Le meilleur vidéoprojecteur haut de gamme à s’offrir pour son home cinéma

Comparatif « Wirecutter ». Puissance lumineuse, précision des couleurs, qualité de l’image... Ce guide vous aide à choisir le vidéoprojecteur idéal pour votre home cinéma.

Par Chris Heinonen Publié le 14 juin 2018 à 16h44, modifié le 02 décembre 2021 à 11h26

Temps de Lecture 30 min.

Wirecutter / Chris Heinonen

Ce test a été réalisé aux Etats-Unis et a été initialement publié en anglais sur le site Wirecutter. Vous pouvez le lire ici en version originale.

La dernière mise à jour de ce guide remonte à juin 2018. Des produits concurrents intéressants ont été commercialisés depuis sa publication, nous estimons qu’il existe aujourd’hui de meilleurs choix.

Le Sony VPL-HW45ES est le meilleur vidéoprojecteur pour équiper votre home cinéma car il offre un superbe ratio de contraste, des couleurs précises, une très bonne puissance lumineuse, un faible retard d’affichage pour les jeux vidéo, et possède de multiples options qui lui permettent de s’adapter à peu près partout. Habituellement vendu autour de 2000 €, il coûte à peu près 1000 € de moins que n’importe quel autre appareil présentant une performance comparable.

Notre premier choix

Sony VPL-HW45ES

Le meilleur projecteur home cinéma

Le Sony VPL-HW45ES offre une image claire, de belles couleurs et un bon contraste et il est considéré comme le meilleur rétroprojecteur par la plupart des personnes disposant d’une pièce dédiée au home cinéma.

*Au moment de la publication, le prix était de 1899€

Dans une pièce où la lumière peut être contrôlée, le Sony VPL-HW45ES offre un progrès notable par rapport à des projecteurs premier prix, avec moins de compromis en ce qui concerne la qualité d’image. Lorsque l’on compare l’image du Sony à celle du meilleur projecteur premier prix selon nous (le BenQ HT2050, à la date où nous écrivons ces lignes), on a l’impression que les noirs du BenQ’s sont plutôt gris foncé. Les noirs plus profonds du Sony font disparaître les bandes noires du format Letterbox, rendent les scènes nocturnes beaucoup plus réalistes, et donnent plus de relief à l’image. Certaines caractéristiques que l’on pourrait attendre d’un projecteur haut de gamme lui font néanmoins défaut. Il ne possède pas de port Ethernet, pas de Trigger 12 volts, ni de connexion dite intelligente avec commande IP, nécessaires si l’on veut rendre l’appareil compatible avec une large gamme de systèmes domotiques (par exemple : si vous souhaitez installer un programme qui met le projecteur en route et abaisse l’écran par simple pression d’un bouton). De telles caractéristiques sont appréciables mais loin d’être indispensables pour la plupart des gens, même pour ceux qui possèdent une salle dédiée au home cinéma. Si vous pouvez vous en passer, le Sony VPL-HW45ES offre une performance vraiment exceptionnelle à un prix relativement abordable.

Le choix haut de gamme

Epson TW9300

Une meilleure image, plus de fonctionnalités

L’Epson TW9300 offre une meilleure qualité d’image, avec notamment une reproduction de contenu 4K réussie, bien plus de fonctionnalités ainsi qu’une large gamme de couleurs.

*Au moment de la publication, le prix était de 2995€

Pour ceux qui sont à la recherche d’un appareil avec une meilleure qualité d’image, qui puisse prendre en charge une gamme de couleurs étendue (WCG) et des sources Ultra HD (bien que sans résolution 4K), simple d’utilisation, et capable également de s’intégrer dans un dispositif complexe de maison connectée, l’Epson Home Cinema TW9300 s’est imposé comme notre choix haut de gamme. Il produit une image légèrement plus précise (c’est-à-dire avec des couleurs plus réalistes) et plus nette que Sony, et utilise quasi pleinement l’espace colorimétrique DCI-P3 lorsqu’il fonctionne avec des sources WCG (vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre test complet). Bien que possédant une résolution maximale de 1080p, l’Epson peut effectuer un traitement numérique d’une source d’images 4K pour la rendre un peu plus nette qu’avec l’habituelle résolution 1080p - l'« effet de grille » dû aux pixels disparaît presque. Il est aussi doté d’un Trigger 12V et d’un port Ethernet intégrés facilitant la configuration des paramètres d’intégration les plus complexes. Comme on pouvait s’y attendre, il coûte néanmoins 50 % plus cher que le Sony, et la qualité de l’image n’est pas améliorée à 50 %. Mais le progrès qu’offre le TW9300 grâce à ses autres fonctionnalités pourrait justifier le prix plus élevé, selon plusieurs personnes.

