Parlons du OUI : mobiliser d’autres personnes

L’évolution des comportements commence par une discussion. Pour passer d’une « culture du viol » à une « culture du consentement », nous devons pouvoir parler du consentement sexuel sans être mal à l’aise. Et si nous pouvons amener d’autres personnes à participer à la discussion, c’est encore mieux. Alors, par où commencer ?

Les campagnes et l’éducation sexuelle seraient peut-être plus efficaces si elles parlaient des moments de gêne qui surviennent lors des rapports sexuels ou intimes, au lieu de faire comme s’ils n’existaient pas.

Elsie Whittington, chargée de cours en droit des mineurs à l’université métropolitaine de Manchester

Quelle est votre vision du consentement sexuel ?

Pour engager la conversation, vous pouvez, par exemple, inviter des personnes, notamment des militant·e·s, des artistes et des créateurs/créatrices, à décrire leur vision du consentement sexuel. Vous pouvez également apporter votre propre contribution créative, en utilisant pour cela différents médias et formats :

  • mèmes
  • bande dessinée
  • illustrations
  • photographie
  • graphisme
  • arts numériques

Et pourquoi pas d’autres disciplines, comme la musique, la poésie, le rap, le slam, le spectacle vivant ou encore le conte ? Ces créations peuvent être diffusées n’importe où, y compris sur les réseaux sociaux tels qu’Instagram.

Les créateurs/créatrices peuvent ensuite faire part de leurs réflexions pour inciter d’autres jeunes à parler du consentement, en utilisant le hashtag #LetsTalkAboutYes et d’autres hashtags pertinents.

Dans le deuxième billet de la série, intitulé « Comment créer du contenu qui ouvre la voie à des échanges », vous trouverez des indications à ce sujet.

Proposez à des artistes, des créateurs/créatrices, des militant·e·s et des associations de se joindre à la campagne

Vous connaissez des créateurs/créatrices qui pourraient avoir envie de contribuer à cette campagne ? Des enseignant·e·s ou des éducateurs/éducatrices spécialisés dans ce domaine ? Des militant·e·s, étudiant·e·s ou organisations engagés dans ce domaine ou intéressés ?

Pensez à des personnes qui viennent d’un milieu différent, qui ont des expériences et une vision du monde différentes, et qui seraient heureuses de participer à cette campagne. Illustrateurs/illustratrices, rappeurs/rappeuses, podcasteurs/podcasteuses en devenir… nous pouvons tous et toutes nous rassembler pour créer une « culture du consentement ». Partagez cette série de billets de blog ou le kit complet pour aider votre entourage.

Organisez des événements sur le consentement sexuel

Les événements – en ligne ou hors ligne – sont un formidable moyen de susciter le débat et de promouvoir la culture du consentement. Faites-vous partie d’une association étudiante ou de toute autre collectivité – club de jeunes, équipe sportive, lieu de travail, centre pour personnes migrantes ? Connaissez-vous des militant·e·s ou des organisations travaillant sur ce sujet qui seraient disposés à donner une conférence ou à participer à un débat ou une table ronde ?

Notre prochain billet, qui correspond à la deuxième partie de notre kit, contient des indications et des exemples concrets pour vous aider à organiser vos propres événements.

Organisez des ateliers sur le consentement sexuel

Si vous maîtrisez déjà bien le sujet, vous pouvez même envisager d’organiser un atelier. Et c’est encore mieux si vous connaissez un bon animateur/une bonne animatrice et des spécialistes du sujet qui pourraient vous y aider. Invitez les participant·e·s à partager leurs idées et leurs sentiments sur le consentement, et créez ensemble du contenu pour la campagne.

Vous souhaitez en apprendre davantage ? Vous trouverez des conseils concernant l’organisation d’ateliers dans le billet intitulé « S’adresser à plusieurs personnes ».

Suivez et rejoignez des conversations en ligne

Pas assez de temps ? Vous pouvez quand même contribuer au changement de culture dont nous avons besoin. Suivez le hashtag #LetsTalkAboutYes et d’autres hashtags en rapport avec le consentement. Il suffit de cliquer sur « J’aime », de partager et de commenter.

Participez à des discussions en ligne quand vous le souhaitez, c’est toujours utile. Faites attention aux trolls et aux harceleurs en ligne ; la plupart du temps, la meilleure stratégie est de les ignorer. Pour en connaître d’autres, consultez ce billet, dans lequel vous apprendrez comment réagir en cas de confrontation avec un troll sur les réseaux sociaux.

Dans le prochain billet de la série, nous vous donnerons des indications et des idées pour ouvrir le débat sur le consentement.