Sterling, l’arbitre et la VAR

Le penalty généreux accordé à l’Angleterre face au Danemark ne montre pas que la VAR est « un bon outil mal utilisé », mais que ni l’outil, ni l’arbitrage ne sont bien compris.

S’il y a un seul point qui fait consensus autour de l’arbitrage vidéo, c’est probablement celui-ci : moins il y en a, mieux le football se porte. Cet adage a encore été illustré par l’Euro 202(1) qui, réunissant les meilleurs arbitres, a permis de limiter les recours – ce qui a aussi correspondu à une stratégie manifeste de recherche de compromis.

Lors de la Coupe du monde 2018, la VAR avait déchaîné les polémiques à la fin de la phase de groupe avant de disparaître quasiment de la phase à élimination directe… pour faire un retour fracassant en finale. Cette fois, ce retour s’est effectué en demi-finale avec le penalty controversé accordé pour une faute sur Raheem Sterling.


image UEFA / M6 / BeIN Sports

« SURPRENANT » OU SCANDALEUX ?

Certains ont assuré que le problème venait précisément, dans ce cas-là, du non-recours à la VAR, l’arbitre néerlandais de cet Angleterre-Danemark, Danny Makkiele, ayant maintenu sa décision sans aller consulter les ralentis sur l’écran de bord de terrain. C’est oublier que les assistants VAR, dans leur central vidéo de Nyon, ont bien examiné les images et ont choisi de ne pas inviter leur collègue à se déjuger.

Le déplacement de l’arbitre central vers l’écran devient de plus en plus rare (et quand il a lieu, c’est très majoritairement pour inverser la décision). Tant mieux, dans la mesure où cette interruption, qui vise à maintenir un semblant d’autorité au central, représente une inutile perte de temps. Autant assumer que les arbitres VAR… arbitrent.

En l’occurrence, ils ont estimé que l’attribution du penalty ne constituait pas une « erreur claire et évidente », selon la définition du protocole officiel. Pour « surprenante » qu’elle soit (comme l’écrit L’Équipe), cette abstention n’est pas scandaleuse : les images ne permettant pas de trancher de manière absolument certaine, force est restée à la décision initiale, à la vision et au ressenti de M. Makkiele.

Reconnaissons ce paradoxe. Le penalty accordé à l’Angleterre l’a apparemment été comme du temps où la VAR n’existait pas (bien que, répétons-le, elle soit bien intervenue, fût-ce en s’abstenant) : dans l’instant, selon le feeling de l’arbitre, sans y revenir ultérieurement… et en suscitant des désaccords [1].

BON OUTIL, MAUVAIS ARBITRES ?

L’épisode confirme plusieurs évidences longtemps niées au cours du non-débat qui a présidé, des années durant, à la campagne massive et univoque en faveur de l’adoption de la VAR. D’abord, contrairement aux croyances, les images ne livrent que rarement une « vérité » indiscutable, et elles sont peu utiles – voire contre-productive – pour trancher des actions ambivalentes [2].

Ensuite, la vidéo supprime quelques erreurs évidentes, mais pas les polémiques. Elle en exacerbe même certaines, puisque chacun juge avec les mêmes images que les arbitres. Au passage, l’incident tord le cou à une autre promesse souvent entendue : « Les grosses équipes ne pourront plus être [prétendument] favorisées. » En l’occurrence, certains l’ont interprétée comme une faveur accordée à l’Angleterre.

Malgré tout, l’argument du « bon outil mal utilisé » (par de mauvais arbitres) a la peau dure. Prenons ce tweet, non pas parce qu’il résumerait cette position, mais parce qu’il formule plusieurs des dilemmes posés par l’arbitrage vidéo-assisté, et parce qu’il est intéressant à discuter [3].

Au préalable, démentons l’idée qu’on a « donné » aux arbitres un outil qu’ils auraient « demandé ». On les a acculés à céder à la demande générale en les accablant systématiquement pour leurs « erreurs » [4], jugées insupportables. Faut-il leur reprocher d’avoir versé dans les illusions communes et cru naïvement que l’on voulait vraiment les « aider » ?