Si vous n’avez pas une salle sombre dédiée pour votre home cinéma, le BenQ W1110 se vend bien en dessous de 2000 € et semble être une meilleure affaire pour la plupart des configurations de salons. La précision de ses couleurs et son ratio de contraste sont sensiblement moins bons que ceux du Sony, lorsqu’on les compare dans une pièce complètement plongée dans l’obscurité. Mais ces inconvénients sont moins évidents si vous utilisez le rétroprojecteur dans une salle où filtre de la lumière provenant de réverbères, à l’extérieur, ou bien d’une autre pièce. Il est aussi beaucoup plus petit, donc vous n’aurez pas besoin de constamment le désinstaller pour libérer le passage. Bien que vous puissiez trouver des projecteurs milieu de gamme à des prix compris entre 500 € et 1000 €, ils ne font pas vraiment le poids, et nous vous conseillons plutôt de faire des économies avec le BenQ ou d’épargner pour pouvoir acheter le Sony. Ainsi, l’Epson Home Cinema TW6700, (qui a précédé le plus récent Epson Home Cinema TW6800 et lui ressemble beaucoup) produit une image aux couleurs ternes à cause de son piètre ratio de contraste de 600 : 1 - bien en dessous de celui du BenQ ou du Sony.

Tout ce que nous recommandons

Le test complet

Pourquoi nous faire confiance ?

Votre guide : Chris Heinonen (journaliste Wirecutter à New York)

Cela fait maintenant presque une décennie que j’examine des rétroprojecteurs, et je suis un calibreur certifié ISF niveau 2. Je possède le matériel pour obtenir toutes les mesures nécessaires à l’évaluation objective de la performance d’un projecteur, ainsi qu’une pièce avec éclairage contrôlé où réaliser les tests. J’ai concrètement évalué des dizaines de projecteurs, dans une gamme de prix allant de 500 € à 65 000 €, tout en travaillant comme calibreur pour des personnes qui souhaitaient profiter pleinement de leur appareil.

À qui s’adresse les vidéoprojecteurs haut de gamme ?

Un rétroprojecteur pour un home cinéma doit être installé dans une pièce dont on peut contrôler l’éclairage. Une des principales innovations des modèles haut de gamme, comparés aux projecteurs premier prix, réside dans leur capacité à produire des noirs plus profonds, avec pour résultat de meilleurs ratios de contraste. Si votre pièce baigne dans une lumière ambiante (avec des fenêtres sans rideaux, par exemple), ces noirs deviendront ternes. Vous perdrez ainsi la plus grande partie des avantages de votre rétroprojecteur par rapport à des modèles moins chers. Vous pouvez toujours utiliser ces projecteurs en journée, à condition que la pièce soit équipée de rideaux occultants ou de stores. Mais si vous n’avez pas de prise sur l’éclairage, vous feriez peut-être mieux de choisir un modèle moins cher.

Pour profiter pleinement des très bonnes performances qu’offrent ces projecteurs, il faudra les associer à de bons écrans. Sur un écran, l’image apparaîtra de façon plus lumineuse et précise que sur un mur blanc ; vous pourrez vous en procurer un de bonne qualité pour 200 €.

De même, vous ne devriez envisager l’achat d’un tel projecteur que si vous être en mesure de le fixer durablement à votre plafond. Ces modèles sont tout simplement trop larges pour tenir sur un tabouret ou une table basse dans votre salon, et ils ne sont pas conçus pour être déplacés. Alors que la taille des projecteurs entrée de gamme est comparable à celle d’une petite pile de manuels scolaires, celle d’un rétroprojecteur home cinéma avoisine plutôt celle de l’unité centrale d’un PC ou d’un amplificateur de home cinéma. Vous aurez donc besoin de le placer dans un endroit dégagé et libre de tout passage.

Vous devrez aussi déjà posséder des enceintes multicanal dédiées. Les projecteurs prévus pour des pièces consacrées au home cinéma ne sont pas pourvus d’enceintes et nécessitent un système audio séparé, qui s’accompagne habituellement d’un amplificateur. Ils ne possèdent aussi que deux entrées HDMI : vous aurez donc besoin d’un appareil supplémentaire pour utiliser davantage de sources. En général, de tels rétroprojecteurs s’utilisent avec un récepteur qui gère ces deux aspects : sachez que vous aurez besoin en plus d’un système qui gérera le son et la commutation d’entrée à votre place. Ces projecteurs ne sont pas non plus pourvus de récepteurs de télévision, donc pour regarder des émissions diffusées en direct, vous aurez besoin d’un tuner externe.

Comment nous avons procédé pour la sélection et les tests

Nous avons cherché des projecteurs haut de gamme avec une résolution de 1080p et plus, deux entrées HDMI, et une souplesse dans les options de montage. Certains écrans à contraste élevé exigent, par exemple, que le projecteur soit parfaitement centré pour pouvoir fonctionner au mieux. Nous sommes partis du principe que nombre de personnes ayant dédié l’une pièce de leur pièce au home cinéma ne l’ont probablement pas aménagée sur mesure à cet effet : nous avons donc écarté les projecteurs de type DLP qui doivent absolument être fixés en face du centre de l’écran. Et comme peu de personnes se soucient encore d’une prise en charge 3D, nous n’avons pas retenu cette fonction pour les projecteurs que nous avons décidé de tester.

