L'affaire des policiers poursuivis pour le décès de "Lamine" traitée en février

L'homme de 27 ans devait être expulsé de son domicile de Roulers le 7 mai 2018 sur décision du juge de paix. L'huissier, qui devait exécuter le jugement, avait demandé le renfort de la police. Moïse Bangoura a refusé de quitter son domicile, malgré les longues tentatives de discussion de la police.

À un moment, la situation s'est aggravée. Moïse Bangoura était sous l'emprise de stupéfiants et était particulièrement agité. Il s'est révolté contre les policiers présents et ceux-ci ont été contraints de recourir à la coercition. L'homme en a été informé à l'avance. Il a été maîtrisé et menotté. Quelques instants plus tard, Moïse Bangoura s'est senti mal. La police l'a immédiatement libéré et a appelé les services de secours. Les ambulanciers ont essayé de le réanimer mais l'homme est décédé. 

Le ministère public a enquêté sur l'intervention menée par les forces de l'ordre. Il a été démontré que la coercition utilisée par la police était justifiée et proportionnelle. Rien n'indique que les policiers impliqués aient commis des erreurs qui ont conduit à la mort de Moïse Bangoura. C'est pourquoi le ministère public a demandé à la chambre du conseil de ne pas poursuivre les policiers concernés en juin dernier. La famille de M. Bangoura a décidé de faire appel de cette décision. L'affaire sera entendue le 2 février dans l'après-midi.