DE LA NÉCESSITÉ D’ARBITRER

Le propos cité suggère que l’utilisation de l’outil a vocation à être systématique. Cela est exact. La conception panoptique de la VAR, sa mission d’éradiquer les « injustices », l’intolérance qui a été cultivée envers celles-ci : tout la porte vers cet usage extensif, sous peine d’accentuer les frustrations.

On retombe là dans une des « doubles impasses » de l’arbitrage vidéo : l’utiliser systématiquement nuit au jeu, au spectacle et aux émotions ; l’utiliser a minima revient à laisser filer des « erreurs » et à abandonner son idéal de justice ; l’utiliser dans un entre-deux est à peine plus satisfaisant, tant cela ne fait que panacher les effets indésirables – et multiplier les incompréhensions sur les recours et non-recours.

Adhérons sans réserve à la conclusion de notre confrère : on n’a effectivement toujours pas compris que l’arbitrage en football (ou du moins ce qui posera toujours problème dans celui-ci) est rarement une question de jugement binaire, mais essentiellement d’interprétation.

Avec les images, les arbitres continuent à interpréter, pas mieux qu’avant, voire moins bien [5]. Sur le terrain ou dans la VAR-room, ils doivent encore arbitrer. L’intolérance aux « erreurs » est d’abord une intolérance à l’interprétation… et à l’arbitrage lui-même. Croire que les problèmes sont dans l’utilisation, pas dans l’outil, c’est continuer à nourrir les illusions qui ont conduit à son adoption.

Soit dit entre nous, cela implique que les opposants à l’arbitrage vidéo seraient bien mieux placés que ses partisans pour trouver les fameux « réglages » permettant de l’utiliser en limitant ses dégâts. On ne soigne pas un mal sans le diagnostiquer correctement.


[1] Cette décision contredit aussi la philosophie du « laisser jouer » qui a prévalu durant cet Euro, et on peut le regretter.
[2] Cela a conduit à la quasi-automaticité de la sanction des mains dans la surface, puis à la réécriture de la règle afin de la conformer à ces usages, avant un retour en arrière cette année.
[3] Précisons qu’il ne s’agit en rien d’un procès fait à son auteur, journaliste intéressant et bienveillant, auteur de plusieurs ouvrages remarquables (dont Enquête sur le racisme dans le football, éd. Marabout, 2018).
[4] Incluant des décisions résultant d’interprétations différentes, pas moins légitimes : c’est pourquoi le terme « erreur » est mis entre guillemets : il inclut les erreurs objectives et les décisions considérées comme des erreurs.
[5] Soit parce que les images sont trompeuses, soit parce qu’on renonce à interpréter, comme pour les mains ou les microcontacts dans la surface : ce qui est visible est sanctionné.

23 réponses sur “Sterling, l’arbitre et la VAR”

  1. Coquille au 3ème paragraphe, l’UEFA a bien son siège et la centrale VAR à Nyon canton de Vaud et pas à Nyons dans le riant département de la Drôme.

  2. Dans les autres sports, notamment en rugby, l’utilisation de la vidéo est entrée dans les mœurs et ne pose plus de problèmes. Est-ce dû au fait que c’est l’arbitre de champ qui la demande ? qu’on entend ses échanges avec les arbitres vidéo ? que la part d’interprétation est moindre ? …

    1. Un peu de tout cela, et on pourrait ajouter d’autres éléments, comme le fait que le rugby est un sport « à séquences de jeu » qui souffre peu d’interruptions supplémentaires. Voire que ses règles sont si complexes qu’elles prêtent moins à polémiques ;)
      Je crois qu’il faut surtout préciser que l’arbitrage vidéo en rugby, contrairement à ce qu’on a tendance à croire, pose quand même des problèmes…

    2. tout ceci, et le fait que le rugby est un sport naturellement plus haché que le foot.
      Aussi, y’a une part d’honnêteté dans l’arbitrage du rugby qu’on retrouve pas au foot. Au foot, on nous a vendu la vidéo comme le truc qui allait résoudre tous les problèmes. Du coup on continue à nous présenter des résultats comme vérité absolue pour ne pas admettre qu’il y a des solutions qui ne peuvent pas être réglées par la vidéo. Typiquement le hors jeu de 2mm.
      Au rugby, ils hésitent pas a dire « là, on sait pas donc on garde la décision terrain »

