Après des mois de restrictions liées au Covid, la Fête de la musique et son cortège de miniconcerts étaient très attendus lundi 21 juin, même si les orages ont gâché une partie des festivités.
Les villes de Rennes, Nantes et Tours ont annoncé l’annulation des concerts et autres attractions du programme. Strasbourg avait fait savoir dès vendredi qu’il n’y aurait pas de concert organisé, non pas à cause de la météo, mais parce que les consignes sanitaires avaient été révélées trop tardivement, selon elle.
A l’Elysée, le président de la République, Emmanuel Macron, a décoré deux noms de la musique électro, Jean-Michel Jarre et Marc Cerrone, avant leur concert dans la cour du palais. Le premier, auteur notamment d’Oxygène et d’Equinoxe, a « dédié » cette décoration « à toute la famille de la musique électronique, les DJ, les techniciens… qui ont tellement souffert de la pandémie depuis un an ».
Si le couvre-feu est bel et bien levé depuis dimanche, la vigilance reste de mise : le port du masque reste recommandé à l’extérieur lors des concerts, et les attroupements de plus de dix personnes sur la voie publique demeurent interdits. Les miniconcerts dans les bars et les restaurants sont, eux, autorisés pour cette 40e édition de la Fête de la musique, selon le protocole sanitaire mis en ligne sur le site du ministère de la culture. Le point sur ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas.
Pas de concerts impromptus dans la rue
Ceux qui aiment les concerts impromptus dans la rue devront encore prendre leur mal en patience : les concerts de musiciens sur la voie publique, notamment d’amateurs, ne sont pas autorisés cette année. Et ce, afin « de ne pas créer de rassemblements », selon le protocole sanitaire.
Concerts en intérieur autorisés, mais sous conditions
Initialement interdits, des concerts pourront en revanche être organisés dans des restaurants et dans des bars. Mais en intérieur, ce ne sera pas plus de six par table avec une jauge de 50 %. Sur les terrasses, la jauge est portée à 100 %.
Comme l’an dernier, les concerts dans les bars et les restaurants ne seront par contre pas autorisés « dès lors qu’ils sont susceptibles d’engendrer des regroupements sur la voie publique et d’accroître les risques de contamination en intérieur (chant, instrument à vent, consommation en intérieur sans masque, risque de ne pas respecter les gestes barrières dans une ambiance festive…) », selon le protocole.
Par ailleurs, dans les établissements recevant du public – salles de concerts, des fêtes, polyvalentes, de spectacle –, il ne faudra pas dépasser, que ce soit à l’extérieur ou en intérieur, 5 000 spectateurs et une jauge de 65 %.
En outre, le passe sanitaire est obligatoire au-delà de 1 000 personnes. Et, pour rappel, les spectateurs devront rester assis, quel que soit le lieu dans lequel ils se trouvent.
Le masque toujours de mise en cas d’affluence
La levée de l’obligation du port du masque en extérieur depuis jeudi ne signifie pas que vous n’aurez pas à le porter du tout pour cette Fête de la musique. En effet, il reste nécessaire pour tous les événements organisés sur la voie publique en cas d’affluence, ainsi que dans les lieux clos. Autrement dit : vous devez garder le masque si vous assistez à un concert ou lorsqu’il y a un regroupement.
Pas de regroupement au-delà de dix amis sur la voie publique
Il vous faudra également choisir la brochette d’amis avec laquelle vous voulez guincher, car les regroupements de plus de dix personnes sur la voie publique demeurent interdits.
« Les forces de l’ordre, en étroite liaison avec les communes et les polices municipales, seront mobilisées afin de veiller au respect des règles ainsi établies », précise également le protocole ministériel.
Pas de fin de soirée en boîte de nuit
Contrairement au reste des établissements recevant du public, les discothèques n’ont toujours pas été autorisées à rouvrir. Elles le seront le 9 juillet a annoncé lundi le ministre chargé des petites et moyennes entreprises, Alain Griset, à l’issue d’une réunion avec les représentants des discothèques.
Des restrictions supplémentaires et des annulations locales
Au-delà du protocole sanitaire établi au niveau national, et pour diverses raisons évoquées, certaines collectivités ont décidé de pousser les restrictions plus loin, ou de reporter ou de jeter l’éponge, face à un protocole sanitaire jugé trop strict. Ainsi de Strasbourg, Grenoble, Vannes, Colmar, Orléans… Il est donc préconisé de se renseigner auprès de sa collectivité locale.
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