Le Sony VPL-HW45ES est le successeur de notre ancien favori, le Sony VPL-HW40ES : nous l’avons donc choisi d’office pour nos tests. L’Epson Home Cinema TW9300 remplace un autre de nos coups de cœur, l’Epson Home Cinema 5030UB, mais à un prix plus élevé. JVC et BenQ proposent tous deux des projecteurs valant environ deux fois le prix du Sony, et nous avons donc pris en considération ces modèles comme des alternatives plus chères durant nos tests.

Pour découvrir ce qui différencie chacun de ces rétroprojecteurs, nous les avons évalués nous-mêmes à l’aide d’un spectromètre i1Pro2 et d’un colorimètre Klein K10-A, et en utilisant également des mires de test générées par DVDO AVLab TPG et HDFury Integral. Nous avons mesuré la puissance lumineuse, le ratio de contraste, la précision des couleurs et de la température de couleur, ainsi que d’autres choses encore.

Le meilleur projecteur home cinéma : Sony VPL-HW45ES

Notre premier choix

Sony VPL-HW45ES

Le meilleur projecteur home cinéma

Le Sony VPL-HW45ES offre une image claire, de belles couleurs et un bon contraste et il est considéré comme le meilleur rétroprojecteur par la plupart des personnes disposant d’une pièce dédiée au home cinéma.

*Au moment de la publication, le prix était de 1899€

Le Sony VPL-HW45ES s’est inspiré du modèle haut de gamme VPL-HW65ES, en se débarrassant de plusieurs de ses fonctionnalités avancées, inutiles pour la plupart des utilisateurs, mais en conservant des performances quasi-identiques. Le VPL-HW45ES est le choix qui s’impose pour la grande majorité des gens car il offre un excellent ratio de contraste, des couleurs précises, un retard d’affichage pour les jeux vidéo, un objectif flexible pour une installation facilitée, une forte puissance lumineuse et il est silencieux. Vendu moins cher que ne l’était l’excellent VPL-HW40ES (notre précédent favori) l’année dernière, il s’agit également d’une très bonne affaire.

La raison principale pour laquelle vous devriez passer d’un projecteur d'entrée de gamme au VPL-HW45ES est le progrès réalisé en matière de ratios de contraste. Nous les avons mesurés à environ 4600:1, ce qui est meilleur que ce que vous obtiendrez de la plupart des projecteurs DLP, et à peu près la même chose qu’avec la plupart des projecteurs haut de gamme LCD, mais moins qu’avec les projecteurs D-ILA plus chers de JVC. Le Sony VPL-HW45ES y parvient grâce à de superbes niveaux de noirs. Comparé à notre choix de projecteur d'entrée de gamme, le BenQ W1110, le Sony VPL-HW45ES produit des noirs cinq fois plus profonds. Lorsque nous avons confronté les deux, les noirs du HT2050 ont paru plutôt gris foncé. Sur le VPL-HW45ES, les noirs plus profonds font disparaître les bandes noires du format Letterbox, rendent les scènes nocturnes beaucoup plus réalistes, et donnent à l’image beaucoup plus de relief. C’est la raison pour laquelle vous devez utiliser le Sony dans une pièce où la lumière est bien maîtrisée - au risque de ne pas voir la différence avec un modèle comme le BenQ.

Comparé à notre choix de projecteur d'entrée de gamme, le BenQ HT2050, le Sony produit des noirs cinq fois plus profonds

Le mode prédéfini « Référence », intégré au Sony VPL-HW45ES, offre une image très précise sans réglages nécessaires. Les couleurs sont vives et pures mais pas exagérées, c’est-à-dire que les couleurs des peaux ont l’air vraies et non brûlées par le soleil. Le ratio de contraste élevé préserve les noirs profonds tout en reproduisant des ombres détaillées et des zones lumineuses éclatantes ; le grain est visible, par exemple, dans un plan de sommets enneigé. Un calibrage professionnel peut améliorer d’avantage l’image, mais pour la plupart des gens, le mode « Référence » conviendra très bien.

On pourrait penser que les deux modes « Film » sont adaptés pour voir des films, mais en fait, non. Ils ne peuvent pas afficher autant de couleurs que le mode « Référence », et celles qu’ils affichent présentent un décalage de couleur intentionnel. Certaines personnes pourraient apprécier cet effet, mais le mode « Référence » vous offrira une image plus proche du contenu d’origine.

Durant nos tests, et avec la réduction du retard d’affichage activé sur le Sony, celui-ci a chuté de 106 ms à 22 ms. Il s’agit des mesures les plus basses qu’on ait relevées, les meilleures si l’on compare avec les autres rétroprojecteurs testés (il n’y a qu’un téléviseur qui a pu les battre). Si vous utilisez le Sony pour vos séances de jeux vidéos et que vous perdez toujours, rassurez-vous ; le problème ne vient pas du projecteur.

