Le possible candidat à la présidentielle prône le « ni droite ni gauche » et entend bousculer le « système ». Mais sans Sixième République, sans changer la loi, sans s’affranchir des traités européens. S'il refuse encore de livrer son programme, il a esquissé mardi 11 octobre, en meeting au Mans, un big-bang libéral.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe Mans, de notre envoyé spécial.- « Faire bouger les lignes. » C’est par cette expression, projetée sur grand écran, que débutent les meetings d’Emmanuel Macron. Tout au long du mois d'octobre, l'ancien ministre de l'économie, qui n'est pas officiellement candidat à la présidence de la République, présente son « diagnostic » de la France. Sans avancer pour l'instant de propositions concrètes, annoncées pour la fin de l'année. Il n'y en aura qu'une dizaine au maximum, distillées au fil des semaines. Le choix est assumé : un programme, dit-il, n'est jamais respecté. « Et c’est en général plus de déficits publics », répète-t-il aux journalistes.