Relations avec la Turquie: «Il y a eu une pression considérable d’Angela Merkel», selon Marc Pierini
INTERVIEW - Pour l’ancien ambassadeur de l’UE à Ankara, la chancelière allemande et ses partenaires, avec une CDU en difficulté, ne peut pas se permettre de terminer son mandat sur une crise avec la Turquie.
Ancien ambassadeur de l’UE en Turquie, Marc Pierini est chercheur invité à Carnegie Europe.
LE FIGARO. - Charles Michel et Ursula von der Leyen rencontrent ce mardi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Comment interpréter ce déplacement?
Marc PIERINI. - Il est l’expression de l’ADN européen, selon lequel la négociation est toujours meilleure que le conflit ouvert. Cette visite me rappelle celle de l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, au plus fort de la crise migratoire en 2015. Charles Michel et Ursula von der Leyen vont en Turquie avec un plateau d’argent chargé de présents, comme les émissaires allaient au palais de Topkapi au temps de l’empire. Il y a une crainte absolue de l’UE de voir Erdogan ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Elle accepte donc d’allouer des milliards supplémentaires dans le cadre de l’accord UE-Turquie, de parler de l’union douanière et des visas, ou encore de cette conférence sur la Méditerranée orientale voulue par la Turquie…
arnold b.
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Marre de l’Allemagne à la botte d’Erdogan
breton22
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les Allemands ont leurs turcs nous nos magrébins l'Europe est pal partie !!
Patrick wzn
le
Lâcheté collective et compromission des "élites" qui savent se protéger des envahisseurs et les imposer au peuple, à ceux qui ne sont rien. Et les gens acceptent sans broncher comme des moutons. Pourtant la solution est simple. En Hongrie, Tchequie Slovaquie, nul danger turc. En Pologne les travailleurs émigrés, tous sous contrats de travail, sont ukrainiens biélorusses et russes. Pas de problèmes avec eux. A la fin du contrat, retour maison.