Le VPL-HW45ES offre un zoom optique 1.6x avec un décalage vertical de +/-71% et horizontal de +/-25%. Cette flexibilité vous permet de placer ce projecteur dans un périmètre plus large par rapport au milieu de l’écran tout en conservant un bon cadrage de l’image. Pour la comparaison, notre entrée de gamme, le BenQ HT2050, affiche un ajustement vertical de seulement +/- 10 % et doit quand même être placé au-dessus ou en dessous de l’écran de projection tout en étant parfaitement centré par rapport aux bords de l’écran sur la gauche et sur la droite, d’où une installation beaucoup plus compliquée qu’avec le Sony.

Après avoir utilisé la lampe environ 100 heures, le Sony VPL-HW45ES entièrement calibré peut produire 1000 lumens en mode lampe à faible éclairage, et plus de 1600 lumens en mode lampe à fort éclairage. En utilisant notre premier choix d’écran de projection en mode lampe « faible », vous obtiendrez une luminosité d’image de 65 candelas par mètre carré, ce qui est plus élevé que les 47 à 55 cd/m2 recommandés par la Society of Motion Picture and Television Engineers, (SMPTE ; la Société des ingénieurs cinématographiques et télévisuels, en français). En mode lampe « élevé », vous obtiendrez un exceptionnel 154 cd/m2 ; un résultat aussi lumineux que celui produit par plusieurs téléviseurs LCD. Si vous voulez vraiment voir les choses en grand, vous pourriez obtenir 72 cd/m2 sur un écran de 3,65 m. Avec mon écran transsonore de 2,33 m, qui perd en luminosité à cause de ses trous, j’obtenais presque 103 cd/m2 en mode lampe « faible », soit bien plus que ce dont j’avais besoin. Même si l’intensité lumineuse de la lampe faiblit avec le temps, le Sony reste suffisamment lumineux pour une projection sur grand écran.

Durant nos tests, le Sony était très silencieux : en mode lampe « faible », il était inaudible, alors qu’en mode lampe « élevé », nous l’entendions à peine dans une pièce où régnait un calme plat. La plus grande taille du boîtier du rétroprojecteur Sony, comparé à celle, plus petites, des projecteurs entrée de gamme, lui permet d’assurer une meilleure ventilation et de rester frais sans faire de bruit.

En mode lampe « élevé », vous obtiendrez un exceptionnel 154 cd/m2 ; un résultat aussi lumineux que celui produit par plusieurs téléviseurs LCD

Nous ne sommes pas les seuls à apprécier le Sony VPL-HW45ES. Vincent Teoh du site HDTVtest lui a décerné la note de 9,5 sur 10 ainsi que le titre de « Meilleur de sa catégorie ». Dans le magazine What Hi-Fi, qui lui accorde une note de 5 sur 5, on peut lire : « fondamentalement, le Sony VPL-HW45ES est très très bien - si vous cherchez quelque chose de mieux, votre compte en banque devra être bien plus fourni ». John Archer, rédacteur pour Trusted Reviews, considère que « [le] niveau de détail fourni par le VPL-HW45ES depuis des sources HD est juste bluffant » et lui attribue 4,5 étoiles sur 5.

Des défauts qui ne sont pas rédhibitoires

Comme mentionné plus haut, le VPL-HW45ES est une version simplifiée du projecteur VPL-HW65ES de Sony. La caractéristique la plus importante que Sony a réussi à inclure dans ce modèle est l’iris dynamique, qui adapte automatiquement la luminosité du projecteur à la clarté de la scène projetée. Un iris dynamique bien conçu permet d’obtenir de meilleurs ratios de contraste. Nous avons pourtant remarqué que le ratio de contraste du VPL-HW45ES est excellent, et bien meilleur que celui de ses compétiteurs vendus au même prix.

Vous pouvez aussi transformer l’iris dynamique en iris statique pour réduire la puissance lumineuse globale du projecteur. Puisque le Sony VPL-HW45ES projetait près de 103 cd/m2 sur notre écran, en nous appuyant sur notre expérience avec le VPL-HW65ES, nous avons pensé que nous pourrions utiliser son iris pour réduire ce chiffre à 55 cd/m2 tout en conservant une image avec une intensité lumineuse conforme à celle de référence recommandée par le SMPTE, mais avec des noirs encore plus profonds. Néanmoins, nous doutons que ce niveau de personnalisation puisse être utile pour la majorité des gens, car la qualité des noirs du VPL-HW45ES est déjà très bonne. Dans l’ensemble, les légères améliorations apportées par l’ajout d’un iris dynamique ne semblent pas valoir la hausse parallèle du prix.

Le VPL-HW45ES n’est par ailleurs pourvu d’aucune entrée vidéo analogique. Si vous possédez un appareil plus ancien qui nécessite une connectique vidéo Composite, S-Video ou Composante, vous devrez vous procurer soit un récepteur faisant office de convertisseur analogique numérique, soit un convertisseur analogique HDMI.

