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Quarantaine obligatoire en France pour les voyageurs en provenance de sept nouveaux pays, dont la Turquie

Cette restriction s’applique aussi aux voyageurs en provenance du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats arabes unis et du Qatar.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 mai 2021 à 16h25, modifié le 07 mai 2021 à 20h54

Temps de Lecture 5 min.

A l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le 16 mai 2020.

C’était déjà le cas pour les voyageurs en provenance du Brésil, d’Inde, du Chili, d’Afrique du Sud et d’Argentine. Les personnes en provenance de la Turquie, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats arabes unis et du Qatar vont également devoir observer une quarantaine obligatoire de dix jours à leur arrivée en France en raison de la circulation de l’épidémie due au coronavirus dans ces pays, a annoncé, vendredi 9 mai, une source gouvernementale à l’Agence France-Presse (AFP).

Cette mesure entrera en application samedi minuit, après parution samedi matin du décret afférent. Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d’un test PCR de moins de trente-six heures. Sur ce point, « une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés », a expliqué la même source gouvernementale à l’AFP.

Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l’appui. Cette quarantaine s’assortit cependant d’une permission de sortie entre 10 heures et midi.

Tout contrevenant s’expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait déclaré mercredi que « 1 500 contrôles » avaient déjà été effectués « auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées ».

  • Olivier Véran « invite les Français à se faire tester massivement » avant l’Ascension

Le ministre de la santé a appelé vendredi la population « à se faire tester massivement » avant les retrouvailles familiales du pont de l’Ascension, tout en demandant « une mobilisation sans précédent » des centres de vaccination dès ce week-end.

« J’invite les Français à aller se faire tester massivement avant de retrouver leurs proches » lors du pont de l’Ascension la semaine prochaine, a déclaré vendredi M. Véran. Le ministre a pour cela « demandé aux pharmacies d’être mobilisées pour faire des tests antigéniques en quantité » et a assuré que des autotests seraient « distribués dans certains endroits en quantité ».

Côté vaccination, il a souhaité une « mobilisation sans précédent » des centres de vaccination – ainsi que des médecins, pharmaciens et infirmiers – « à compter de ce week-end et tout au long de la semaine prochaine ». M. Véran a évoqué une extension des horaires, « avec des centres qui pourront ouvrir jusqu’à 22 heures voire plus tard », et précisé que ceux qui se feront vacciner en soirée « ne seront évidemment pas soumis aux règles de couvre-feu ». Davantage de créneaux sont également attendus les samedis et dimanches.

Selon lui, la campagne vaccinale « bat son plein » avec 617 000 injections ces dernières vingt-quatre heures, « un nouveau record après celui battu hier ». A ce jour « nous avons réalisé pas loin de 18 millions de premières injections », a-t-il précisé, alors que le gouvernement a fixé la cible à 20 millions de personnes ayant reçu au moins une dose le 15 mai.

  • Le conseil scientifique préconise une réouverture « prudente » pour éviter une quatrième vague

Un peu moins d’une semaine après le début du troisième déconfinement divisé en plusieurs étapes, le conseil scientifique a mis en garde le gouvernement dans son dernier avis transmis jeudi 6 mai et mis en ligne vendredi. Selon l’instance, la réouverture progressive des activités sociales annoncée par le gouvernement « doit être conduite de manière prudente et maîtrisée » si on veut éviter une « possible quatrième vague ».

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L’instance qui conseille l’exécutif dans la gestion de la crise sanitaire recommande en particulier d’attendre « un niveau de vaccination de 35 millions de personnes primovaccinées », qui devrait être atteint à la fin de juin, et une réelle baisse de la tension pesant sur le système hospitalier avant de lever largement les mesures de contrôle de l’épidémie.

Le conseil s’inquiète en particulier du « décalage entre les conditions d’ouverture envisagées et le niveau de vaccination de la population qui sera atteint » et prévoit une « période difficile (…) entre début mai et fin juin, alors que se poursuivra la course de vitesse entre variants et vaccination ». Il s’est « autosaisi » pour rédiger cet avis, contrairement à d’autres, qui répondaient à une demande de l’exécutif, selon une source proche du conseil.

  • Tous les militaires français envoyés en opérations extérieures seront vaccinés

Tous les militaires français seront vaccinés contre le Covid-19 avant d’être déployés sur les théâtres d’opérations extérieures, a annoncé vendredi la ministre des armées, Florence Parly, sur Twitter. Cette vaccination sera obligatoire, sous peine pour le militaire récalcitrant d’être déclaré inapte à la mission, a précisé l’état-major à l’AFP.

Seront progressivement vaccinés les forces spéciales, les militaires déployés au Sahel, au Levant, au Liban…, l’objectif étant de « prioriser les personnels envoyés dans des endroits à faible offre de soins », insiste-t-il. Plus de 7 000 militaires sont actuellement déployés en opération extérieure (hors missions particulières, comme celle du porte-avions), dont plus de 5 000 au Sahel, dans le cadre de l’opération antidjihadiste « Barkhane », qui constitue la plus grosse opération extérieure française.

Plusieurs milliers de militaires français ont d’ores et déjà été vaccinés, dont les 2 200 marins du groupe aéronaval incluant le porte-avions Charles-de-Gaulle, alors que près des deux tiers de l’équipage du bâtiment avaient été contaminés à bord en 2020. Les équipages du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate Surcouf, qui croisent actuellement en mer de Chine orientale, ont également été vaccinés avant leur départ, tout comme l’ensemble des personnels des sous-marins nucléaires français, selon l’état-major.

  • Prière de fin du ramadan : les rassemblements dans les stades non autorisés

Le ministère de l’intérieur a demandé à ses services de veiller à ce que les rassemblements dans les stades ou les salles communales ne soient pas autorisés pour la prière de fin du ramadan, le 13 mai, en raison du contexte sanitaire.

En 2020, quelques municipalités, notamment en Ile-de-France, avaient autorisé les musulmans à se rassembler dans des stades, en plein air, pour la prière de l’Aïd-el-Fitr, la « fête de la rupture du jeûne ». « La mise à disposition d’établissement recevant du public ne saurait être envisagée », une mesure « qui concerne l’ensemble des établissements sportifs, qu’ils soient couverts ou de plein air », dit une note d’instruction d’un préfet envoyée aux mairies de son département.

« Je peux comprendre qu’il y ait une volonté de ne pas encourager les rassemblements », a réagi Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman après avoir, la semaine dernière, appelé les mosquées « à se rapprocher de leurs municipalités afin de pouvoir célébrer la prière de l’Aïd dans des espaces ouverts ». M. Moussaoui a invité les mosquées suffisamment grandes pour respecter les consignes sanitaires à multiplier les offices dans la journée de jeudi. Le mois de jeûne du ramadan a débuté le 13 avril et doit se terminer le 13 mai.

Le Monde avec AFP

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