Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

M. Mohamed Mzali est nommé premier ministre

Le président Bourguiba a nommé officiellement, ce mercredi 23 avril, dans l'après-midi, M. Mohamed Mzali premier ministre pour succéder à M. Hédi Nouira. M. Mzali occupera également le poste au secrétariat général du parti socialiste destourien.

Par M. D.

Publié le 24 avril 1980 à 00h00, modifié le 24 avril 1980 à 00h00

Temps de Lecture 1 min.

Article réservé aux abonnés

À la suite de l'hémorragie cérébrale dont M. Nouira a été victime. M. Mzali avait été chargé, le 1er mars, de coordonner l'action gouvernementale, tout en conservant ses fonctions de ministre de l'éducation nationale.

Aux termes de la Constitution, M. Mzali devient désormais le successeur du chef de l'État.

Dès mardi, le président Bourguiba a tenu à informer personnellement M. Nouira, qui se remet lentement de sa maladie, de sa décision. Celle-ci ne surprend pas. M. Bourguiba a en effet toujours entretenu des liens personnels étroits avec son nouveau " dauphin ".

M. Mohamed Mzali est né le 23 décembre 1925 à Monastir. Licencié de philosophie, il a été professeur avant de devenir, au lendemain de l'indépendance, en 1956, chef de cabinet au département de l'éducation nationale.

Directeur de la jeunesse et des sports en 1959, directeur général de la radiodiffusion-télévision tunisienne en 1964, secrétaire d'État à la défense nationale en 1968, ministre de la jeunesse et des sports l'année suivante, ministre de la santé publique en 1973. M. Mzali a détenu trois fois le portefeuille de l'éducation nationale en 1970, de la fin de 1971 à 1973 et de 1976 à avril 1980. Il a commencé à militer au sein du parti destourien en 1947, et il siège au comité central et au bureau politique depuis 1964. Il est député depuis 1959.

Les thèmes de l'authenticité arabo-musulmane de la Tunisie qu'il aime à développer dans ses discours, sans pour autant marquer d'hostilité à la culture occidentale, et son dynamisme, le font apprécier dans les différentes couches de la population. À l'éducation nationale, il est le promoteur d'une politique d'arabisation des programmes d'enseignement qui demeure cependant largement ouverte sur le monde extérieur et où le français conserve une place privilégiée.

M. Mzali jouit de la considération des milieux intellectuels - il est président de l'Union des écrivains tunisiens - et d'une popularité certaine dans les milieux de la jeunesse et des sports où son prestige s'est trouvé renforcé après son élection à la vice-présidence du Comité international olympique.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.