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Paris Match vous donne des nouvelles du "Serpent"

Le 12 juin 2017, Charles Sobhraj (à droite), avec le chirurgien népalais Ramesh Koirala qui l’a opéré à cœur ouvert.
Le 12 juin 2017, Charles Sobhraj (à droite), avec le chirurgien népalais Ramesh Koirala qui l’a opéré à cœur ouvert. © DPA/ABACA
Margaux Rolland , Mis à jour le

L’épopée sanglante de Charles Sobhraj fait l’objet d’une minisérie qui cartonne sur Netflix, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre. Retrouvez dans le dernier numéro de Paris Match notre enquête au Népal sur la suite du périple du « tueur de bikini » qui, entre deux cavales, l’emmène des geôles indiennes à une prison de Katmandou.

Charles Sobhraj, serial killer franco-vietnamien, a écumé l’Asie du Sud-Est dans les années 1970, et tué de nombreux jeunes touristes venus arpenter la « Hippie Trail », (la Route des Hippies), à la recherche de l’ashram intemporel. Il ira jusqu’à en assassiner quinze ou vingt entre l’Inde, le Népal et la Thaïlande. Séduire, droguer, dépouiller : son mode opératoire est toujours le même. Il profite alors de la naïveté de ses victimes grâce à l’aide de sa compagne de l’époque et principale complice, Marie-André Leclerc, et de son autre acolyte, Ajay Chowdhury.

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Voir aussi : Tahar Rahim est "Le Serpent" 

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Il croupit dans une cellule népalaise

À 77 ans, le « Serpent » croupit au pénitencier Jagannath Dewal, en plein cœur de Katmandou, et manie mieux que personne l’art de la manipulation. Placé à l’isolement depuis 2003, Grija un des geôliers raconte à son propos : « Il flatte, amadoue, courtise tout ce qui bouge. C’est plus fort que lui. Ses gardiens changent tous les six mois pour éviter qu’il ne les corrompe. » Il se vante d’ailleurs à qui veut l’entendre de « [pouvoir] faire passer un éléphant par la douane népalaise ». «Autrement dit, pour une poignée de dollars, tout lui est permis », peut-on lire dans le dernier numéro de Paris Match, en vente dans les kiosques. Mais pour l’heure, « Le Serpent », trop âgé et trop faible pour s’évader, espère être libéré avant 2034, date à laquelle doit s’achever sa peine. Dans sa cellule de 18 mètres carrés sans Wi-Fi ni téléphone portable, ce dandy du crime s’évertue à penser qu’il sabrera prochainement le champagne au pied de la Tour Eiffel avec sa belle Nihita, de 44 ans sa cadette. 

Retrouvez notre enquête au Népal dans le numéro 3757 de Paris Match, en vente dans les kiosques.

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