Les personnes qui possèdent des home cinémas plus sophistiqués qui reposent sur un système de domotique devront peut-être passer au modèle supérieur : l’Epson Home Cinema TW9300. Il manque au VPL-HW45ES une sortie Trigger 12V. Si vous possédez des écrans avec déroulement motorisé (tout comme l’auteur de cet article), le projecteur ne pourra pas les activer automatiquement. Le VPL-HW45ES n’est pas non plus doté d’un port Ethernet, donc si vous possédez un système domotique (comme Control4 ou Crestron) avec un module de contrôle IP, pas de chance : vous devrez brancher un très long câble d’extension infrarouge au projecteur Sony (ou trouver une autre solution) pour le contrôler à distance. L’Epson TW9300 est pourvu à la fois d’un Trigger 12V et d’un port Ethernet.

L’objectif de projection avec mise au point manuelle est loin d’être aussi bon que les objectifs entièrement automatisés des modèles de notre sélection haut de gamme. Sur le VPL-HW45ES, deux boutons contrôlent le lens shift horizontal et vertical alors que les bagues de zoom et de mise au point sur l’objectif se règlent manuellement. Le lens shift automatique sur l’Epson TW9300 et sur le plus vieux modèle JVC que nous avons testé vous permet de faire tous vos réglages via une télécommande pointée face à l’écran, ce qui facilite l’obtention d’un parfait alignement et donne à l’image une impeccable netteté. Si vous possédez un écran au format 2.35 : 1, la mémorisation des préréglages de l’objectif vous permet d’alterner entre une image 16:9 et une image 2.35 : 1 d’une simple pression sur un bouton. Pas de quoi en faire tout un plat, étant donné que la plupart des personnes possèdent un écran 16:9, mais c’est évidemment simple et pratique pour ceux qui n’en possèdent pas.

Le vidéoprojecteur haut de gamme : Epson TW9300

Le choix haut de gamme

Epson TW9300

Une meilleure image, plus de fonctionnalités

L’Epson TW9300 offre une meilleure qualité d’image, avec notamment une reproduction de contenu 4K réussie, bien plus de fonctionnalités ainsi qu’une large gamme de couleurs.

*Au moment de la publication, le prix était de 2995€

C’est parce qu’il est à la fois simple d’utilisation et qu’il propose une image d’une excellente qualité d’image pour sa catégorie que le Sony VPL-HW45ES est devenu un choix évident pour la plupart des home cinémas. Mais il lui manque les options de connexion avancées que nécessitent des dispositifs haut de gamme fonctionnant avec un certain degré d’automatisation - à savoir, un Trigger 12V avec contrôle IP et un port Ethernet. Si vous avez besoin de ces prises, nous vous conseillons de passer au modèle supérieur : l’Epson Home Cinema TW9300.

L’Epson comprend ces fonctionnalités, avec en plus une entrée HDMI 2.0, des couleurs légèrement plus nettes, la capacité à afficher une gamme de couleurs plus étendue que celle proposée par une TV HD, une mise au point entièrement automatique de l’objectif (compatible avec des formats d’image autres que le 16:9 sans Letterbox), la capacité à afficher l’espace colorimétrique étendu DCI-P3 inhérent aux Blue-Ray l’Ultra HD et à certains contenus diffusés en streaming, un connecteur D-sub 15 pour une utilisation analogique, une fonctionnalité Pixel-shift (décalage de pixels) qui tente de faire ressortir plus de détails dans le contenu 4K, et une légère amélioration de l’image de façon générale (que vous ne remarquerez probablement pas).

L’Epson TW9300 présente un meilleur ratio de contraste comparé à celui du Sony, mais le progrès n’est pas énorme : vous passez de 4 600 : 1 sur le Sony à 5 500 : 1 sur l’Epson, soit une amélioration d’environ 25 %. En comparaison, le Sony coûte environ deux fois plus cher que le BenQ HT2050, mais son ratio de contraste est meilleur à 400 %. Bien que l’Epson surpasse le Sony en termes de ratio de contraste, vous aurez du mal à remarquer la différence, sauf si vous les faites fonctionner l’un à côté de l’autre. Ce ne serait pas le cas si vous deviez comparer l’Epson ou le Sony avec des projecteurs moins chers. L’iris dynamique permet d’obtenir des ratios de contraste dynamiques légèrement meilleurs, avec des noirs plus profonds. Réglé sur le mode « moyen », il est assez transparent une fois enclenché, et bien plus silencieux que ceux des précédentes versions du projecteur Epson.

L’Epson TW9300 projette une image plus claire et plus précise que le Sony VPL-HW45ES ; il diffuse environ 30 % de lumière en plus, créant ainsi une image uniformément plus nette grâce à son objectif de plus grande taille. Et cela, nous avons pu le constater durant nos séances de tests avec des vidéos regardées par monsieur et madame Tout-le-monde.

