Angela Merkel l’a répété tout au long de ses mandats : le changement climatique menace l’avenir de l’humanité. La dirigeante de l’Allemagne a même hérité d’un surnom : Klima-Kanzlerin, « la chancelière du climat ». Pourtant, le bilan de ses mesures écologiques est loin d’être exemplaire.
Durant ses seize années au pouvoir, elle a largement développé les énergies renouvelables, qui représentent désormais la moitié de la production d’électricité du pays. Dans le même temps, elle a décidé de débarrasser ce dernier du nucléaire d’ici à 2022 et d’y fermer les centrales à charbon d’ici à 2038. Mais, au bout du compte, cette transition énergétique est aujourd’hui loin de suffire : l’Allemagne reste le premier émetteur de CO2 en Europe. Pour atteindre la neutralité carbone, Angela Merkel laisse à ses successeurs une liste imposante d’efforts supplémentaires à fournir.
Sources :
- Rapport 2020 de l’Agence internationale de l’énergie
- Emissions de gaz à effet de serre par pays
- Emissions de gaz à effet de serre de l’Allemagne, par secteurs
- Mix électrique allemand
- Chiffres sur l’éolien onshore et offshore en Allemagne
- Variation annuelle des production et consommation d’électricité en Allemagne
- Cartographie du réseau électrique allemand
« German Failure on the Road to a Renewable Future », dans le Spiegel International
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