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« Les institutions zoologiques n’ont jamais été aussi utiles à l’étude et à la protection des espèces »

Alors que le projet de loi visant à lutter contre la maltraitance animale doit être examiné, mercredi 22 septembre, au Sénat, un collectif de 80 éthologues, vétérinaires et biologistes rappelle, dans une tribune au « Monde », l’importance des zoos modernes notamment pour la sauvegarde des cétacés.

Publié le 22 septembre 2021 à 00h49, modifié le 22 septembre 2021 à 07h07 Temps de Lecture 5 min.

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En Guyane, baleines et dauphins sont menacés par l’exploitation pétrolière.

Tribune. Le congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui s’est tenu à Marseille du 3 au 11 septembre, a réuni des milliers de spécialistes et défenseurs de l’environnement du monde entier, tous présents pour dresser le bilan, terrible, de l’état de notre biodiversité ; 30 % des 138 374 espèces évaluées sur la liste rouge des experts de l’UICN sont désormais considérées comme menacées de disparition.

Dans cette course contre la montre, l’UICN a encore rappelé que tous les acteurs de la conservation doivent se mobiliser pour lutter contre l’érosion de la biodiversité. Y compris les institutions zoologiques. A quelques mètres du pavillon France, où s’est exprimée à plusieurs occasions Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, on pouvait découvrir les actions des membres de l’Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA) ainsi que ceux de son pendant européen (EAZA), de même que l’Association française des parcs zoologiques (AFdPZ), sur le terrain et au sein de leurs institutions.

Un débat stérile

Les institutions zoologiques sont au cœur du mouvement – « Reverse the red », un programme basé sur des faits scientifiques – lancé par l’UICN pour lutter contre la disparition des espèces.

En France, dauphins et orques se retrouvent depuis plus de sept ans au centre d’un débat stérile opposant une vision teintée d’idéologie animaliste et une vision qui se veut basée sur une analyse scientifique de faits observables et de constats mesurables dans le but d’assurer le bien-être des animaux. Dernier épisode de ce qui ressemble de plus en plus à un feuilleton : l’annonce, le 29 septembre 2020, par Barbara Pompili, de la fin des dauphins dans les zoos, sous sept ans, et de leur replacement dans des « sanctuaires ». Sans que soit précisé ce que l’on entend par ce terme, ni que des garanties scientifiques soient apportées sur les conditions permettant leur bien-être.

Nous, signataires de cette tribune, sommes témoins des conditions offertes aux animaux en institutions zoologiques et de leur utilité pour sensibiliser le plus grand nombre aux menaces grandissantes que nous les voyons affronter dans leur milieu naturel, tout particulièrement les dauphins et les marsouins. Selon l’évaluation la plus récente de l’UICN et du groupe de travail « baleines-dauphins », 46 % des baleines et des dauphins dans le monde sont considérés comme vulnérables, gravement menacés ou menacés d’extinction.

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