      1. Bonjour pourquoi dans cet article le fait qu’il y avait 2 ballons sur le terrain au moment de l’action qui a porté au penalty n’a pas été relaté ?
        C’est celui-ci l’élément qui fait que le jeu aurait dû être arrêté…

    3. Honnêtement, on a pris l’habitude, mais mis à part la situation très ponctuelle de la sanction des brutalités, est-ce vraiment un plus ? On ne compte plus le nombre d’essais (accordés ou non) où il est toujours aussi impossible de voir si le ballon est aplati ou pas. Son usage nuit à l’intensité des émotions, comme en foot. Mieux vaut accepter quelques injustices (et comme en foot, la vidéo ne règle pas toutes les polémiques, loin s’en faut, beaucoup de sujets restent affaire d’appréciations). Mais l’usage est certes mieux cadré et compris de tous (joueurs, commentateurs, public)

  3. Je suis a priori très contre la VAR mais je reconnais qu’on se rapproche d’une utilisation sensé lors de cet euro (à l’exception d’un point crucial, cf. ci-dessous). Comme l’article le dit bien, moins on l’utilise mieux on se porte. Or c’est ce qui se passe, presque plus de sollicitation. Dans ces conditions, ce n’est pas mal car cela permet quand même d’éviter les fameuses « erreurs manifestes » qui sont extrêmement rares, certes, mais qui font un dégât considérable quand elles se produisent. Si l’arbitre sait qu’il ne sera déjugé qu’en cas d’erreur énorme et incontestable, c’est un double confort pour lui, d’une part il reste maitre à bord (or c’est bien lui le plus près de l’action, avec impression à vitesse réelle, la seule qui compte) et d’autre part il est couvert en cas de bévue monumentale (ça arrive à tout le monde) ce qui rend un peu vaines les protestations des joueurs qui crient au scandale pour le moindre fait vaguement contestable: l’arbitre sait que s’il y avait effectivement scandale, il serait prévenu.

    Le gros problème restant avec la VAR est bien sûr le jugement des hors-jeux au millimètre (avec des outils grotesquement mal réglés car inréglables… à quel millième de seconde part la passe?). Le but refusé à Lukaku contre la Finlande est un cas d’école d’absurdité. Refuser ce but, ce n’est pas punir injustement la Belgique, c’est punir les amateurs de foot dans leur ensemble!

  4. En Amérique du nord , tous les sports utilisent la reprise depuis des décennies…pourquoi faut-il toujours des désaccords sans fin sur tout sur ce continent européen?…je me souviens du but non accordé de Lampard contre l’Allemagne lors d’un mondial passé…èa devrait suffire non ? merci de m’avoir lu a+

    1. Et bien parce que son usage sur le terrain n’est manifestement pas adapté. Le foot n’est pas binaire : un contact peut être fautif ou non.
      premier exemple : deux jambes se touchent en disputant le ballon, l’intensité du contact peut conduire l’arbitre a estimer qu’il y a faute ou non. La VAR conduit à dire qu’il y a systématiquement faute sur la base d’images arrêtées et les défenseurs n’osent plus intervenir dans la surface, cela dénature l’essence du jeu.
      second exemple : une main n’est fautive que si intentionnelle, désormais, avec la vidéo, tout contact avec la main tend à être sanctionné dès qu’elle est un tant soit peu décollée du corps, alors que c’est la dynamique « main au ballon vs ballon à la main » qui préside normalement à l’interprétation.

      Enfin, la question du ridicule d’arbitrer le hors-jeu au millimètre alors que cette règle a été conçue des dizaines d’années avant la vidéo et dans l’esprit d’empêcher les abus flagrants des « campeurs ». L’esprit de la règle est de sanctionner le hors-jeu dès qu’il est flagrant, ce qui s’est passé à l’euro 2021 a achevé de dénaturer le hors-jeu.

      La vidéo, au lieu de se placer au service du jeu, vient en dénaturer la pratique et l’esprit. En cela, c’est un cancer pour le foot, dont il faut se débarrasser rapidement.