Bien que la résolution de l’Epson soit plafonnée à 1080p, il est doté d’une technologie d’amélioration 4K identique à ce que JVC appelle l’e-shift (système électronique de changement de vitesse). Il reçoit les signaux 4K et s’appuie sur un décalage optique d’un demi-pixel pour tenter d’améliorer l’image 1080p. En l’utilisant, vous remarquerez probablement à peine que les espaces entre les pixels ont complètement disparu, mais sans pour autant voir apparaître plus de détails car le résultat n’affiche pas une véritable résolution 4K. Si vous vous rapprochez de l’écran, en vous tenant à environ 2 ou 3 mètres d’un écran de 2,54 m, vous remarquerez l’effet - une amélioration minime sur une image 1080p inchangée ; mais plus vous vous éloignerez, moins il sera visible.

L’Epson TW9300 est également compatible avec la technologie (HDR) (« imagerie à grande gamme dynamique » en français) mais les images HDR diffèrent selon qu’elles proviennent d’un projecteur ou d’un téléviseur. Vous ne pouvez pas vraiment augmenter le ratio de contraste sur un projecteur HDR, comme vous pouvez le faire sur un téléviseur. Les projecteurs HDR ne sont pas non plus vraiment régis par des normes. S’il est important que l’Epson TW9300 puisse lire et traiter des métadonnées HDR, l’image qui en résulte ne ressemblera pas à l’image HDR d’un téléviseur. Ceci reste vrai pour n’importe quel projecteur plus récent.

L’Epson dispose de deux prix HDMI (2.0 et 1.4), une prise VGA, une prise RS232, une prise Ethernet, et un trigger 12 V.

En revanche, le TW9300 fonctionne avec une gamme de couleurs étendue produisant des couleurs plus vives, comme ce que vous pouvez retrouver dans certains contenus Ultra HD (mais pas dans les contenus HD standard). Si vous regardez par exemple le dernier SOS Fantômes sur Blue-Ray Ultra HD, les faisceaux de protons contiendront beaucoup plus de détails grâce à ces ajouts de couleurs. Ils sont aussi plus lumineux que dans la version HD standard. Les nuances de rouge et de bleu sur les uniformes dans Star Trek seront plus riches, proches des teintes que vous pourriez voir dans la vie réelle, mais que la plupart des téléviseurs et des projecteurs à domicile ne peuvent pas rendre.

Les nuances de rouge et de bleu sur les uniformes dans Star Trek seront plus riches, ce qui leur conférera plus de réalisme

Le fonctionnement de l’Epson TW9300 est tout aussi silencieux que celui du Sony VPL-HW45ES. Il est un peu plus large que le Sony mais puisque vous fixerez probablement les deux sans les déplacer ensuite, cette différence ne devrait pas avoir d’importance.

Bien que l’Epson ne soit pas aussi performant en matière de jeux vidéo que le Sony, il se défend bien malgré tout avec un retard d’affichage d’environ 31 ms au cours de nos tests. Ce résultat correspond tout de même à moins de deux rafraîchissements d’image par seconde pour un jeu sur un écran de 60 Hz.

Dans l’ensemble, l’Epson Home Cinema TW9300 comporte des améliorations par rapport au Sony VPL-HW45ES. Mais avec du contenu classique (c’est-à-dire sans gamme de couleur étendue WCG), vous pourriez trouver la hausse du prix de 50 % plus difficile à justifier.

La concurrence

L’Epson TW7300 est équipé d’un objectif motorisé, d’un lens shift (similaire à l’e-shift de JVC) pour apporter plus de détails via les sources 4K, et est compatible avec les options HDR et WCG. Son ratio de contraste est plus faible que celui de l’Epson TW9300 à cause de niveaux de noirs plus élevés, donc dans une pièce obscure, les noirs ne sont pas aussi profonds. Il possède également moins de lumens, ce qui réduit la luminosité du contenu HDR. Dans une pièce dont l’éclairage peut être maîtrisé, les avantages du TW9300 font qu’il mérite la dépense supplémentaire comparé au HC4000. Le Sony HW45ES, lui, affiche de plus beaux noirs et une meilleure compensation de mouvement pour le contenu 1080p actuel.

L’Optoma UHD60 utilise une nouvelle puce DLP qui, associé au lens shift, peut afficher séparément l’ensemble des pixels d’une image en 4K. Lorsque nous avons regardé du contenu 4K avec cette nouvelle puce, celui-ci apparaissait de façon très nette à l’écran, avec de beaux détails et de superbes textures. Les niveaux de noirs sont cependant faibles, et le ratio de contraste est donc d’environ 1 000 : 1, plutôt que de 5 000 : 1 comme c’est le cas pour nos modèles préférés. Ce modèle n’est pas non plus compatible avec une gamme de couleurs étendue et n’a pas pu projeter efficacement le HDR durant nos tests. Étant donné que la plupart des contenus 4K proviennent en fait d’un master 2K et qu’une grande partie des avantages découle de la compatibilité HDR et WCG, notre dévolu se porte plutôt sur le modèle Epson, compatible avec ces fonctionnalités et qui ne peut pas projeter tous les pixels du 4K.

Le Panasonic PT-AE8000U (indisponible en France) offre une résolution 1080p et une mémorisation des préréglages de l’objectif, mais l’entreprise l’a introduit sur le marché en 2012 et ne l’a pas mis à jour depuis. Les modèles actualisés de Sony et d’Epson fournissent de biens meilleurs ratios de contraste et qualité d’image, pour le même prix.

