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J'y étais... au défilé de mademoiselle Zahia.

Par Bastien Bonnefous

Publié le 04 février 2012 à 00h00, modifié le 04 février 2012 à 00h00

Temps de Lecture 2 min.

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Déception, Franck Ribéry n'est pas là. Pas plus que les enquêteurs de la brigade de répression du proxénétisme. Ils ont laissé la place aux photographes et aux cameramen de tous les médias français, ou presque. Tous attendent l'arrivée sur le podium de celle qui, à 17 ans et demi, avait été « le cadeau d'anniversaire »

du joueur international. Celle qui, il y a deux ans, avait hystérisé, en quelques « unes »-choc de magazines et procès-verbaux d'audition, la planète football. Désormais, Zahia est passée des faits divers à la rubrique mode. Aujourd'hui « Melle Dehar », elle a quitté, à 19 ans, son ancien job « de luxe » pour le luxe tout court. Sa cambrure mondialement célèbre est même devenue une PME : ouverture d'un site Internet à sa gloire, dépôt d'une demi-douzaine de marques à son nom, « shootings » suggestifs et forcément dénudés avec quelques-uns des grands noms de la photo (Pierre et Gilles, David La Chapelle, Greg Williams...). Elle possède désormais sa propre collection de lingerie féminine, présentée lundi 23 janvier en soirée et au Palais de Chaillot, à Paris, non loin de la salle Jean-Vilar.

Dans l'assistance, installés sur des poufs roses comme tout le reste (logo, moquette, lumières...), quelques « people » de second plan - l'acteur Bruno Putzulu ou la comédienne-chanteuse Elisa Tovati - voisinent avec les journalistes. Forte densité de liftings, brushings et d'épidermes dorés à la lampe à bronzer. Mais de Karl Lagerfeld, point. Le directeur artistique de la maison Chanel, photographe officiel de la collection, n'a pas pu venir. Il ne s'épanchera donc pas sur sa nouvelle protégée qu'il n'hésite pas à comparer à Diane de Poitiers et à Coco Chanel, estimant que « rien chez elle n'est vulgaire ».

Sur le podium, des mannequins osseux présentent culottes mini et soutiens-gorge push-up. Des modèles « Nature » avec lierre grimpant sur le string, bretelles en branches d'arbre et même un ensemble « Houppe la boum ! » avec son « duvet rose poudré » dont on espère, rapport à son indice de masse corporelle, que la jeune femme qui l'arbore a préalablement avalé le volatile qui en était recouvert. Autant de représentations d'une « féminité sublimée, joyeuse et poétique » selon le dossier de presse (rose, forcément), « un royaume où la Femme est reine ». A bien y regarder, on serait tenté de corriger l'affirmation par d'autres qualificatifs comme objet, poupée, soubrette ou bunny.

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