  5. Si l’on considère une infinité d »erreurs (en langage mathématique ) pour une infinité de matchs, alors elles sont autant probables pour un camp que pour un autre.

  6. +1000 pour Ant. Sauf que pour moi, sans toute cette mauvais foi, le foot ne serait plus le foot…

  7. Que cette résistance à la VAR est épuisante… Votre combat est d’arrière garde. Une seule vérité compte, et c’est la réalité statistique de la réduction du nombres d’erreurs d’arbitrage pour cause de hors-jeu, de l’augmentation des sanctions pour simulation ou pour faute flagrante, qui ont ne vous en déplaise, bonifié le jeu.
    Cela ne vous met-il pas la puce à l’oreille qu’un Sergio Ramos, depuis l’avènement de la VAR, ne passe plus son temps à déboîter l’épaule de son adversaire direct ?
    La Goal Line technology et la VAR sont des instruments de justice sportive comme le foot n’en avait jamais connus, et que vous sautiez sur l’occasion d’un pénalty litigieux sans souligner les dix décisions qui évitent par ailleurs les injustices les plus flagrantes, alors cela fait de vous des nostalgiques de la main de Dieu, de celle de Vata, de Henry, d’autant d’injustices déplorables qui ont trop longtemps gangréné ce sport.

  8. Tant qu’il y aura un arbitre sur le terrain, sa présente perturbatrice, induira dans ce sport une dose d’aléa inévitable, comme le rebond, la bourrasque, le poteau. Inutile d’imaginer que l’on tende vers une justice des décisions. Elles sont humaines, imparfaites. Et de toute façon, impossible de faire la différence entre le joueur qui se laisse tomber sur un contact et celui qui est déséquilibré par une charge irrégulière, et moins encore quand le contact se produit au moment où le joueur est déjà en déséquilibre. De plus les règles relatives au fait d’être ou non sur ses appuis ne sont pas aussi claires qu’en ovalie. Tant mieux pour le vainqueur, vae victis. .

  9. L utilité et l efficacité de la VAR pour juger un fait de jeu fait débat, par contre, la VAR a le mérite d avoir nettoyé le jeu des mauvais coups et simulations grotesques. ( CR7 contre la France en 2006, si mes souvenirs sont bons, a tout tenté pour obtenir un penalty, heureusement l arbitre me s était pas fait berner) . En ce sens çela aide l arbitre à faire son travail : un joueur qui tombe, même si il exagère, a à priori été touché. L exaggeration même peut être considérée comme le moyen pour les joueurs de s assurer que l arbitre a vu la faute.

  10. Avant d’être une erreur. De l’arbitre. il s’agit d’une tricherie. De Sterling.
    L’erreur, c’est de siffler. S’il y a manifestement penalty, la VAR le dira. Elle doit pouvoir assister l’arbitre sans devoir le désavouer. Donc être arbitre. Depuis la VAR Room. Et alors? Avec les mêmes difficultés inhérentes à l’arbitrage, évidemment, mais aussi depuis une meilleure position souvent (pas toujours). Ici, la VAR permet d’analyser la chute de Sterling. Son caractère volontaire apparaît clairement à travers son genou qui se pose au sol. Il n’a pas PERDU l’équilibre.

    1. Analyse constructive. Bien que ce ne soit pas le propos de l’article, on peut cependant se demander ce qui pousse un arbitre ayant opté pour le laisser-faire durant les matchs précédents – et en conséquence une intervention possible de la VAR – à siffler immédiatement et en conséquence réduire cette dernière au silence ou à une remise en question de son rôle……

  11. Eh bien si l’on tient à comparer l’arbitrage au rugby et au football, avec ou sans assistance vidéo, il faudrait quand même considérer le harcèlement dont l’arbitre de football est victime au moment de ses prises de décision. Pourquoi n’a-t-on pas au football le même respect de l’arbitre qu’au rugby ? Il me semble qu’au rugby seul le capitaine de l’équipe a le droit de rester proche de l’arbitre au moment de sa décision, et de lui adresser la parole ou de lui demander des éclaircissements. Je ne me souviens pas avoir jamais vu une décision d’arbitre contestée par un joueur de rugby. Au football aussi, l’exclusion pour dix minutes des joueurs excités ou contestataires (on se demande parfois si, au-delà de l’enjeu, la prise d’adjuvants chimiques n’est pas pour une part responsable de leur état) serait une mesure salutaire pour restaurer le respect de l’arbitrage.

