A l’heure où le dialogue national visant à trouver une issue concertée à la crise politique consécutive à l’assassinat du député Mohamed Brahmi tarde encore à être lancé officiellement, la crise de confiance entre l’opposition et le mouvement Ennahdha semble s’amplifier.
Après la nomination de Salem Labyedh, comme ministre de l’Education nationale, on espérait légitimement que la tension qui marquait auparavant les relations entre le ministère et les syndicats allait ostensiblement s’apaiser pour donner suite à une compréhension réciproque. Des accords ont été signés.
« En Tunisie, 3 % des personnes âgées entre 5 et 14 ans sont engagées dans le travail des enfants ». Ce constat est confirmé encore une fois par les travaux de recherche et les enquêtes menés dans ce sens.
Durant les deux décennies du règne de la dictature, le ministère de l’Intérieur a joué le rôle que lui imposait le régime déchu, celui de la terreur et de la répression.
Dans la rue, dans les conversations de cafés, dans les débats de partis, sur Face book, un peu partout en fait, les partisans de l’Opposition commencent à s’impatienter, quand ils ne sont pas franchement découragés.