Le BenQ W8000 est un modèle DLP intelligent à une seule puce certifié THX et possédant de multiples options d’objectif. L’option permettant d’adapter spécifiquement l’objectif à votre pièce le rend très flexible quant à son installation, mais nous n’avons pas trouvé sa qualité d’image à la hauteur de celles produites par les projecteurs Sony et Epson. Les ratios de contraste conviennent à une unité DLP, mais sont à la traîne comparés à ceux des modèles LCOS et LCD. L’image était nette et les couleurs précises elles aussi, mais pour un prix divisé par deux, le Sony VPL-HW45ES conviendra mieux à la plupart des gens.

Les évolutions à venir

A l’occasion du salon professionnel CES (Consu­mer Elec­tro­nic Show, qui se tient chaque année à Las Vegas), JVC a présenté une gamme renouvelée de projecteurs D-ILA, avec deux avancées majeures. Le DLA-X570R remplace le DLA-X550R en se dotant d’une détection automatique du signal HDR10 et d’un mode « Jeu ». La détection du signal HDR10 signifie que le support de la gamme de couleurs étendue enclenchera automatiquement le mode gamme de couleurs étendues sans avoir besoin de le sélectionner manuellement à chaque fois puis de repasser au contenu TV HD. Le mode « Jeu » fait chuter le retard d’affichage d’un bien trop lent 116 ms à un très correct 33 ms. Le retard d’affichage a toujours été le talon d’Achille des projecteurs JVC, un inconvénient qui s’est avéré rédhibitoire pour beaucoup de personnes. Mais les nouveaux modèles pourraient même convenir aux amateurs de jeux vidéos.

JVC a également annoncé la sortie d’un nouveau projecteur 4K sur le marché en avril 2018 : le JVC LX-UH1. Sa capacité à projeter 2000 lumens de vidéo 4K HDR au prix de 4 000 € le rend plus abordable que les autres modèles JVC, et ce serait donc un rival potentiel pour notre favori haut de gamme du moment. Nous attendons de le tester pour en avoir le cœur net.

Les caractéristiques d’un bon projecteur

Évidemment, les meilleurs projecteurs possèdent une bonne qualité d’image, mais qu’est-ce que cela signifie ? Tous les projecteurs, sauf les moins chers, ont une résolution 1080p ; la même que la plupart des téléviseurs HD. Ils proposent pratiquement tous des couleurs très réalistes. Vous pouvez trouver des projecteurs 4K bon marché pour environ 1 500 €, mais ces modèles plus bas de gamme ont toujours tendance à produire une moins bonne image globale que notre sélection du moment, donc nous les écartons de la discussion pour l’instant. Il nous reste du coup la luminosité, le ratio de contraste, la précision des couleurs et la gamme de couleurs.

La luminosité, également appelée « puissance lumineuse », d’un projecteur est essentielle. Elle détermine la largeur de l’écran et le type d’écran à avoir (plus d’informations à ce sujet un peu plus bas), et, bien sûr, la luminosité de l’image. Les projecteurs n’ont pas besoin de produire autant de luminosité qu’un téléviseur car, normalement, ils ne sont pas utilisés dans des pièces éclairées.

Le ratio de contraste, ou la différence entre la partie la plus sombre et la partie la plus claire de l’image, représente le facteur le plus important en matière de qualité d’image. Un projecteur (ou un téléviseur, d’ailleurs) à faible ratio de contraste produira une image qui paraîtra plate, terne et ennuyeuse.

En supposant que la qualité d’image est correcte, pourquoi opter pour un projecteur plutôt qu’un téléviseur ? Avant tout, pour la taille de l’image projetée

La précision des couleurs fait référence à la capacité d’un projecteur à projeter les couleurs sur un écran en restant fidèles au contenu original. Certains projecteurs utilisant un système de roue chromatique de DLP rehausseur de luminosité ont des résultats très médiocres à cet égard ; ils ne peuvent pas produire certaines couleurs comme le font d’autres projecteurs, ou même s’ils le peuvent, ils ne le font pas correctement et tout à l’air faux. Même notre premier choix, le Sony VPL-HW45ES, est doté de modes « Film » préréglés qui produisent des couleurs inappropriées, mais il possède aussi d’autres modes qui, eux, sont plus précis.

Et pour finir, la gamme de couleur fait référence au nombre de couleurs qu’un projecteur peut afficher. La plupart des projecteurs sont limités aux couleurs qu’un contenu TV HD peut afficher, mais le contenu Ultra HD possède une gamme de couleurs plus étendue et peut afficher des rouges, des bleus et des verts plus intenses que jamais. La plupart des projecteurs ne peuvent pas encore afficher ces nuances, mais certains, comme c’est le cas pour notre choix haut de gamme de chez Sony ou pour le modèle plus ancien de JVC que nous avons testé, le peuvent. Il est également possible que certains projecteurs d'entrée de gamme ne parviennent même pas à afficher toutes les couleurs d’un contenu TV HD, mais la plupart le peuvent.