  12. VAR ou pas VAR, on en revient toujours au même point: au football marquer est très (trop) difficile et très (trop) rare et la conséquence logique c’est que toute décision arbitrale susceptible de quasiment donner (penalty) ou invalider un but (hors-jeu) est très sensible et controversée.

    Toutes les digressions sur la part d’interprétation dans toute décision arbitrale sont vaguement pertinentes mais le vrai problème est là: par nature même et par ses règles le football donne à l’arbitre un poids considérable. Il en fait pratiquement un faiseur de roi, ce qui n’existe nulle part ailleurs dans le sport (exceptés les sports à notes type patinage et cie, où comme par hasard la corruption et les magouilles sont régulièrement dénoncés).

    Vous pouvez adjoindre à l’arbitre tous les assistants que vous voulez, vous pouvez mettre des arbitres dans la surface, d’autres devant un écran avec 47 ralentis, vous pourriez en mettre un sur le dos de chaque joueur individuellement, rien ne changerait. Tant qu’un match de foot se jouera à une infime poussette dans la surface ou 5cm de genou qui dépassent de la ligne formée par la hanche de l’adversaire, les mêmes blablas se retrouveront sur toutes les gazettes de la planête.

    Le foot est intrinsèquement vicié, et on peut presque se demander si ce n’est pas fait à dessein. Parce que ça permet très clairement d’orienter le match à l’occasion. La remontada en est le meilleur exemple récent: c’est un vrai et pur vol arbitral, sans l’ombre d’une discussion et d’un doute. Un vol validé par les instances, ce qui est très révélateur en soit (le PSG n’ayant pas protesté bien longtemps ayant largement été indemnisé de facto par une immunité totale vis à vis du FPF).

    Bref, à quand des évolutions majeures des règles pour faire entrer le football dans la modernité? Les pistes ne manquent pas: arrêt du chrono lors des arrêts de jeu (comment ça peut ne pas encore exister?!), changements illimités à tout moment et sans stopper le jeu (le football pourrait ENFIN faire sa révolution tactique en permettant l’adaptation permanente), exclusions temporaires, modification du hors-jeu pour supprimer cette stupidité du centimétrique, etc.

    Mais bon, tout ça c’est bien trop pour les conservateurs qui veulent du football de (grand)papa et qui sont restés bloqués en 1970.

    1. Très bon exemple. Veut on encore d’un football ou les « remontada » sont possibles, et où les journalistes et supporters citent en exemple un cas de tricherie au sens littéral du terme ? non.

      Plus de tricherie, plus de remontada, merci la VAR.

  13. Vous n’aimez pas la VAR donc vous êtes content qu’elle soit mal utilisée. Ok.

    Sauf qu’elle a globalement montré son utilité lors de cette compétition, notamment lors de matchs de l’équipe de France, que j’ai suivis.

    Le foot est-il meilleur avec la VAR? oui. Et elle le montre de plus en plus. Reste à en finir avec d’autres archaïsmes et notamment le chronomètre qui ne s’arrête pas lors des arrêts de jeux. A part de la nostalgie, je ne vois pas quel argument existe pour justifier cette incitation à l’anti-jeu.

    1. Lors des matchs de la France, la VAR a été totalement défaillante : deux gestes dangereux non conclus par un rouge (Gosens en particulier, Lloris dans une moindre mesure), un pénalty évident non sifflé sur Coman contre le Portugal, un autre inexistant (main de Koundé clairement involontaire) sifflé contre la France… La seule décision discutée restant le pénalty sur Mbappé, qui est, comme celui sur Sterling, une question d’interprétation de l’arbitre sur l’intensité d’un contact, où la VAR n’apporte strictement rien. Bref, une vidéo largement hors-sujet, qui a conduit à toute une suite d’erreurs d’arbitrage + la frustration de hors-jeu au pixel allant à l’encontre de l’esprit de la règle puisque le doute doit profiter à l’attaquant (Mbappé, Lukaku et j’en passe)

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