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De premières poursuites judiciaires après les rassemblements pro-palestiniens

Sur les 45 manifestants placés en garde à vue, six faisaient l’objet de premières poursuites. A Lille, la justice a été saisie concernant une banderole montrant une croix gammée à côté du drapeau israélien.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 mai 2021 à 22h31, modifié le 17 mai 2021 à 07h08

Temps de Lecture 1 min.

Six personnes, sur les 45 manifestants placés en garde à vue, samedi 15 mai, en marge de la manifestation interdite à Paris en soutien aux Palestiniens, faisaient dimanche l’objet de premières poursuites judiciaires, principalement pour des violences, a annoncé le parquet de Paris.

Les gardes à vue se poursuivaient, dimanche soir, pour cinq personnes, tandis que les procédures étaient classées pour 34 manifestants, dont 16 après un rappel à la loi et 18 pour des infractions « insuffisamment caractérisées », selon le parquet.

Sur les six manifestants poursuivis, trois doivent être jugés, lundi, en comparution immédiate et deux ont accepté une procédure de plaider-coupable, le sixième ayant bénéficié d’une composition pénale, une procédure prévue pour sanctionner les infractions de faible gravité.

L’ensemble de ces manifestants avaient été interpellés samedi, notamment pour des soupçons de « participation à un groupement formé en vue de violences », « participation à un attroupement après sommation », « violences sur les forces de l’ordre » ou pour outrage.

La justice saisit après une croix gammée sur une banderole pro-palestinienne

A Lille, une banderole de la manifestation pro-palestinienne montrant le drapeau israélien à côté d’une croix gammée, signalée sur les réseaux sociaux, a conduit la préfecture des Hauts-de-France à saisir le procureur de la République, afin de déterminer l’existence d’une éventuelle infraction pénale, rapportent les médias locaux.

La manifestation avait réuni à Lille 1 500 personnes selon les organisateurs, 600 à 700 selon la préfecture.

A Paris, entre 2 500 et 3 500 personnes selon les autorités – 4 500 à 5 000 selon les organisateurs –, s’étaient rassemblées par petits groupes dans le quartier de Barbès (18e arrondissement), occasionnant des face-à-face parfois tendus entre manifestants et forces de l’ordre dans le nord de Paris.

Un déploiement policier massif – 4 200 policiers et gendarmes mobilisés avec pour consignes la dispersion « immédiate » – avait empêché les manifestants, qui projetaient de se rendre vers Bastille, de déployer un cortège. Au total, 367 personnes ont été verbalisées dans la capitale, avait fait savoir le ministère de l’intérieur samedi soir.

L’interdiction du rassemblement, prise jeudi par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, à la demande du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, pour des « risques de troubles », avait été confirmée, vendredi, par la justice administrative.

Au total, les manifestations, un peu partout en France, ont réuni quelque 22 000 personnes selon le ministère de l’intérieur.

Le Monde avec AFP

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