartet
C’est la rencontre de deux cultures et de deux styles musicaux entre Abir Nasraoui, chanteuse et musicologue tunisienne, et Juan Carlos Carrasco, auteur-compositeur argentin qui a créé, en 1983, le groupe Carrasco H quartet et qui est devenu en France une référence du tango , surtout. Une soirée rythmée et originale en vue!
10 article(s) trouvé(s)
Invitez vos amis à découvrir le site
Veuillez remplir le formulaire ci-dessous pour recommander cette page à un ami par email.