Le Honduras reconnaît la RASD

08 juin, 2013

PolisarioLa Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, et la Commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, Maria Damanaki, ont  réaffirmé « le soutien de l’UE au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », en réponse à une lettre adressée par le groupe du Sahara occidental au Parlement européen sur l’accord de pêche entre l’UE et la partie marocaine. « L’UE soutient pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies,  Ban Ki-moon, et salue en même temps l’action de son envoyé spécial, Christopher Ross, visant une solution juste à la cause sahraouie », ont-elles déclaré. D’un autre côté,  l’UE a incité le SG onusien et son envoyé spécial à « œuvrer pour une solution politique et durable qui permettra au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».  Pour les deux responsables européennes, les questions relatives au Sahara occidental sont « débattues dans le cadre du dialogue politique entre l’UE et le Maroc et durant les réunions des instances communes mises en place en vertu de l’accord d’association ». S’agissant du protocole d’accord de pêche, les deux responsables ont rappelé que la Commission européenne « négocie un nouveau protocole avec le Maroc, en tenant compte de la décision du Parlement européen sur l’avenir du protocole d’accord de pêche avec le Maroc ».
Ainsi, la Commission européenne tend à parvenir à un accord prévoyant une clause qui respecte les droits de l’Homme et le Droit international et préserve les intérêts des populations sahraouies. Par ailleurs, les  gouvernements de la République sahraouie et du Honduras, ont convenu d’établir des relations au plan diplomatique. La décision est annoncée  dans un communiqué commun signé du côté Hondurais par le président de la République, Porfirio Lobo, et l’envoyé personnel du président de la République sahraouie, ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères chargé de l’Amérique latine, El Hadj Ahmed. Il a  indiqué que cette décision représentait un « acquis important pour la diplomatie sahraouie, susceptible de conforter la place de la République sahraouie en Amérique latine ». Elle constitue, en outre, « un coup fort porté à la politique d’expansion marocaine qui tente d’entraver l’application de la légalité internationale et les décisions des Nations unies concernant la décolonisation au Sahara occidental.
M. B.

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