En supposant que la qualité d’image est correcte dans les deux cas, pourquoi opter pour un projecteur plutôt qu’un téléviseur ? Avant tout, pour la taille de l’image projetée. De nombreux projecteurs bon marché permettent ainsi d’utiliser un écran mesurant entre 2,54 m et 3,81 m. Bien souvent, la qualité d’image des très grands téléviseurs LCD est moins bonne que celle d’un projecteur à un prix relativement identique. Pour comparer les deux, n’hésitez pas à lire l’article de CNET intitulé « N’achetez pas un téléviseur LCD géant, achetez un projecteur ».

La comparaison entre les projecteurs LCD, LCOS et DLP

Tous les projecteurs utilisent l’une de ces trois technologies d’affichage pour créer une image : LCD (cristaux liquides), LCOS (cristaux liquides sur silicium) et DLP (traitement numérique de la lumière). Le DLP offre des avantages par rapport au LCD et au LCOS, notamment en termes de compensation de mouvement, de diaphonie plus basse pour une projection en 3D, et d’homogénéité globale de l’image. Mais cette technologie échoue cruellement quant à l’un des aspects les plus importants de la qualité d’image : le ratio de contraste.

Plusieurs entreprises fabriquent des projecteurs DLP, mais Texas Instruments est le seul fournisseur de tous les jeux de puces DLP. De ce fait, tous les projecteurs DLP possèdent les mêmes ratios de contraste natifs. J’ai passé en revue plusieurs projecteurs DLP ces dernières années, et bien que certains se soient avérés plutôt bons, aucun ne fait le poids en matière de ratio de contraste. Examinés côte à côte, les ratios de contraste de projecteurs équipés de la technologie LCD ou LCOS donnent aux projecteurs DLP un aspect terne et plat en comparaison.

Certaines personnes sont également très sensibles à « l’effet arc-en-ciel » fréquent avec les projecteurs DLP bon marché, lorsque des objets lumineux semblent laisser des traînées de couleurs derrière eux. Certaines personnes ne remarquent rien, mais cet effet peut en déranger d’autres à tel point qu’elles préfèrent ne rien regarder via des projecteurs DLP.

Nos critères pour élire le « meilleur » projecteur : une forte luminosité (ou puissance lumineuse) et un ratio de contraste correct ou remarquable

Enfin, très peu de projecteurs DLP coûtant dans la fourchette de prix de 3 000 € offrent un quelconque lens shift (la capacité pour un projecteur de viser de travers en obtenant quand même une image cadrée) et la plupart proposent des portées de zoom limitées rendant l’installation plus difficile. À titre de comparaison, notre premier choix de projecteur offre un lens shift horizontal et vertical significatif en plus d’une grande portée de zoom ce qui vous permet de l’installer dans plein d’endroits différents. Notre choix haut de gamme est équipé d’un zoom motorisé avec prémémorisation vous permettant d’y configurer un réglage pour regarder une émission de télévision en 16:9, et un autre réglage en affichage agrandi pour regarder des films en format 2.35 : 1 sur un écran 2.35 : 1.

Cela ne veut pas dire que vous ne trouverez pas de projecteurs DLP de bonne qualité, mais dans la fourchette de prix auxquels sont vendus les projecteurs LCD et LCOS, ce sont ces derniers qui sont généralement plus performants dans l’ensemble.

Nos critères pour élire le « meilleur » projecteur : une forte luminosité (ou puissance lumineuse), un ratio de contraste correct ou remarquable, et des couleurs précises. Ces trois éléments sont les plus importants à avoir en tête lorsqu’on choisit un projecteur, étant donné qu’ils déterminent la taille de l’image ainsi que sa qualité. Les fonctions telles que la portée du zoom et le lens shift sont un plus.

Si vous avez d’autres questions, jetez un œil sur les articles de CNET « Projector tech explainer : All your front projection questions answered » (« Mode de la technologie de projection : les réponses à toutes vos questions sur la projection frontale ») et « DLP vs LCD vs LCoS : Projector tech pros and cons » (« DLP versus LCD versus LCoS : les avantages et les inconvénients de la technologie de projection »).

En résumé

Le Sony VPL-HW45ES offre le meilleur rapport qualité d’image, puissance lumineuse et prix. Il est silencieux, facile à installer et c’est un très bon projecteur à tous les niveaux.

Si vous recherchez une qualité d’image avancée (avec des couleurs de la gamme de couleur étendue), l’Epson Home Cinema TW9300 est un peu mieux que le Sony, mais, pour la plupart des consommateurs, ce ne sera probablement pas assez pour justifier son prix plus élevé.

Sources

  1. HDTVtest

  2. Projector Reviews, Sound & Vision

  3. Video Projector Reviews, Home Theater Review

Récapitulatif

A l’issue de nos tests, voici nos recommandations d’achat pour un nouveau vidéoprojecteur à mettre dans son home cinéma :

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